Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 14 avril 2011
Two Lovers est un film poignant, une œuvre touchante, associée à la touche de noirceur propre au savoir faire de James Gray. Joaquin Phoenix, livre sa prestation la plus aboutie à mon sens pour sa troisième collaboration avec le réalisateur.
Une magnifique réalisation, retracant une dramatique histoire d'amour. La mise en scène, lente, est remarquable, et nous subjugue tout au long du film, tout comme le trio d'acteurs qui est superbe. Fort et intense ! Un grand moment d'émotion !
je me suis décidé à regarder ce film malgré mon appréhension... J'avais en effet très peur de ne plus porter James Gray dans mon coeur alors que je trouve passionnant ses 3 autres films, surtout Little Odessa. Mais quelle surprise! ce film n'est pas une romance mais une véritable tragédie, à l'instar justement de Little Odessa, The Yards et La nuit nous appartient. Pas de mort, pas de décès, mais un renoncement à la passion, au profit de la raison...
James Gray revisite le thème éculé du triangle amoureux avec «Two lovers», joli succès au box-office et accueil très favorable des critiques, il faut avouer que son film a un petit quelque chose en plus.. Son plus grand mérite est de ne jamais tomber dans la facilité, les relations entre les différents personnages sont complexes, et donnent au film sa couleur changeante. Il y a dans ce film une certaine noirceur et beaucoup de profondeur, notamment quand le réalisateur souhaite souligner la fatalité de son histoire. La mise en scène sobre est extrèmement soignée et la performance des acteurs de premier ordre. Joaquin Phoenix laisse admirablement percevoir ses blessures et ses doutes, quant à Vinessa Shaw et Gwyneth Paltrow, elles complètent le haut du casting avec brio et délicatesse. Le récit à la base peu original fait preuve d'une intelligence appréciable, et débouche sur un final maîtrisé et saisissant. Un bon film, très propre, peut-être un peu trop d'ailleurs...
Ce film romantique est assez réussi. On évite pas mal de cliches du genre (mais pas tous quand même, merci la blonde ingénue et perdue), et les personnages sont attachants. Tous les ingrédients d'une bonne romance sont réunis, mais l'issue est courue d'avance. Dommage, une fin plus incongrue aurait pu permettre un vrai chef d'œuvre !
Une histoire qui sent le déjà vu, le choix cornélien entre la raison et la passion. C'est bien joué et bien interprété mais tout cela manque sérieusement de rythme. Je m'attendais aussi à une fin plus tragique.
Plus romance que drame. Le trio est superbe, la base du scénario est intéressant, les tourments aussi mais on finit sur une happy end qui n'a pas vraiment sa place. Il se passe beaucoup de chose pour un final assez décevant. Quelques longueurs aussi assez inutiles. 3/5 tout juste (dommage, les acteurs sont excellents) !!!
La blonde ou la brune ? Le problème, c'est qu'on en a rien à faire. Le personnage joué par Joaquin Phoenix n'est pas assez cinégénique. C'est un anti-héros au sens premier. Un associal qui ne mérite ni l'amour de l'une, ni de l'autre. Et la monotonie affligeante des dialogues et de la mise en scène ne jouent pas en sa faveur. Cette overdose de pudeur avec laquelle sont traités les personnages n'est rompue que lors des brèves scènes sexuelles. Mais la neutralité effroyable de James Gray ne bronche pas. Étrangement, le sexe est à l'image du reste : d'une platitude monumentale.
Si l'on est tenu en haleine tout au long du film alors que le rythme est plus lent, c'est avant tout parce que c'est magnifiquement filmé et que le personnage interprété - avec talent - par Joaquin Phoenix semble authentique et creusé. Pour reprendre l'expression de Telerama, Two Lovers est une sorte de "thriller sentimental", et la fin a quelque chose d'agréablement malsain. A voir.
Ce qui épate d'abord, c'est le jeu sur les couleurs savamment maîtrisé par James Gray. L'esthétique visuelle est renversante d'austérité. Mais c'est aussi le charme envoûtant de la mise en scène, l'aisance du récit à fleur de peau sans jamais verser dans la sensiblerie ou la complaisance. C'est encore un Joaquin Phoenix et une Gwyneth Paltrow incroyablement bons dans leurs rôles respectifs. Mais c'est surtout l'habileté de James Gray à concocter, à partir d'un scénario pour le moins simple, un chef-d'oeuvre aux interprétations plurielles et aux relectures fascinantes. Car derrière le travail du réalisateur transfigure une oeuvre d'une beauté aussi éphémère qu'artistique, aussi fuyante que dramatique. Sans aucun doute la plus belle romance jamais écrite.
Le genre de film où au bout d'une heure tu regardes ta montre et tu te dis qu'il ne s'est pas passé grand chose, alors bon le scénario est plutôt simple, l'histoire d'un homme perdu, vraiment perdu est partagé entre deux femmes, une qui lui donne une situation l'autre qui l'attire vraiment et tout celà va entrainer une intrigue, malheureusement même si les acteurs sont excellent, l'ambiance pas trop mauvaise je n'ai pas trouvé comme dans précédemment (la nuit nous appartient) ce que ce film avait de si original, la faute à un scénario un peu trop plat, bref fait et refait!
Ce film est remarquable par sa construction. Une intrigue lente et douce. On découvre graduellement les protagonistes. Le personnage principal est tiraillé, il ne sait pas ce qu'il veut, il est immature et n'a pas confiance en lui. Le contraste est frappant dans cette production, c'est que le trio d'acteur oscille vers la trentaine et que leurs âge mental tend vers celui des adolescents. Pendant tout le film, le personnage de Jacquin Phenix m'a énervé, on voudrait qu'il s'assume enfin.. A ce titre, la performance de l'acteur est de grande classe, tout comme l es deux femmes du film. On ne boude pas notre plaisir, mais c'est une longue introspection qui se posera a vous a la fin du film.
Après 3 polars, Gray s'essaie à l'histoire d'amour. Une histoire de départ très banale (un homme tiraillé entre 2 femmes ), une affiche qui donne franchement pas envie ... Et pourtant, ce 4ème film est une petite merveille, car il évite habilement tous les clichés du genre. Le film n'a en effet rien de romantique ou de niais.
Il s'agit avant tout de l'histoire d'un homme, pathétique, incapable de devenir un adulte, qui ne sait absolument pas ce qu'il veut. Chose géniale durant tout le film : Les trois personnages principaux sont des trentenaires, pourtant, on jurerait qu'ils ont 15/16 ans. Chaque détail, même les plus infimes, nous suggère le monde de l'enfance, renforçant l'aspect pathétique de cette histoire, et surtout de Leonard. Les trois personnages dépendent de leurs parents . Quand Léonard invite Sandra (la brune) dans sa chambre pour lui montrer ses photos, on croirait voir 2 gamins qui se retrouvent un après-midi après l'école. Touchant... et pathétique à la fois.
James Gray nous filme une histoire d'amour... mais pas tout à fait. On sent qu'il a encore quelques "restes" du genre qu'il affectionne le plus : Le Polar. Car plus Two Lovers progresse, plus il prend des allures de thriller (sentimental et psychologique). Cette histoire ne rassure pas, dérange, nous fait mal au coeur, provoque même la peur par moments. La passion est filmée ici de manière assez suffocante et vertigineuse, si bien que celle ci n'est presque plus une source de plaisir.
Tous ces points font de Two Lovers un film hautement atypique dans son genre tellement il se révèle troublant . On n'en sort pas indemne, avec une terrible sensation d'amertume, tellement la scène finale est à la fois belle et glauque...