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    Paysages manufacturés
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    3,6
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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 décembre 2011
    Les ravages du développement industriel de pays à forte croissance. Un concentré de que l'Europe à connu en 1 siècle à l'échelle asiatique. Ça fait peur... dommage que ce soit si bien filmé A voir
    stillpop
    stillpop

    81 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 juillet 2011
    L'histoire en image du péril jaune, pour nous et pour eux-mêmes.
    Quel dommage, que les alter-mondialistes soient souvent de si piètres professionnels. Vous me direz, c'est dans l'ordre des choses, les pros, ils aiment que leur talent soit rémunéré correctement, ils ne vont pas faire des documentaires vus par 3 péquins sur un an, et encore moins pour critiquer le pourvoyeur mondial de marchandises.
    Car le problème de ce documentaire, c'est qu'il n'a pas vraiment été fait avec le talentueux photographe Edward Burtynsky. Pas dans son dos, certes, mais pas avec sa collaboration intellectuelle complète. Ou, pour appeler un chat un chat, pas son assentiment financier. Peut-être pour laisser du champ aux revenus des expos et des conférences du globe-trotter de l'industrialisation, ou peut-être par manque de budget pour consacrer du temps et des billets d'avion à suivre ce remuant photographe.
    Car il y a de bons moments, de bons cadrages, et la qualité de la pellicule ne démérite pas. Par contre, le son est souvent pourri, et il manque cruellement de chiffres, d'anecdotes, d'histoires, qui devraient venir du photographe, mais qu'il se refuse à nous donner pour se réfugier dans de la philosophie tiède.
    Par ailleurs, le fait de montrer des photographies fixes est toujours un peu frustrant, surtout que la définition et les mouvements de caméra ne sont pas au top en studio, à part une ou deux exceptions de qualité.
    On ne parlera pas de la séquence où l'on voit le photographe payer les figurants, sans autre explication, que ce petit côté insolent. Bien futile et peu porteur de sens.
    Bref, il manque beaucoup de cohérence, de beauté ou de textes, à défaut d'images. Même fixes. De temps aussi, on pouvait rester une demi-heure de plus sans trop s'ennuyer.
    Car, et heureusement, ce film a au moins une qualité, son sujet. Ce photographe renommé qui n'est pas un grand artiste, a une autre qualité, c'est un homme de grands projets. Et il s'en donne les moyens techniques et financiers. On s'approche parfois de la dimension de négociation nécessaire à prendre de tels clichés qui ne peuvent être « volés », surtout sur les propriétés privées que constituent les chantiers ou les mines. On effleure la quantité phénoménale de kilomètres et de temps qu'il faut pour faire un panorama mondial et surtout Chinois de photos ultra réalistes et techniquement ultra fines. On voit un peu l'organisation du marketing permettant une autonomie financière : conférences, livres, exposition, et c'est tout.
    Le problème véritable, c'est peut-être de n'avoir pas choisi son sujet, le photographe des paysages détruits par l'homme, ou la découverte en film des paysages manufacturés. C'est peut-être aussi ce qui explique le détachement du photographe, qui a compris rapidement que la réalisatrice n'avait pas les moyens de ses ambitions, ni même choisi son ambition.
    Et pourtant, le sujet est formidable. Et il reste presque vierge. Surtout au niveau esthétique, totalement sous-exploité. Mais aussi au niveau documentaire, bien trop laconique.
    Il reste quelques bons moments. L'annonce d'une catastrophe écologique et humaine hallucinante, pas si lointaine. Avec des apprentis sorciers qui ressemblent beaucoup à des enfants qui découvrent un jouet, sans comprendre qu'il ne leur était pas destiné. En tout cas pas à cette échelle. Pendant une bonne partie des interviews, ils en sont très fiers, mais ils seront moins fiers de la puissance du retour de baton d'un comportement aussi irresponsable de frime pure et dure.
    On voit aussi que le peuple chinois, quand il n'a pas une peur panique de dire la vérité, donne un aperçu de son désabusement complet, à la limite de la rancune envers un régime qui mélange capitalisme débridé et dictature autant qu'envers un pays qui échappe par sa démographie à tout tentative de planification.
    On peut citer aussi la musique, très contemporaine, mais à la limite de l'écoutable et particulièrement bien composée pour le message sous-jacent et la violence des images de décomposition industrielle, chapeau Mr Dan Driscoll.
    Espérons qu'un vrai réalisateur prenne le sujet en main, pour nous offrir la fête visuelle et le festin pour le cerveau qu'il recèle. Où plus simplement le photographe lui-même, après tout, il en a l'envergure, et les photos d'Arthus Bertrand ont déjà donné un film sympathique sans une seule scène filmée ! (La terre vue du ciel).
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    297 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2010
    Il est facile d'être séduit par ce travail bien fait ou documentaire ne versant point trop dans le misérabilisme (à part peut-être le passage sur le stakhanovisme chinois) curieux et sans langue de bois, la scène des falaises étant entre autres imanquable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 octobre 2009
    D'abord il y a les fresques photographiques d'Edward Burtynsky, qui sont fantastiques, mais surtout le réalisateur développe un discours intelligent sur l'horreur des conséquences de certaines dérives. C'est le contraste de la beauté et de la laideur qui laisse une forte impression après coup.
    JeremGar
    JeremGar

    93 abonnés 1 569 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 avril 2009
    un documentaire sur l'industrialisation en Chine. Le réalisateur nous dit qu'il n'y a aucune subjectivité, qu'il ne fiat aucun commentaire pour nous laisser le choix de l'opinion mais les images, le montage ne peut pas être subjectif! un documentaire culpabilisant la Chine, on en oublierait presque comment et par quels moyens ils en sont arrivés là! cependant 1 étoiles car certaines images sont tout de meme impressionnantes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 mars 2008
    Passionnant documentaire, image très belle, bravo!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 mars 2008
    Cet enieme film sur l'environnement profite de la valeur artistique ajoutée par les photographies qui le constituent. Bien que celles-ci soient magnifiques, le film n'est pas a la hauteur de ce materiau est son caractere alarmiste est pesant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 mars 2008
    En voulant associer art photographique et documentaire conscient la réalisatrice ne s'attaque pas à une tâche facile. Pourtant ce film est une réussite.
    Le film se donne comme but de montrer où et comment sont fabriqués tous nos bien de consommation en voulant nous faire découvrir que derrière l'horreur de la pollution et de l'industrialisation on peut trouver des clichés aussi fascinants que révoltants. L'essentiel du film se déroule en Chine, et c'est là que l'on comprend alors mieux pourquoi la consommation plus que tout autre chose tue la terre.:on saigne à blanc la planète afin d'en extraire toutes les matières nécessaires à la fabrication d'objets produits par millions d'exemplaires. Loin d'être seulement engagé d'un point de vue écologique le film montre aussi l'aspect humain du système dans lequel nous vivons. Et le fait que l'essentiel du temps soit consacré à la Chine montre également que si la mondialisation actuelle tue la terre chez nous, cela se produit à un échelle absolument incomparable en Chine où les gens sont plus aliénés et la terre plus exploitée que nulle part ailleurs.
    Le film a cependant le défaut de ses qualités... le côté contemplatif de certaines scènes peu sembler long...mais personnellement, seulement deux ou trois moments m'ont semblé exagérément longs, pour le reste j'ai été captivé, voire hypnotisé par la beauté des images.
    Effrayé, effaré puis finalement bouleversé ce film est donc réussi!
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 209 abonnés 7 512 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 octobre 2010
    Cet énième documentaire écologique commence par un sensationnel travelling latéral d’une bonne quinzaine de minutes (!!) à l’intérieur d’une usine en Chine où des milliers d’ouvriers s’affairent à la production de différents articles.
    Qu’y a t’il de nouveau ici, car après la multitude de documentaires ou de films liés à l’écologie, on a l’impression d’avoir fait le tour de la question. Et bien détrompez-vous, car Paysages Manufacturés allie avec justesse le côté artistique avec des photographies et les images tournées dans une Chine post-apocalyptique. En effet, la cinéaste Jennifer Baichwal a eu la brillante idée de suivre lors d’un voyage en Chine le photographe Edward Burtynsky, qui commente là, les effets néfastes de la pollution et de l’industrie sur les paysages naturels.
    Un documentaire impressionnant et révoltant qui nous livre ici une réflexion sur l’industrialisation, la mutation des paysages et la condition humaine !
    A noter aussi, que ce documentaire à été récompensé par le Prix du Meilleur Long-Métrage Canadien au festival de Toronto en 2006, ainsi que le Geni du Meilleur Documentaire en 2007.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 octobre 2008
    Ce film vend un portrait de l'artiste photographe au travail, mais il est bien plus. La cinéaste tient son programme, le résultat est passionnant, et se laisse aussi emporter par la matière environnementale qui s'offre à elle, avec bonheur. Il faut vraiment voir le travelling d'introduction, magnifique, qui doit bien durer plusieurs minutes.
    La réalisatrice, comme Edward Burtynsky, ont la force intellectuel de ne pas condamner ou d'encenser, ce qui traversent leurs objectifs. En cela leur travail est admirable, selon moi. ;-)
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