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bsalvert
418 abonnés
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3,0
Publiée le 16 février 2013
une bonne histoire, des personnages attachants et haut en couleur, Almodovar est toujours aussi efficace. PLV : transporté dans le sud, vous serez dépayés le temps du film.
Pedro Almodovar nous offre un extraordinaire portrait de femme. Et choisit l'actrice parfaite pour l'incarner : l'excellente Marisa Paredes. Et un chef d'oeuvre de plus pour le réalisateur ibérique...
Loin d'être le meilleur Almodovar mais un film parfois amusant et burlesque qui dégage aussi une certaine mélancolie, portée par l'excellente Marisa Paredes.
Si j'avais vu ce film plus tôt, j'aurai peut-être apprécié, mais en gros, c'est un peu comme ces prochains films qui sont bien meilleurs. De plus, le personnage principal était tellement énervant ...
CRUEL et DÉSABUSÉ. "Vous avez devant vous une femme faite pour l'anxiété", c'est ainsi que se définit Léocadia (Marisa Paredes) dans ses écrits, en écoutant une chanson qui dit "S'il ne me reste plus que douleur et vie... alors ne me laisse pas vivre". Injustement le moins connu des films d'Almodovar. Dans le Madrid d'avant l'euro, une femme se cherche, a-t-elle d'ailleurs jamais eu de véritable identité ? Entre une mère et une soeur envahissantes, une copine décevante, une bonne qui danse le flamenco, un couple qui part à la dérive, elle gâche son talent en rédigeant sous un pseudo de lucratifs romans à l'eau de rose. Elle va tenter une vraie percée dans la littérature entre déprime, dégoût et vapeurs d'alcool. Tous les paradoxes du cinéaste sont déjà bien présents en 1995. On a précisé bien avant moi combien Almodovar est le porte-parole de l'âme féminine. Nul autre que lui ne sait aussi bien peindre les femmes, toutes sortes de femmes, en petites touches légères, en teintes pastels. On retrouve cette vérité cruelle et cette pudeur dans les films qu'il fera par la suite. A voir.
L'un des meilleurs films et sans doute le plus mésestimé d'Almodovar. Emouvant portrait d'une femme délaissée. L'intrigue et la mise en scène sont sobres, maîtrisées, mais gardent le style du grand maître, Marisa Paredes est éblouissante.
Almodovar réalise le portrait d'une femme entre deux âges traversant une période de crise existentielle qui devrait l'amener à tourner la page. Sur le fond, le portrait de Leocadia, confrontée à une vie conjugale épisodique et finissante et à une activité professionnelle qui ne la satisfait plus, ne présente guère d'originalité. Histoire d'une déprime au féminin que j'ai l'impression d'avoir vue maintes fois par ailleurs. Je suis resté le plus souvent indifférent au désarroi affectif et à l'habillage psychologique de l'héroïne. Pour autant, le film n'est pas un drame intégral. Almodovar glisse régulièrement un peu de causticité et diverses situations cocasses (les rapports familiaux de Leocadia par exemple). Certains moments rappellent la comédie de moeurs italienne, sans l'égaler, loin de là. Le principal trait d'ironie s'applique tout au long du film à la profession de Leocadia. Alors que son existence se délite, elle est l'autrice de romans roses à succès, littérature facile et optimiste qui contraste fortement avec ses tourments de toute nature. Dans le rôle, Marisa Paredes est convaincante. En revanche, le ton du film et ses seconds rôles ni comiques ni ouvertement dramatiques, ne le sont pas. Il est vrai que je suis peu réceptif au cinéma d'Almodovar.
Almodovar s'attelle à décrypter l'imaginaire féminin de la femme mure en grand danger dans son combat avec le temps C'est un film qui sous des aspects exaltés transpire la bonté d'âme, l'humanité à partager ..On touche ici aux liens de Pedro avec sa mère d'où sa capacité à comprendre et illustrer les sentiments des autres ...
Jolie portrait de cette femme qui vit un amour qu'elle enjolive grâce à ses livres mais que la réalité met face à ses désillusions. Comme toujours chez Almodovar il y a l'amitié et l'amour entrecroisés. Les personnages qui tournent autour d'elle sont en quelque sorte des anges gardiens et même l'homme écrit pour elle gratuitement!!! Il y a toujours cette fragilité féminine qui donne des scènes très belles comme celle de la danse à la fin où l'éditeur fait sa demande. Très belle actrice.
En étant parfaitement objectif, on pourrait, sans provoquer d'esclandre, retirer 2 étoiles à cette "Fleur de mon secret". En raison d'une histoire extrêmement faible. Mais... Almodovar est un spécialiste du portrait de femmes, ne l'oublions pas, il sait parler des femmes, tout simplement, surtout de celles qui sont sur le fil du rasoir. Il est un véritable féministe que le tout noir ou le tout blanc n'intéresse pas. Et surtout, il n'a pas son pareil pour employer l'actrice idoine. Marisa Paredes dans le cas qui nous intéresse. Elle porte le film à elle toute seule et donne de l'intérêt à un récit qui, foncièrement parlant, n'en n'a strictement aucun.
"La fleur de mon secret" est un Almodovar tout ce qu'il y a de plus classique, avec ses thèmes et sujets habituels mais aussi sa patte visuelle, reconnaissable entre mille. Il n'est peut-être pas le plus inspiré mais reste divertissant d'un bout à l'autre avec des actrices au top et une touche d'humour pour parfaire le tout.
Ce film, réalisé par Pedro Almodóvar et sorti en 1995, n'est pas le moins réussi du réalisateur mais fait en tout cas partie de ceux qui m'ont le moins emballé ! Ici, pas de twist, pas de scénario alambiqué, pas de relation mère/fille conflictuelle (quoique) mais simplement le portrait d'une femme qui écrit des romans à l'eau de rose depuis vingt ans mais qui n'en a soudainement plus envie, notamment à cause du progressif naufrage de son couple. Voilà, nous ne sommes donc pas dans un scénario extraordinaire, on pourrait même le comparer à un soap opera plutôt classique tant les codes y sont repris. Et d'ailleurs, le film a du mal à tenir sur la longueur ! C'est d'ailleurs le principal reproche que j'en ferai. Car j'avoue avoir beaucoup apprécié le début. Ce n'est certes pas le film le plus palpitant du réalisateur mais ce dernier a toujours le don pour dresser un portrait de femme avec soin. C'est-à-dire une femme aux états d'âme complexes qui passe par de nombreuses émotions différentes, autour de laquelle gravite d'ailleurs, comme d'habitude dans les films du cinéaste, d'autres femmes aux comportements et états d'âme tout aussi complexes et bien écrits ! Mais malgré ça, le film s’essouffle dans sa seconde partie. Le film ne donne donc pas dans le twist mais essaye malgré tout d'être quelques fois surprenant, ce qui tombe à l'eau car son côté soap opera rend le tout très prévisible. Pourtant, le réalisateur précise qu'il ne tombe pas dans le sentimentaliste mais qu'il met en scène de la "douleur authentique" dans un "drame dur". Alors c'est certes quelques-fois le cas mais là où le réalisateur y décrit du "drame dur", j'y trouve surtout du mélodrame un peu bas de plafond. Ce qui est bien dommage, surtout venant d'un réalisateur comme celui-ci ! Concernant le casting, nous retiendrons surtout Marisa Paredes qui porte complètement le film. "La Fleur de mon secret" est donc un film plutôt oubliable et quelques fois ennuyeux.
Dans les années 2000, lancé par Tout sur ma mère, Pedro Almovodar s'est lancé dans une suite de mélo qui s'est terminé avec le très bon Etreintes brisées et qui a vu sur son passage d'autres vrais bons films (Tout sur ma mère, Volver...). Mais un peu avant cette mode, le réalisateur espagnol s'était déjà intéressé aux mélos, avec notamment La fleur de mon secret. Sauf que si on compare les films des années 2000 du réalisateur et celui-ci, la comparaison n'est absolument pas favorable à la fleur de mon secret. Car, malheureusement, la fleur de mon secret est un film bien maigre et vraiment décevant, que ça soit en terme de scénario, de mise en scène ou surtout en terme de narration (qui est pour moi toujours un des points forts d'Almodovar depuis ces dernières années). C'est absolument maigrichon, on ne reconnait même pas le talent de mise en scène d'Almodovar à part sur quelques scènes, mais sa réalisation ne parvient vraiment pas à faire insuffler quelque chose dans son histoire.