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Benoît S
7 abonnés
25 critiques
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5,0
Publiée le 6 août 2012
Sublime... une histoire touchante et émouvante, une bande originale excellente, une question posée à chaque spectateur : et vous, où en est votre "aventure book"..? ;)
Après Toy Story, Monstres & Cie, Le monde de Némo, Ratatouille et Wall-E, Pixar nous offre, avec La-haut, un nouveau tour de magie, nous faisant passer avec douceur des rires et larmes. Couleurs, effets spéciaux, on en a plein les yeux et plein le coeur. A ne manquer sous aucuns prétextes !
La premiere demi-heure en particulier transmet beaucoup d'emotion. C'est moins regulier par la suite. L'aventure liée à l'oiseau est plus classique pour un film d'animation enfants. Mais au final, on se rappelera surtout de la boule dans la gorge et des larmes au coin des yeux, c'est une réussite.
J'avoue honteusement, je ne connaissais pas ce film d'animation. Soyons francs, au niveau de l’esthétisme, ce film est parfaitement réussi, et il en va de même au niveau du scénario. Sans être révolutionnaire, on se laisse emporter dans l'histoire dès le début et on est à plusieurs reprises touchés. Un excellent film donc.
Pixar réussit là un bon film d'animation : touchant et drôle. En effet, le début du film donne le ton (notamment la vie du couple) et on comprend qu'il nous apportera son lot d'émotions (et il est vrai que les enfants ne comprendront pas tout). La rencontre avec le gamin (un peu insupportable, c'est vrai) marque le tournant du film et commence alors le voyage (et par là-même, le conflit de génération). Celui-ci nous amène à la découverte de l'oiseau (belle réussite d'ailleurs, assez drôle) et malheureusement, des chiens qui parlent (un peu le délire de trop des scénaristes). Mais bon, malgré ces quelques détails, au final, c'est quand même un très bon moment à passer.
Cela partait en Disney Mature ,le temps qui passe avec comme héros un veuf ronchon.Une connivence s'est créée et a disparue quand est arrivé un gros gosse agaçant, un oiseau complètement tarte ,des chiens parlant trés cons.Un Disney qui hélas est parti en vrille et en mièvrerie.Amateurs de la quete du reve version animée:tournez vous vers la Japanimation.(Chihiro,One Piece,les animés du grand Osamu Tezuka )la on vous prendras pas pour des neuneus.
Une émotion rare pour un film d'animation. Ici, on cherche à raconter une histoire, pas à faire les enfants. Un véritable film pour adultes qui, par ses dessins magnifiques, plaira aussi aux enfants. Un vrai drame animé.
Pixar passe par des stades différent mais reste dans le même ton depuis 1995 et le fameux Toy Story, le rachat par Pixar inaugure du bon depuis ‘Cars’ et l’entente cordiale donne des résultats de plus en plus impressionnants graphiquement. Bien entendu, comme tout divertissement signé Pixar ou Disney, il faut se laisser emporter par l’aventure et suivre les personnages principaux dans leurs péripéties même si certains d’entre eux déplaisent. En l’occurrence, le scout Russell n’est pas tellement un garçon des plus vivables dans une telle aventure, du genre tête à claques même. En réalité, et c’est peut-être un parti pris de créer deux personnages anti-héros, ni l’enfant ni le vieillard ne donnent une quelconque empathie et c’est un inconvénient car on a réellement du mal à s’identifier bien que l’aventure soit en elle-même tout à fait passionnante. Notons l’apparition du sang dans certaines scènes : Fredricksen est traduit en justice après avoir frappé un ouvrier, Kévin le dabou a la patte cassée suite à la morsure du Dobermann alpha. Pas mal de mélancolie, de tristesse (la scène d’intro d’une dizaine de minutes avec Carl et Ellie est ultra émouvante), beaucoup de méchanceté et d’ego démesuré dans le caractère de Charles Muntz font de ‘Là-haut’ un film poignant ! Mais laissons le suspense entier… Les apparences ne sont pas ce qu’elles semblent être mais globalement, on en revient toujours au même point : il y a les gentils d’un côté et les méchants de l’autre, qui sont très méchants. Le manichéisme est assumé et l’a toujours été, essentiellement pour plaire aux enfants. Peu de changements dans la morale des histoires Pixar, on attend juste des images encore plus léchées avec des character designs encore plus évolués … évidemment, comme dans tout film d’animation la 3D n’apporte strictement rien.
Là-Haut, Un bol d’air frais qui nous transporte du rire aux larmes.
2009, un vieil homme en apparence acariâtre, se raccroche comme il peut au souvenir d’Ellie, sa défunte femme. En fin de vie et désespéré, sur le point de perdre la maison où réside le souvenir d’une vie heureuse avec Ellie et d’être envoyé en maison de retraite, Carl décide de réaliser le rêve que sa femme et lui avaient en commun sans jamais pouvoir le réaliser (les tracas de la vie quotidienne venant toujours vider leurs économies). Il décide donc de s’envoler pour le bout du monde…avec sa maison! Dans la foulée il embarque par mégarde un jeune scout obèse qui était resté planté sur son pallier. Pour son dixième long-métrage, Pixar se distingue, une fois encore, autant par son niveau scénaristique que de double lecture et réussit toujours à nous surprendre. Après avoir créé un film d’animation quasiment muet avec Wall-E, la firme à la lanterne continu de prendre des risques en abordant un sujet tabou et jusque-là jamais utilisé par les studios d’animations : la mort, ou plutôt la « fin de vie » comme cela est formulé dans le film. Durant les 1h44 de projection, on ne cesse de passer d’une émotion à une autre sans interruption. En effet, dès le premier quart d’heure du film les larmes nous envahissent, je fais référence à la cinématique résumant la vie de Carl et Ellie (je l’ai regardé des dizaines de fois et j’en pleure toujours !).Evidemment, le film possède également des situations des personnages hilarants tel qu’un oiseau rare fou de chocolat ou encore une meute de chiens qui parle stratégie un instant puis, revenant à leurs instincts, chasse un écureuil celui d’après ! Les scènes d’actions sont quant à elles spectaculaires (la course poursuite au-dessus du grand canyon par exemple) mais ne sont cependant jamais trop longues et ne prennent jamais le pas sur la narration. La 3D (Là-Haut est dailleurs le premier Pixar à bénéficier de cette technologie) est donc ici utilisé à bonne escient et n’agit donc pas seulement comme un gadget technologique. La firme emploie dailleurs une métaphore pour montrer que, bien que le film soit très avancé au niveau technologique, elle ne se laissera pas guider par elle, cette métaphore prend sens littéralement dans le film puisque le système de navigation de la maison volante n’est autre qu’une girouette ! De plus, le GPS du jeune scout tombe par la fenêtre à peine eu-t-il le temps de le sortir de sa poche. Le film est donc une prouesse visuelle mais surtout narrative: l’histoire d’un homme qui s’envole pour enfin vivre l’aventure de sa vie mais cette aventure lui permettra surtout de réaliser avec bonheur que la plus belle des aventures fut sa vie passée. Là-Haut est donc un film audacieux de par son sujet mais il possède un autre ingrédient inhérent à tous les Pixar qui permet de faire comprendre le message, aux petits comme aux grands, sans jamais l’alourdir : la tendresse.
Les studios Pixar sont belle et bien les maitres des films d'animations d'aujourd'hui, et le reprouve avec Là-Haut. Le scénario est original, inventif, bouleversant, outre quelque coup de mous une fois le film lancé sur les rails et une fin assez mièvre. La véritable force du film demeure dans ses prouesses techniques, sa magie visuelle, sa poésie, sa réalisation, . On est encore une fois conquit devant ce petit-bijou d’esthétique des studios Pixar, un très bon film d'animation avec une bonne dose d'humour !
"Là-Haut" est avant tout une histoire de relations entre un jeune garçon et un vieil homme. Durant ce film d'animation, on passe du rire aux larmes. L'animation est soignée, les personnages attachants pour un rendu poétique. Cela nous fait oublier que malgré quelques idées farfelues, le scénario reste convenu et sans réelles surprises.