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    Dans la ville de Sylvia
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    23 critiques spectateurs

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    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 février 2024
    La ville de Sylvia, c'est Strasbourg, et Sylvie, c'est une rencontre dont "il" est nostalgique. "Lui", il est dessinateur, et tente de la retrouver, dans les rues, les bars, ou les tramways. Il erre dans un Strasbourg où un surréalisme serein se superpose au charme brut des rues piétonnes, et on devine l'âme en peine qui se dissimule derrière ses airs placides. Un univers sonore uniforme, mais riche de chaos humain, complète un tableau où la vie de tous les jours se mêle à une douce absurdité. Captivant et reposant, j'ai envie de recommander ce film à tous ceux qui disent ne pas apprécier la lenteur au cinéma.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 568 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 juillet 2021
    L'histoire de Dans la ville de Sylvia c'est un homme est à la recherche d'une femme qu'il a rencontrée il y a six ans. Elle s'appelle Sylvia et pour cela il retourne dans la ville de Strasbourg. Le film se déroule sur une période de trois jours. L'homme tout en cherchant dans la ville visite des endroits connus dont nous ne profitons pas il s'assied dans un café observe son environnement. Il écoute les gens les regarde bizarrement les dévisage presque si bien que le public a même l'impression d'être un voyeur comme lui. Et les gens qu'il dévisage ne le remarquent même pas ou l'ignorent et c'est mieux pour eux. Je n'ai pas aimé ce film il n'y a presque aucun dialogue et l'histoire est très lente trop lente et il a eu l'effet d'un très bon somnifère sur moi seul point positif...
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 154 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 juillet 2016
    A Strasbourg, un jeune dessinateur se met à la terrasse du café de l’Ecole d’Art Dramatique et croque les clientes à la terrasse. Il en repère une, la suit dans les rues, la perd puis la retrouve. Elle s’est aperçue de la filature et une première et dernière explication a lieu dans le tram spoiler: : il l’a prise pour Sylvia, jeune femme qu’il avait connue au « Bar des aviateurs » il y a 6 ans. Celle qu’il a suivie n’est là que depuis 1 an…
    Incompréhensible qu’on ait osé présenter ce film à la Mostra de Venise en 2007 ! Pour certains, ce film se caractérise par un "minimalisme narratif qui a pour corollaire une insondable splendeur". Nous sommes d’accord pour le minimalisme : scénario tenant sur un timbre-poste, beaucoup de plans fixes, amplification des bruits de la rue et des conversations, contrebalançant la rareté des dialogues dans la plus grande partie du film ; quant à la splendeur, nous n’avons pas les mêmes critères et on est loin de Venise filmée par Visconti ; à part la silhouette de la cathédrale et quelques vues de l’Ill, il n’y a pas grand-chose qui rappelle Strasbourg ; par contre, on voit des graffitis, des passants anonymes et une clocharde alcoolique. « La nouvelle vague » 50 après ! .
    Matthias T.
    Matthias T.

    44 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mars 2016
    Un film touché par la grâce, une balade dans la ville de Strasbourg à la recherche d'une femme absolument envoûtante. Du grand art !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 octobre 2010
    Des visages, des traits qui attirent notre attention, des silhouettes qui passent, une qui retient notre regard, comme celui du protagoniste. Je revois la scène du bar, où l'on suit différents visages, différentes conversations, avec un carnet de croquis et une bière... ce film a ensoleillé ma journée.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 juillet 2010
    Un film qui ose contempler, magnifiquement lent, un homme à la recherche d'une silhouette.
    Hakim G
    Hakim G

    47 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 octobre 2009
    Dans la ville de Sylvia est d'une grande beautés, sa se regarde joliment mais aucune autres sensations se dégagent.
    Cinephille
    Cinephille

    156 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 octobre 2008
    Strasbourg est une belle ville, il y fait un temps splendide, la population y est très majoritairement composée de jeunes femmes chatain mignonnes à petits seins, le tramway marche bien, je t'aime Laure est écrit sur les murs, au café de l'école d'art dramatique la serveuse est particulièrement maladroite, il y a un clone chatain de Julien Doré qui boit beaucoup de bières et dessine les jeunes femmes chatain mignonnes à petits seins. Voilà tout est dit. Ca dure 1h24, ca n'a pas l'ombre d'un intérêt ni en terme de mise en scène ni en terme d'idées ni en terme d'émotions.
    Post-ado
    Post-ado

    3 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 octobre 2008
    Après la scène d'ouverture, on comprend immédiatement le caractère "cultissime" et "pas donné à tout le monde" de ce film. Dans ce contexte, une page du story board de "plus belle la vie" devient une trilogie de 6h (avec une director's cut de 9h). On cherche donc la touche avance rapide (en imaginant une touche "détection de changement de plan + avance rapide") ... et là j'avoue qu'en avance rapide (x2, puis x4, puis x8 avec saut arrière d'une minute une fois ou deux, si on rate un passage ou il se dit quelque chose) ... et bien on trouve encore le court métrage obtenu un peu long. 3 jours à Strasbourg, pour cet étudiant oisif, contemplatif et obsédé, c'est un bar, quelques rues piétonnes et bouchées et un autre bar et puis les femmes et une demi douzaine de personnages masculins récurrents et péjoratifs. On parle mieux de ce qu'on connait. C'est pour ça que le cinéma reflexif parle de scénaristes, d'écrivains, d'écoles d'art dramatique. A l'évidence, le cosmopolitisme "propre", le pittoresque "non-latin" et le tramway ont fait mouche. Je mets donc une étoile pour permettre à cette entreprise d'obtenir une nouvelle série de subventions espagnoles (abondées, comme il se doit par la ville et la région). Mais qui cherche donc à imposer son amour pour Laura à tout le monde (le caméraman ?). J'aimerais revoir cette oeuvre majeure (s'il en est) au cinéma VOX un après-midi de mai ... avec peut-être un sac de riz ?
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 octobre 2008
    Pour aller visiter la ville de Sylvia, il faut se préparer psychologiquement à passer un moment lent (j'ai pas dit long), très lent.
    Des plans fixes qui égrènent les secondes, des attentes sur des personnages figurants, quelques très rares dialogues et un temps qui nous transporte en vacances.
    C'est une balade loin du stress ou de la vitesse de la vie moderne, il faut donc accepter de prendre son temps pour s'arrêter observer comme le fait le personnage principal.
    Il est vrai cependant que l'observation Strasbourgeoise n'est pas des plus fidèle à la réalité de la ville, Jose Luis Guerin nous a même inventé des lignes de tram qui n'ont jamais existé, mais si vous ne connaissez pas la ville, qu'importe.
    La ville de Sylvia est aussi une expérience cinématographique en dehors de toutes autres que l'on peut vraiment détester, comme toutes les nouveautés.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 septembre 2010
    Le cinéma aime à réduire la femme, être-ange étrange, au rang d'objet pour mieux fétichiser et soumettre au désir du spectateur masculin. Juan Luis Guerin, dans les rhizomes romanesques et baroques de Strasbourg, met en scène la poursuite d'un éphèbe dessinateur sur la trace d'une femme, Sylvia, qu'il a perdu six ans plus tôt après l'avoir aimé et en avoir conservé le précieux souvenir. «En la ciudad de Sylvia» (Espagne, 2008) étire ses séquences dans de longs tableaux académiques qui invoquent l'esthétique surannée de Sir Thomas Lawrence et James Tibbot. La femme (toutes les femmes), objet de contemplation et, en l'occurrence, sujet de vide, attire et attise chacun des regards du dessinateur, parcourt les rues de sa silhouette gracile et embaume les lieux de son charme incandescent. La femme : représentation spontanée du non-être au profit de son affect pur. Désir, tentation, souvenir, elle est tout à la fois pour n'être plus que la figure pompière d'un académisme furieux qui, dans la stagnation du temps rappelle les canons de l'époque, encore, où l'art ne se concevait qu'en fonction du mouvement. L'acuité des bruits et la finesse des images rend quasi-tangibles les moindres bruissements du film. Guerin tâtonne pour donner la faible impression d'une présence, d'un érotisme charnel qui vise à émettre la fugace et futile sensation d'une réalité émouvante. Posé en amont, harmonisé dans un scrupuleux respect des règles, les signes de Beau qui composent «En la ciudad de Sylvia» n'ont plus rien d'esthétique puisqu'ils se perdent dans un amalgame de viscères romanesques où les ombres côtoient la plus pâle clarté. Esthétique quiète, comme heureuse de trop d'harmonie, le régime d'expression du film rejoint une pictorialité que même le cinéma dit «primitif» n'a pas osé. D'autant plus que les référents picturaux sont ceux d'un vieux conformisme. Guerin, cherchant le temps perdu d'un amour dissipé, trouve la morne teneur des déambulations vaniteuses.
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 665 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 octobre 2008
    Mystérieux récit contemplatif sur les déambulations d'un dessinateur dans les rues de Strasbourg. Sans doute le projet tient-il davantage du court métrage étiré mais on suit sans ennui ce film minimaliste. Présence prenante de la charismatique Pilar López de Ayala.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 septembre 2008
    Un des souvenirs que je garde de ce film ? Le fou-rire d'anthologie que j'ai piqué au bout de 10 minutes après le début du film, dans une salle pleine et silencieuse. Pourquoi? Parce que les 10 premières minutes sont filmées sur le même plan et il ne se passe ... strictement rien. Et il ne se passe pas beaucoup plus de chose dans le reste du film... J'avoue que je suis allée le voir en tant que Strasbourgeoise , et pour suivre le réalisateur dans sa ballade du centre ville. La ballade tient en fait plus de la télétransportation que du tourisme... le montage est complètement incohérent (les personnages passent d'une rue à l'autre... et en même temps d'un bout à l'autre de la ville). Tout comme la scène filmée dans le tram, où j'ai regardé le paysage qui défilait, en fait 4 fois le même en 15 minutes et pas toujours dans l'ordre :-/ dommage, surtout quand il nous est précisé que le réalisateur tire ce film de son expérience personnelle et qu'il connaissait donc la ville de Strasbourg... J'ai été déçue, surtout que labande-annonce m'avait bien donné envie !
    Erik H
    Erik H

    11 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 septembre 2008
    Le néant, le vide, l'ennui le plus absolu. 1h20 de bâillements. Il ne se passe RIEN... mais alors absolument RIEN. ce film vous donne des envies de suicide. 5 lignes de dialogues surjoués et c'est tout. Des plans interminables à mourir d'ennui. La seule raison qui fait que je suis resté jusqu'au bout de ce navet intersidéral c'est que je suis strasbourgeois et que le film a été tourné à Strasbourg... Je plains tous ceux qui ont dépensé de l'argent pour une bouse pareille, heureusement que j'ai la carte illimité !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 septembre 2008
    Ce film tient d'un petit miracle. Le cinéma contemporain, lorsqu'il récuse la dramaturgie, la narration, au moins dans leurs codes habituels, finit par prendre la pose à force d'obscurité et d'hermétisme, à force d'académisme du cinéma d'auteur. Ici tout est limpide, lumineux, dynamique comme on parle de celle des fluides. "L'histoire" tient sur un carnet de croquis : un jeune homme regarde des jeunes femmes puis en suit une, qu'il croit reconnaître. Un jeune homme cherche sans doute l'ame soeur. Mais la beauté du cinéma est convoquée pour faire vivre pleinement ce fil léger. La beauté du cinéma dans ce qu'elle a de plus ténue et de si juste : la perception, la recherche des sensations (la lumière du soleil, le passage d'un tramway, le bruit des pas), la quête d'un visage. Ce qui est de vraiment chouette ici c'est que le film ne se drape de rien d'autre que de la quête du personnage, il n'essaie pas d'être supérieur à son spectateur, il se donne avec humilité et orgueil. Sans oublier une vraie touche d'humour.
    Le film peut sans doute agacer (j'étais du reste méfiant) mais il emporte, me semble-t-il, pleinement le spectateur qui se laisse emmener en promenade par la justesse de ses moyens, la finesse de ses acteurs, la vivacité de son montage et cette manière si légère de ne paraitre de rien, alors que la construction est réelle. Bref, emballant.
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