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    Dans la ville de Sylvia
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    Nelly M.
    Nelly M.

    96 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2008
    Découvert au festival espagnol nantais de mars 2008. Le plus difficile à supporter résiderait dans les longueurs inutiles. Le plus accrocheur reste ce magnifique physique de l'acteur masculin auquel j'ai pu m'identifier, car son expression ne sonne pas du tout creux (regard intelligent, profond), sa quête tient en haleine. Jeune évaporé, qui s'inscrit dans cet entêtement amoureux qu'on affiche parfois adolescent(e), névrose alimentée par les fantasmes entretenus et qui fait se décliner les partenaires comme autant de modèles féminins à immortaliser sur papier. Ballet esthétique de silhouettes (les jeunes filles sont splendides). Désir de tester son endurance au prétexte d'un souvenir précieux. Jeux de regard (du peintre ou du photographe ici plus que du mâle). Délire de l'assaut sans cesse reporté pour préserver l'enchantement. Volonté de se diluer dans l'extase obsessionnelle. Les esthètes peuvent raffoler de cette poursuite du fugace, dommage qu'il y ait ce brin de maniérisme... Une vacuité strasbourgeoise savamment orchestrée par le "plus que Rohmer" espagnol. J'ai donc tenu toute la séance grâce au jeune Apollon... L'issue vous remet un peu dans le circuit du réel, il importe d'avoir beaucoup gambergé soi-même par ennui (pensionnat, longue maladie)... Envoûte, endort, peut faire ronchonner ou carrément hurler !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 septembre 2008
    C'est ma prémière critique, juste pour eviter que quelqu'un d'autre fasse ma même erreur... c'est le film le plus nul que j'ai jamais vu
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 septembre 2008
    Il y a deux façons de voir "Dans la ville de Sylvia" : la première est d'observer, et avec quel ennui, la version qui nous est proposée, c'est-à-dire un assemblage de fantasmes quotidiens, de perversité et dénudement intérieur. Dans ce cas, le film dure 1h20 et est tellement vide que le temps finit par passer rapidement. On se dit qu'il y a quand même quelquechose d'admirable dans cette proposition prisonnière de son propre vide. En voulant révolutionner le cinéma, en rassemblant les gestes et les regards au centre d'un langage artistique commun et éternel, Jose Luis Guerin colle, comme des post-its disposés en désordre sur un frigo, des espèces de fragments qui ne veulent rien dire, un puzzle dont chaque pièce aurait été machouillée par le néant qui l'entoure. Un puzzle qui, au final, s'il était permis de pouvoir le reformer, donnerait encore une forme abstraite, désordonnée, non-sensesque. Mais heureusement, il y a une deuxième lecture du film qui permet une évasion intemporelle. Il est à préciser que cette différente vision n'est possible qu'en dormant. Avec "En avant, jeunesse!", "Dans la ville de Sylvia gagne aisément son ticket pour les pires tortures de l'année. Pire que de rater quelquechose, un plan, une séquence, un chapitre (ce qui implique une idée, aussi infime soit-elle, de la réussite finale, suivie d'un effort), pire que d'échouer dans le ridicule, ce cinéaste espagnol se sert du rien (pas d'histoire, pas de montage, pas de mise en scène, rien) comme argument de révolution artistique. En cela, "Dans la ville de Sylvia" est jumeau au film de Pedro Costa, dans cette représentation archi-ennuyeuse et incompréhensible de la vie quotidienne, par fragments décousus, délabrés, moches, interminables. Ils sont même siamois dans leur finalité prétentieuse et maligne de défaire l'accroche d'un cinéma populaire, engagé pour tous, et l'emmener dans une radicalité malvenue, tellement extrême et, au fond, mielleuse, qu'elle oublie que l'image reste avant la transmi
    fornasetti
    fornasetti

    2 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 septembre 2008
    film ennuyeux, maniéré, poussiéreux, "qui se la pète". Aucune réelle inventivité. Le comédien est insupportable à la limite du ridicule. Son jeu est tout simplement "vieux jeu"... on se demande si la réalisateur ne le filme pas "amoureusement" ...Film qui se veut une expérience esthétique dixit le dossier de presse??????? 2 scènes néanmoins sauvent le film : celle dans le bar, la nuit et la toute fin, hypnotique sans qu'on n'ait vu rien venir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 septembre 2008
    Un superbe film et un véritable cinéaste à découvrir !
    antipop25
    antipop25

    5 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 septembre 2008
    Je n'avais rien contre l'idée, j'étais plutôt curieux de voir comment le réalisateur allait pouvoir s'en sortir. La bande annonce était aguichante, bref allons voir le film. Laissons-nous aller, restons contemplatif devant ces plans longs de visages en pleines conversations, plongés dans leurs pensées. Bien...Et alors...Et alors rien. On commence à se lasser de ce beau rêveur contemplant ses belles strasbourgeoises, observant, penchant la tête et croquant les beaux visages dans son carnet. Oui, il faut bien l'avouer, on se focalise essentiellement sur les belles, le café du conservatoire en étant rempli. Après tout, pourquoi pas, il est jeune, beau également et n'a pas de raison de regarder le commun des mortels. Sauf que, lorsque cela arrive, tout ces braves gens font la gueule, boitent, picolent, s'ennuient. Cela tranche franchement avec ses belles jeunes femmes au sourire ultrabrite. Enfin, suivons-le quand même suivre une belle sortie tout droit de son passé et déambulons dans les rues. L'abordera-t'il ou non, telle est la question. Poursuite maladroite (il l'est, comme tout lunaire digne de ce nom), je la perd, ouf je la retrouve et enfin, oui, j'ose l'accoster et là je ne vous dit pas ce qu'il se passe, vous verrez par vous-même ou non. Toujours est-il que les 10 pauvres lignes de dialogues du films sont lamentables et jouées d'une façon qui l'est tout autant. J'hésitais jusqu'alors sur mon jugement malgré l'aspect par trop caricatural du film mais ça a été pour moi la goutte de trop. Nous replongerons ensuite dans la quête du passé à travers la ville pour n'aboutir à rien je vous rassure. Nous sommes en plein dans un film d'artiste qui se prend pour un artiste, avec tous les poncifs du genre. Je vous conseillerais donc plutôt de vous assoir à la terrasse d'un café, de prendre le temps d'observer, armé d'un carnet à dessin ou non, de déambuler dans les rues à votre rythme et de rêver, vous-même.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 septembre 2008
    C'est hyper bien.
    traversay1
    traversay1

    3 579 abonnés 4 864 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2008
    Un gars, une ville. Lui, c'est un jeune type rêveur qui passe son temps à "croquer" les femmes sur son carnet à dessins. La cité, c'est Strasbourg mais ce pourrait être n'importe où ailleurs, pourvu qu'il y ait de la vie, des gens, des regards, des sourires, des attentes... Dans la ville de Sylvia va à l'encontre des codes du cinéma d'aujourd'hui : pas d'histoire, pas d'action, rien ne s'y passe. Davantage l'oeuvre d'un peintre impressionniste, sans doute, que d'un cinéaste. Ce pourrait être d'un ennui abyssal mais c'est sans compter le talent de Jose Luis Guerin à composer des tableaux d'une grâce infinie, tout entiers dédiés à la beauté des femmes, toutes les femmes. Poétique, hypnotique, sensuel, ce film conduit à un trouble somnambule.
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