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    Dans la ville de Sylvia
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    23 critiques spectateurs

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    Cinephille
    Cinephille

    153 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 octobre 2008
    Strasbourg est une belle ville, il y fait un temps splendide, la population y est très majoritairement composée de jeunes femmes chatain mignonnes à petits seins, le tramway marche bien, je t'aime Laure est écrit sur les murs, au café de l'école d'art dramatique la serveuse est particulièrement maladroite, il y a un clone chatain de Julien Doré qui boit beaucoup de bières et dessine les jeunes femmes chatain mignonnes à petits seins. Voilà tout est dit. Ca dure 1h24, ca n'a pas l'ombre d'un intérêt ni en terme de mise en scène ni en terme d'idées ni en terme d'émotions.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 juillet 2010
    Un film qui ose contempler, magnifiquement lent, un homme à la recherche d'une silhouette.
    norman06
    norman06

    343 abonnés 1 659 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 octobre 2008
    Mystérieux récit contemplatif sur les déambulations d'un dessinateur dans les rues de Strasbourg. Sans doute le projet tient-il davantage du court métrage étiré mais on suit sans ennui ce film minimaliste. Présence prenante de la charismatique Pilar López de Ayala.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 septembre 2008
    Ce film tient d'un petit miracle. Le cinéma contemporain, lorsqu'il récuse la dramaturgie, la narration, au moins dans leurs codes habituels, finit par prendre la pose à force d'obscurité et d'hermétisme, à force d'académisme du cinéma d'auteur. Ici tout est limpide, lumineux, dynamique comme on parle de celle des fluides. "L'histoire" tient sur un carnet de croquis : un jeune homme regarde des jeunes femmes puis en suit une, qu'il croit reconnaître. Un jeune homme cherche sans doute l'ame soeur. Mais la beauté du cinéma est convoquée pour faire vivre pleinement ce fil léger. La beauté du cinéma dans ce qu'elle a de plus ténue et de si juste : la perception, la recherche des sensations (la lumière du soleil, le passage d'un tramway, le bruit des pas), la quête d'un visage. Ce qui est de vraiment chouette ici c'est que le film ne se drape de rien d'autre que de la quête du personnage, il n'essaie pas d'être supérieur à son spectateur, il se donne avec humilité et orgueil. Sans oublier une vraie touche d'humour.
    Le film peut sans doute agacer (j'étais du reste méfiant) mais il emporte, me semble-t-il, pleinement le spectateur qui se laisse emmener en promenade par la justesse de ses moyens, la finesse de ses acteurs, la vivacité de son montage et cette manière si légère de ne paraitre de rien, alors que la construction est réelle. Bref, emballant.
    Hakim G
    Hakim G

    47 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 octobre 2009
    Dans la ville de Sylvia est d'une grande beautés, sa se regarde joliment mais aucune autres sensations se dégagent.
    traversay1
    traversay1

    3 531 abonnés 4 818 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2008
    Un gars, une ville. Lui, c'est un jeune type rêveur qui passe son temps à "croquer" les femmes sur son carnet à dessins. La cité, c'est Strasbourg mais ce pourrait être n'importe où ailleurs, pourvu qu'il y ait de la vie, des gens, des regards, des sourires, des attentes... Dans la ville de Sylvia va à l'encontre des codes du cinéma d'aujourd'hui : pas d'histoire, pas d'action, rien ne s'y passe. Davantage l'oeuvre d'un peintre impressionniste, sans doute, que d'un cinéaste. Ce pourrait être d'un ennui abyssal mais c'est sans compter le talent de Jose Luis Guerin à composer des tableaux d'une grâce infinie, tout entiers dédiés à la beauté des femmes, toutes les femmes. Poétique, hypnotique, sensuel, ce film conduit à un trouble somnambule.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    50 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 juillet 2016
    A Strasbourg, un jeune dessinateur se met à la terrasse du café de l’Ecole d’Art Dramatique et croque les clientes à la terrasse. Il en repère une, la suit dans les rues, la perd puis la retrouve. Elle s’est aperçue de la filature et une première et dernière explication a lieu dans le tram spoiler: : il l’a prise pour Sylvia, jeune femme qu’il avait connue au « Bar des aviateurs » il y a 6 ans. Celle qu’il a suivie n’est là que depuis 1 an…
    Incompréhensible qu’on ait osé présenter ce film à la Mostra de Venise en 2007 ! Pour certains, ce film se caractérise par un "minimalisme narratif qui a pour corollaire une insondable splendeur". Nous sommes d’accord pour le minimalisme : scénario tenant sur un timbre-poste, beaucoup de plans fixes, amplification des bruits de la rue et des conversations, contrebalançant la rareté des dialogues dans la plus grande partie du film ; quant à la splendeur, nous n’avons pas les mêmes critères et on est loin de Venise filmée par Visconti ; à part la silhouette de la cathédrale et quelques vues de l’Ill, il n’y a pas grand-chose qui rappelle Strasbourg ; par contre, on voit des graffitis, des passants anonymes et une clocharde alcoolique. « La nouvelle vague » 50 après ! .
    Matthias T.
    Matthias T.

    43 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mars 2016
    Un film touché par la grâce, une balade dans la ville de Strasbourg à la recherche d'une femme absolument envoûtante. Du grand art !
    cristal
    cristal

    176 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 septembre 2008
    Il y a deux façons de voir "Dans la ville de Sylvia" : la première est d'observer, et avec quel ennui, la version qui nous est proposée, c'est-à-dire un assemblage de fantasmes quotidiens, de perversité et dénudement intérieur. Dans ce cas, le film dure 1h20 et est tellement vide que le temps finit par passer rapidement. On se dit qu'il y a quand même quelquechose d'admirable dans cette proposition prisonnière de son propre vide. En voulant révolutionner le cinéma, en rassemblant les gestes et les regards au centre d'un langage artistique commun et éternel, Jose Luis Guerin colle, comme des post-its disposés en désordre sur un frigo, des espèces de fragments qui ne veulent rien dire, un puzzle dont chaque pièce aurait été machouillée par le néant qui l'entoure. Un puzzle qui, au final, s'il était permis de pouvoir le reformer, donnerait encore une forme abstraite, désordonnée, non-sensesque. Mais heureusement, il y a une deuxième lecture du film qui permet une évasion intemporelle. Il est à préciser que cette différente vision n'est possible qu'en dormant. Avec "En avant, jeunesse!", "Dans la ville de Sylvia gagne aisément son ticket pour les pires tortures de l'année. Pire que de rater quelquechose, un plan, une séquence, un chapitre (ce qui implique une idée, aussi infime soit-elle, de la réussite finale, suivie d'un effort), pire que d'échouer dans le ridicule, ce cinéaste espagnol se sert du rien (pas d'histoire, pas de montage, pas de mise en scène, rien) comme argument de révolution artistique. En cela, "Dans la ville de Sylvia" est jumeau au film de Pedro Costa, dans cette représentation archi-ennuyeuse et incompréhensible de la vie quotidienne, par fragments décousus, délabrés, moches, interminables. Ils sont même siamois dans leur finalité prétentieuse et maligne de défaire l'accroche d'un cinéma populaire, engagé pour tous, et l'emmener dans une radicalité malvenue, tellement extrême et, au fond, mielleuse, qu'elle oublie que l'image reste avant la transmi
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 octobre 2008
    Pour aller visiter la ville de Sylvia, il faut se préparer psychologiquement à passer un moment lent (j'ai pas dit long), très lent.
    Des plans fixes qui égrènent les secondes, des attentes sur des personnages figurants, quelques très rares dialogues et un temps qui nous transporte en vacances.
    C'est une balade loin du stress ou de la vitesse de la vie moderne, il faut donc accepter de prendre son temps pour s'arrêter observer comme le fait le personnage principal.
    Il est vrai cependant que l'observation Strasbourgeoise n'est pas des plus fidèle à la réalité de la ville, Jose Luis Guerin nous a même inventé des lignes de tram qui n'ont jamais existé, mais si vous ne connaissez pas la ville, qu'importe.
    La ville de Sylvia est aussi une expérience cinématographique en dehors de toutes autres que l'on peut vraiment détester, comme toutes les nouveautés.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    118 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 février 2024
    La ville de Sylvia, c'est Strasbourg, et Sylvie, c'est une rencontre dont "il" est nostalgique. "Lui", il est dessinateur, et tente de la retrouver, dans les rues, les bars, ou les tramways. Il erre dans un Strasbourg où un surréalisme serein se superpose au charme brut des rues piétonnes, et on devine l'âme en peine qui se dissimule derrière ses airs placides. Un univers sonore uniforme, mais riche de chaos humain, complète un tableau où la vie de tous les jours se mêle à une douce absurdité. Captivant et reposant, j'ai envie de recommander ce film à tous ceux qui disent ne pas apprécier la lenteur au cinéma.
    Nelly M.
    Nelly M.

    93 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2008
    Découvert au festival espagnol nantais de mars 2008. Le plus difficile à supporter résiderait dans les longueurs inutiles. Le plus accrocheur reste ce magnifique physique de l'acteur masculin auquel j'ai pu m'identifier, car son expression ne sonne pas du tout creux (regard intelligent, profond), sa quête tient en haleine. Jeune évaporé, qui s'inscrit dans cet entêtement amoureux qu'on affiche parfois adolescent(e), névrose alimentée par les fantasmes entretenus et qui fait se décliner les partenaires comme autant de modèles féminins à immortaliser sur papier. Ballet esthétique de silhouettes (les jeunes filles sont splendides). Désir de tester son endurance au prétexte d'un souvenir précieux. Jeux de regard (du peintre ou du photographe ici plus que du mâle). Délire de l'assaut sans cesse reporté pour préserver l'enchantement. Volonté de se diluer dans l'extase obsessionnelle. Les esthètes peuvent raffoler de cette poursuite du fugace, dommage qu'il y ait ce brin de maniérisme... Une vacuité strasbourgeoise savamment orchestrée par le "plus que Rohmer" espagnol. J'ai donc tenu toute la séance grâce au jeune Apollon... L'issue vous remet un peu dans le circuit du réel, il importe d'avoir beaucoup gambergé soi-même par ennui (pensionnat, longue maladie)... Envoûte, endort, peut faire ronchonner ou carrément hurler !
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    235 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 septembre 2010
    Le cinéma aime à réduire la femme, être-ange étrange, au rang d'objet pour mieux fétichiser et soumettre au désir du spectateur masculin. Juan Luis Guerin, dans les rhizomes romanesques et baroques de Strasbourg, met en scène la poursuite d'un éphèbe dessinateur sur la trace d'une femme, Sylvia, qu'il a perdu six ans plus tôt après l'avoir aimé et en avoir conservé le précieux souvenir. «En la ciudad de Sylvia» (Espagne, 2008) étire ses séquences dans de longs tableaux académiques qui invoquent l'esthétique surannée de Sir Thomas Lawrence et James Tibbot. La femme (toutes les femmes), objet de contemplation et, en l'occurrence, sujet de vide, attire et attise chacun des regards du dessinateur, parcourt les rues de sa silhouette gracile et embaume les lieux de son charme incandescent. La femme : représentation spontanée du non-être au profit de son affect pur. Désir, tentation, souvenir, elle est tout à la fois pour n'être plus que la figure pompière d'un académisme furieux qui, dans la stagnation du temps rappelle les canons de l'époque, encore, où l'art ne se concevait qu'en fonction du mouvement. L'acuité des bruits et la finesse des images rend quasi-tangibles les moindres bruissements du film. Guerin tâtonne pour donner la faible impression d'une présence, d'un érotisme charnel qui vise à émettre la fugace et futile sensation d'une réalité émouvante. Posé en amont, harmonisé dans un scrupuleux respect des règles, les signes de Beau qui composent «En la ciudad de Sylvia» n'ont plus rien d'esthétique puisqu'ils se perdent dans un amalgame de viscères romanesques où les ombres côtoient la plus pâle clarté. Esthétique quiète, comme heureuse de trop d'harmonie, le régime d'expression du film rejoint une pictorialité que même le cinéma dit «primitif» n'a pas osé. D'autant plus que les référents picturaux sont ceux d'un vieux conformisme. Guerin, cherchant le temps perdu d'un amour dissipé, trouve la morne teneur des déambulations vaniteuses.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 459 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 juillet 2021
    L'histoire de Dans la ville de Sylvia c'est un homme est à la recherche d'une femme qu'il a rencontrée il y a six ans. Elle s'appelle Sylvia et pour cela il retourne dans la ville de Strasbourg. Le film se déroule sur une période de trois jours. L'homme tout en cherchant dans la ville visite des endroits connus dont nous ne profitons pas il s'assied dans un café observe son environnement. Il écoute les gens les regarde bizarrement les dévisage presque si bien que le public a même l'impression d'être un voyeur comme lui. Et les gens qu'il dévisage ne le remarquent même pas ou l'ignorent et c'est mieux pour eux. Je n'ai pas aimé ce film il n'y a presque aucun dialogue et l'histoire est très lente trop lente et il a eu l'effet d'un très bon somnifère sur moi seul point positif...
    Post-ado
    Post-ado

    3 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 octobre 2008
    Après la scène d'ouverture, on comprend immédiatement le caractère "cultissime" et "pas donné à tout le monde" de ce film. Dans ce contexte, une page du story board de "plus belle la vie" devient une trilogie de 6h (avec une director's cut de 9h). On cherche donc la touche avance rapide (en imaginant une touche "détection de changement de plan + avance rapide") ... et là j'avoue qu'en avance rapide (x2, puis x4, puis x8 avec saut arrière d'une minute une fois ou deux, si on rate un passage ou il se dit quelque chose) ... et bien on trouve encore le court métrage obtenu un peu long. 3 jours à Strasbourg, pour cet étudiant oisif, contemplatif et obsédé, c'est un bar, quelques rues piétonnes et bouchées et un autre bar et puis les femmes et une demi douzaine de personnages masculins récurrents et péjoratifs. On parle mieux de ce qu'on connait. C'est pour ça que le cinéma reflexif parle de scénaristes, d'écrivains, d'écoles d'art dramatique. A l'évidence, le cosmopolitisme "propre", le pittoresque "non-latin" et le tramway ont fait mouche. Je mets donc une étoile pour permettre à cette entreprise d'obtenir une nouvelle série de subventions espagnoles (abondées, comme il se doit par la ville et la région). Mais qui cherche donc à imposer son amour pour Laura à tout le monde (le caméraman ?). J'aimerais revoir cette oeuvre majeure (s'il en est) au cinéma VOX un après-midi de mai ... avec peut-être un sac de riz ?
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