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    Échec à Borgia
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    9 critiques spectateurs

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    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    5 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2022
    Au début du XVIème siècle, les aventures d'un capitaine de Cesar Borgia qui est envoyé pour espionner un duché qu'il convoite (c'est l'époque des guerres entre duchés). Le capitaine est interprété par Tyrone Power, qui d’abord sert son prince, Orson Welles en Cesar Borgia, puis se retournera contre lui. Orson Welles se délecte de son personnage, charmeur, calculateur, perfide, cruel, machiavélique. Tyrone Power joue le personnage qui s'avère avoir une certaine moralité et sensibilité envers la faussement diaphane Wanda Hendrix (visage d'ange, mais volonté de fer). Ce qui contrariera Orson Welles qui en sera d'autant plus intraitable. Cela est d'ailleurs une des qualités du scénario et de l'interprétation de Tyrone Power: il est avec le méchant Orson Welles pendant la première moitié du film, alors que la duplicité de Cesar Borgia est vite établie, et le spectateur est un peu surpris de voir le gentil Tyrone Power avec le méchant. Mais il évoluera, comme tout bon personnage.
    Le scénario est passionnant et le film, malgré son noir et blanc, est superbe, avec des décors naturels (le film a été tourné en Italie) ou des lieux réels pour des intérieurs fastueux ou impressionnants. Il faut reconnaître que nous nous sommes lancés dans le film un peu dubitatif, mais il ne lâche plus le spectateur jusqu'à la fin. Un classicisme certain qui reste passionnant.
    Les normes d'habillement des hommes à cette époque, pour les nantis, étaient des shorts et des collants.Très particulier...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 140 abonnés 4 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 août 2020
    La collaboration entre Henry King et Tyrone Power aura été l’une des plus fructueuses de l’âge d’or d’Hollywood à l’image de celles entre John Ford et John Wayne, Michael Curtiz et Errol Flynn ou encore celle entre John Huston et Humphrey Bogart. Exclusivement sous l’égide de la 20th Century Fox, elle se sera étendue sur vingt ans et onze films. Les films en costumes y auront été majoritaires, Tyrone Power ayant été dès ses débuts employé pour faire concurrence au bondissant Errol Flynn, sous contrat à la Warner. « Echec à Borgia » , huitième de la série est sans doute l’un des plus intéressant du duo. En 1948, la Fox acquière les droits d’une nouvelle de Samuel Shellabarger (« Prince of foxes »), best seller de 1947. Deux ans auparavant, une autre nouvelle de Shellabarger, spécialisé dans le roman historique avait déjà été adaptée pour donner « Le capitaine de Castille » du même Henry King avec déjà Tyrone Power dans le rôle principal. Le film avait été salué par la critique notamment pour la flamboyance de sa mise en scène et de son Technicolor. Mais son budget imposant ne lui avait pas permis de rentrer dans ses frais. Sans doute pour cette raison, «Echec à Borgia » sera tourné en noir et blanc et en extérieurs sans que cela ne nuise en aucune façon à sa qualité. De son côté, Tyrone Power aborde un virage dans sa carrière. Descendant d’une lignée d’acteurs de théâtre anglais dont son père Tyrone Power Sr .(qui a joué sous la direction d’Henry King en 1923), l’acteur a pour ambition depuis le début de sa carrière d’aborder des rôles plus complexes où son physique avantageux ne sera pas systématiquement mis en avant. C’est dans cet état d’esprit qu’il a contraint en 1947, Darryl Zanuck à accepter de le voir tourner « Le charlatan » sous la direction d’Edmund Goulding, film sombre narrant la déchéance d’un bonimenteur de foire sans scrupule. Conséquence possible de sa frustration, alors qu’il n’a que 35 ans ,le visage d’ange de Tyrone Power qui a fait sa réputation commence imperceptiblement à accuser les assauts d’une vie dissolue menée sur les hauteurs d’Hollywood. Dans le rôle d’Andrea Orsini, aventurier à la main du redoutable Cesare Borgia, prince italien assoiffé de pouvoir ayant servi de référence à Machiavel pour la rédaction du « Prince », il tient la dragée haute à Orson Welles qui incarne avec toute l’onctuosité perfide requise celui qui entendait mettre toute l’Italie à ses pieds en commençant par la région de Romagne. spoiler: Orsini, petit brigand sorti du ruisseau rongé par l’ambition usant et abusant de son charme et de son entregent, finira par se repentir en tombant admiratif devant la rectitude du Comte Verano (Felix Aylmer) et de sa fille Camilla (Wenda Hendrix) que Borgia l’a chargé de destituer. Tyrone Power porte désormais en lui tous les ingrédients lui permettant d’incarner avec subtilité les deux faces du personnage
    . On suit donc avec intérêt cet entrelacs d’intrigues qui nous rappelle que la politique ressemble à une partie d’échecs aux règles très élastiques. On se délecte aussi des apparitions facétieuses d’un Orson Welles en très grande forme, très bien secondé dans le registre de la rouerie espiègle par Everett Sloane qui incarne un traître de premier choix. Le tout est très solidement orchestré par Henry King qui tire le meilleur parti du noir et blanc imposé par la production tout comme des décors extérieurs de la petite république de Saint Marin. Le film qui joue essentiellement sur les ressorts psychologiques des personnages n’oublie pas pour autant de fournir ses moments de bravoure et d’action. Un mélange délicieux qui fait d’ « Echec à Borgia » un travail de très haute tenue à réévaluer dans les très denses filmographies d’Henry King et de Tyrone Power.
    this is my movies
    this is my movies

    682 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2019
    Fructueuse collaboration que celle entre Tyrone Power et le réalisateur Henry King au sein de la Fox. Celle que j'ai visionnée est la 8ème (sur un total de 11 entre 1936 et 1957), c'est par ailleurs King qui propulsa Power sur le devant de la scène) et relate donc, dans un contexte historique bien réel, les aventures d'un gentilhomme à la cour de Cesare Borgia (ici campé par Orson Welles, alors en quête d'un gros cachet pour terminer son "Othello", dont le tournage s'étala sur trois ans. On devine sans peine également que Welles n'a pas dû s'attarder plus d'une semaine sur le tournage au vu de son faible temps de présence). Power est comme toujours très à l'aise devant la caméra du cinéaste, qui mène son récit avec un certain sens du rythme, fournissant aussi à l'occasion quelques séquences mouvementées parfaitement filmées, et bien entendu, l'inévitable romance entre le beau gentilhomme et une belle héritière (ici campée par Wanda Hendrix). Sans surprise mais pas désagréable du tout, un film de cape et d'épées assez convenu certes, mais avec de beaux costumes, un tournage en décors naturels appréciable et des personnages solidement campés. Du divertissement de facture classique mais très bien fait. Je n'en demandais pas plus ! D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 092 abonnés 5 038 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2018
    Quelle richesse dans les décors et les costumes luxueux. Il y a aussi beaucoup de poésie dans les doutes d’Orsini. Leur relation, un peu fleur bleue au début, devient objet de passion avec la peinture.
    Orsini peint les choses telles qu’elles devraient être et non telles qu’elles sont!!
    Le film devient de plus en plus intéressant avec le revirement, le bannissement, la vengeance.
    Très bien.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 juillet 2014
    Une fiction de cape et d'épée aux dialogues riches et au scénario travaillé. L'ensemble est assez réussi pour l'époque malgré quelques passages nettement plus faibles.
    loulou451
    loulou451

    114 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 décembre 2009
    Un film génial de bout en bout, brillant, intelligent et interprété magistralement par deux monstres sacrés du cinéma américain, Tyrone Power, magique Andréa Orsini, et Orson Welles, exceptionnel une fois encore dans la peau de Borgia. Que dire encore des scènes extérieures, magistrales elles aussi, des plans caméras d'une rare beauté, comme si King, impressionné par le génie de Welles donnaient au cinéma ce qu'il avait de meilleur. De loin, son meilleur film. Un ovni dans sa carrière.
    Plume231
    Plume231

    3 811 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 août 2009
    Un superbe film d'aventure sur fond de Renaissance qui contient suffisamment de rebondissements, de traîtres, de faux-traîtres et de personnages consistants pour maintenir l'intérêt du spectateur pendant toute la durée du film. Tyrone Power est excellent en héros ambitieux puis intègre et Orson Welles génial dans le rôle de l'ignoble César Borgia. De plus, pour le plaisir de l'oeil du spectateur, le film a été tourné aussi bien extérieurement qu'intérieurement dans de somptueux décors naturels chargés d'histoire. La photographie en noir et blanc est belle, la réalisation d'Henty King sobre et efficace. Donc, une très bon moment à passer en perspective.
    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    20 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le film se passe pendant la Renaissance et relate les aventures d'Orsini (Tyrone Power), un ambassadeur qui travaille pour le perfide et expansionniste Cesare Borgia (Orson Welles, remarquable). Alors qu'il est envoyé dans une province montagneuse pour s'emparer du pouvoir grâce à des subterfuges, il retourne sa veste au contact de la bonté du souverain de la place et de sa fille. Il décide finalement de se battre avec lui contre les troupes de Borgia. Plein de retournements de situations, de fausses traitrises (remarquable scène avec Everett Sloane), de batailles et de paysages (le film a été tourné en Italie), Echec à Borgia mérite de figurer parmi les réussites du réalisateur.
    Caine78
    Caine78

    6 569 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2010
    Un bon film d'aventures. Même si il n'y a pas énormément d'action, on suit toujours ce film sans ennui grace a une belle mise en scène et des acteurs de qualité, notamment Orson Welles, excellent en Borgia.
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