5,0
Publiée le 21 septembre 2012
L'an 01, un film situationniste qui réuni une belle brochette de copains.
Un film inclassable. Fait de bric et de broc. Complètement zazou.
Dadaïste, Génial. Étonnant.
Une bouffée d’oxygène et de décontraction.
On y reconnaîtra des tas d'acteurs ou journalistes connus.
4,0
Publiée le 26 janvier 2016
Au delà du marqueur que représente ce film pour toute une génération, « L’an 01 » peut être revu en 2016 , avec beaucoup de plaisir. C’est bien réalisé, le duo Doillon/Gébé, fonctionne parfaitement bien : bonne technique cinématographique, beaux travellings, avec un scénario solide, une histoire qui tient la route, manifeste ambitieux mais non didactique : le projet de tout arrêter, de faire un pas de côté et de vivre une vie alternative, en créant un autre système de valeurs.. Et puis il y a des « performances » d’acteurs excellentes, soit par des acteurs cultes que l’on connaît , que l’on retrouvera dans les décennies suivantes, soit par des membres de « communautés » actives de l’époque. La scène d’ouverture nous montre un Gérard Depardieu, jeune et fluet, mais avec déjà sa voix puissante, spoiler: qui décide ne pas prendre son train de banlieue,et de ne plus bosser..
On retrouvera ensuite la troupe du Café de la Gare dans une autre scène culte avec Thierry Lhermitte ( en hippie barbu ) , Junot et Clavier .Une autre scène absolument hilarante du couple Miou Miou et Henri Guybet, qui ont mis leur réveil à 6.00 du matin , spoiler: pour se rappeler le temps où ils allaient au travail
. On reconnaît au passage lors d’un débat animé Philippe Stark, le designer. Beaucoup d’humour bien sûr, avec le musée spoiler: du métro ou les gens se serrent entre des statues, le musée de l’électro ménager, ou sont
exposés les ustensiles de cuisine, ou des clients imaginent ce que seront les objets intelligents du futur ; connectés et avec écran vidéo, exactement ce que nous avons aujourd’hui, et c’était il y 40 ans !!! Quelle vision. Il y aussi toute la partie sur l’évolution des mœurs : l’égalité homme –femme, la liberté sexuelle, l’aménagement du temps de travail, les loisirs, l’avènement du Bio. Beaucoup d’éléments que l’on retrouve comme admis et acquis dans la société contemporaine. Le grand plaisir aussi de voir toute l’équipe de Charlie Hebdo, spoiler: en comploteurs fascistes, préparant une contre- révolution ;
On voit avec nostalgie , les anciens fondateurs : Gébé ; Reiser ,le Professeur Choron et Cavanna, décédés au fil du temps qui s’est écoulé depuis, mais aussi avec beaucoup de peine les deux derniers « assassinés » de janvier 2015 : Cabu et Wolinski.. Comme par ironie cruelle, ils en appellent à prendre les armes contre la « révolution » de l’An 01, et c’est bouleversant de les revoir. Le final se conclue avec la bande à Coluche spoiler: complètement déjantée et hilarante.
. Un film très surprenant par la modernité de son propos, la toujours actualité des questions qu’il pose, par la justesse de ton ,et par la gentille utopie qu’il distille . Film qui révélait aussi le grand talent de Gébé probablement le plus doué et le plus créatif de la bande "Hara Kiri" et Jacques Doillon , qui se servira de ce film comme tremplin pour préparer sa magnifique carrière de réalisateur avec plusieurs dizaines de films à son actif .
0,5
Publiée le 7 mars 2015
Figé dans son époque, ce film tient plus du documentaire historique que de la véritable comédie. Il semble être une utopie de l'anarchie rempli d'interviews et de moments de vie peu intéressant. On dirait un ensemble de coupure commençant par : "Pendant ce temps-là, à Vera Cruz", comme dans le film de Les Nuls "La cité de la peur". Très vite ennuyeux !
4,0
Publiée le 6 avril 2014
L'an 01 est un film unique qui sait adapter une idée jusqu'au bout avec folie, humour et un brin décalé, un film qui selon moi représente à merveille la société des années 70, qui représente tout simplement les années 70, un raz le bol global et on refait le monde en repartant à 0 et voici l'an 01 .
Esprit hippie intégré à fond et re-création d'une société selon un idéal et ceci nous amène à l'absurde comme la scène des clés et l'abolition des propriétés privés ou tout devient public .
Une réflexion sur notre monde intéressante dans un traitement sympa avec quelques têtes d'affiches comme Gérard Depardieu, un film à voir !
1,0
Publiée le 21 mars 2009
Une piètre tentative de société communiste. Piètre parce que c'est tout de même bien léger. Pas au sens de "pas sérieux". Non, au sens de "peu fouillé et brouillon". C'est bien d'avoir des idées, mais il faut les développer. Du coup, cette petite utopie est bien emmerdante à suivre, malgré le nombre important de personnalités ayant participé au film. Finalement ce dernier est surtout intéressant parce qu'il montre la période post-soixante-huitarde et cette envie de rejet du matérialisme.
1,0
Publiée le 8 février 2024
Plus niais difficile à faire, inscrit dans son époque ce film post soixante huit semble aujourd'hui totalement dépassé par ses interprétations amateurs et scènettes pifometriques, certes il est anarchiste, pourquoi pas ? mais stupidement peu crédible
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 14 décembre 2008
Quelle légèreté! Quelle bouffée d'oxygène! Quelle révélation! Quel culot! Quelle impertinence intellectuelle. Une source d'inspiration énorme en ces temps de travail forcé, d'agriculture intensive, de justice répressive, de désabusement et de résignation générale. après l'avoir vu plus rien ne parait impossible, un seul mot d'ordre vient en tête " c'est vrai ça si on arrêtait tout? Et voila que l'on se met à penser(et non rêver!) à des lendemains qui chante. Merci Gébé!!
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 30 mai 2011
''Arrêtons tout'' Tient pourquoi pas !
Un brin de bien-être et un souffle de bonheur font de l'An 01, la plus belle année depuis bien longtemps.
2,5
Publiée le 27 septembre 2007
Oui, certes, il a vieillit! Mais bon, comment ne pas resté bouche bée devant ce film utopique d'une génération flower power en perte de vitesse de laquelle émerge encore quelque perle de ce genre. Un "documentaire" bourré de stars d'hier et d'aujourd'hui, qui n'était qu'hier de petits figurants. Une utopie si belle, si reposante qu'elle donne envie de s'y replonger une fois le film terminé. A découvrir...
4,0
Publiée le 16 mars 2008
La version cinématographique d’un récit dessiné d’utopie libertaire dans le prolongement des évènements de mai 68. Pour qui s’intéresse à ce courant c’est indispensable à voir. Il y a au moins un beau reste récupéré par toute la classe politique : l’écologisme. Les vélos envahissant les Champs Elysées ont évidemment inspiré… Autrement notre société de loisirs formatés est bien loin de la revendication de reprise en charge émancipée de la vie développée dans ce film. C’est militant mais agréable à voir : les équipes de Charlie Hebdo et du Café de la gare savent être drôles et les J. Doillon, A. Resnais, J. Rouch... étaient déjà des cinéastes inventifs et connaissant leurs métiers.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 3 mai 2015
D'une rare fraicheur ce film défend l'importance du temps libre, de l'absence d'autorité et de pouvoir, l'organisation par altruisme, la protection de l'environnement et le rejet de la technologie si elle contrevient aux quatres valeurs précendentes. Un film que nous devrions tous regarder pour voir avec recul les mécanismes actuels. Avant-gardiste et il reste très actuel. Un film qui donne de l'espoir, à voir en cas de coup de blues :)
1,0
Publiée le 1 juin 2020
L'an 01 ne m'a pas du tout séduit. J'ai trouvé ce long-métrage (qui fort heureusement ne dure pas si longtemps que ça) extrêmement niais, frisant parfois le ridicule.
Le film malheureusement plaide très mal sa cause. L'idéologie communiste / anarchiste étant considérée soit dangereuse soit candide, dépeindre une société avec autant de simplicité (où 90% des personnages présentés dans ce film sont des jeunes hippies) est clairement un mauvais choix. Le film aurait gagné à montrer un visage plus réaliste, moins manichéen et moins idéaliste de cette utopie (dans laquelle à part quelques patrons et boursiers qui offrent une maigre résistance à la mise en place de cette société solidaire, l'ensemble de la société se plie assez facilement à son nouveau mode de vie et y trouve son bonheur).
Le film bénéficie d'une distribution assez impressionnante, et ce pour une série de personnages que l'on aperçoit uniquement le temps d'une scène, puisqu'il n'y a pas vraiment de personnages principaux dans cette sorte de faux documentaires dépeignant une fausse société : la troupe du Splendide, Miou-Miou, Gérard Depardieu, Coluche, Stan Lee, ….
On a l'impression que ce film est le produit de jeunes adultes de 18 ans qui ne connaissent pas vraiment grand chose à la vie, au milieu du travail et au monde extérieur d'une manière générale. C'est dommage lorsqu'on veut faire une représentation aussi exhaustive du monde.
4,0
Publiée le 26 janvier 2021
Une œuvre miraculeuse et unique en son genre. Du grand n'importe quoi, qui amène à une certaine réflexion sociétale, pertinente et toujours d'actualité. Une œuvre visiblement conçu en mode débrouille et "fait maison". Un film incroyablement frais, surprenant, joyeux, hors norme, visionnaire, myope, déjanté, malin, irrationnel et plein de petite philosophie et de bon sens . Même presque 50 ans après, il reste magique. Comment je m'y attendais pas à ce gros délire de fou furieux maladroit, fauché et bien daté. Un gros bordel bigarré, inégal, poétique, anarchique, spontané, et pourtant totalement organisé. Et ce casting incroyable... Bordel ce casting... Y a même Stan Lee dedans... Si, si, je vous le jure !... Il y avait vraiment un truc inédit et original dans le cinéma français des années 70... Quelque chose qu'on a malheureusement perdu sans s'en rendre compte : La folie douce fantaisiste et optimiste... Pour moi, L'An 01 est absolument culte, malgré ses nombreuses imperfections, qui font d'ailleurs partie de son charme. Peut-être même mon film français préféré, toute catégorie incluse... Mais je ne suis pas sur... Faudrait que j’arrête tout, que je réfléchisse, et ça serait surement pas triste... Bon, je vous laisse. Mon sous-marin jaune est garé en double-file... Quelqu'un aurait un chapeau à trou à me prêter ?...

P.S. : Tondeur sauvage de chevelu, anti-soixante-huitard revanchard, et autre bobophobique épidermique s'abstenir... Sinon ça risque de vous traumatiser durablement...
anonyme
Un visiteur
1,5
Publiée le 10 juillet 2011
Un film anar et soixante-huitard unique au monde, au traitement aussi confus et bordélique que la société utopique qu'il décrit. C'est quand même à voir une fois dans sa vie, parce que Gébé et Doillon vont au bout de leur délire, et bien que "L'An 01" soit franchement médiocre, il a un petit côté sympathique qui vaut le détour. Et avec 40 ans de recul, on peut aussi s'amuser à reconnaître de jeunes acteurs pas encore connus...
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 19 mai 2008
Premier janvier 01, 15 h. Le mot d’ordre a fait le tour du pays, et même de l’Europe : « on arrête tout ». Tout le bazar, les machins énormes qu’on a inventés pour se faciliter la vie — et ça a marché, voyez : on a tellement bien simplifié ce monde qu’il faut quinze ans d’études pour apprendre à y survivre (réflexion tirée de Les dieux sont tombés sur la tête, mais qui s’insère assez bien dans la conversation). On a lancé plusieurs mots d’ordre d’arrêt temporaire, pour que les gens s’habituent à l’idée : pendant cinq minutes, ici ou là, on s’arrête de rouler, de bosser, de courir et on discute.

Mais maintenant, c’est la vraie affaire, enfin : on arrête pour de bon. Objectif : prendre le temps de réfléchir. « Depuis des siècles, on nous dit : “le bonheur, c’est le progrès, faisons un pas en avant” ; le progrès est bien là, mais le bonheur est toujours pour demain. Alors, faisons un pas de côté. » On arrête toute activité et on discute.

Bien entendu, on n’est pas des irresponsables. On arrête tout mais on entretient soigneusement tout le bazar, des fois qu’il s’avèrerait qu’on en ait besoin. D’ailleurs, on sait déjà qu’après un temps d’arrêt total, les machins dont le manque se révélera trop cruel seront redémarrés — à commencer par les usines de nouilles, parce que le premier problème quand on arrête tout et qu’on réfléchit, c’est de manger quand même.

Et puis, on relancera rapidement la presse et la radio. Parce que quand 60 millions de personnes se mettent à réfléchir, les idées fusent et il ne faut pas les laisser perdre. D’ailleurs, on écrit ses idées sur les murs au cas où ça inspirerait quelqu’un.
[... marre de la limite à 2000 car]
Cinématographiquement, c’est une large comédie de mœurs à la construction bizarre, à l’image médiocre (tourné en 16 mm, ça se voit) et au jeu d’acteurs inégal. Sociologiquement, c’est un document indispensable. Humainement, c’est une heure et demie de bonne rigolade qui, quelque part, fait peut-être quand même un peu réf
Les meilleurs films de tous les temps