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Estonius
3 343 abonnés
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3,5
Publiée le 10 avril 2023
Malgré quelques incohérencesspoiler: (après la mort de Farmiga, il n'y avait plus de source à protéger si l'on prend en compte la fin du film, mais cette fin est elle-même incongrue) Le film est passionnant avec une tension omniprésente, c'est d'ailleurs très astucieux car l'identité de la source passe au second point, la question étant de savoir combien de temps Beckinsale va-t-elle pouvoir tenir ? Coté interprétation si Beckinsale fait correctement le boulot, elle est surpassée par la présence magnétique de Vera Farmiga. Matt Dillon campe un "salaud ordinaire", Petit problème avec Alan Alda qui devrait nous paraître sympathique mais qui ne parvient pas à l'être, quant à Angela Bassett, elle ne fait, hélas, que de la figuration. Un film passionnant malgré ses défauts
Rod Lurie est le fils de Ranan Lurie dessinateur de presse politique israélien. Après un passage à West Point, il se lance dans la critique cinématographique pour des magazines réputés comme New York Daily News, Premiere ou Movieline pour finir pas embrasser la carrière de réalisateur/scénariste. De son père, il a hérité un intérêt prononcé pour la politique. La plupart de ses films seront dès lors portés par des sujets forts et polémiques. « La loi du silence », son cinquième long métrage lui a été inspirée par l’affaire Judith Miller/Valérie Plame qui en 2005 avait vu une journaliste inculpée puis emprisonnée pour avoir refusé de donner ses sources après avoir prouvé dans un de ses articles que derrière une romancière à succès se cachait un agent de la CIA. Rod Lurie s’empare du sujet en le tordant quelque peu pour lui donner la tonalité d’un thriller. Après une entame quelque peu confuse les enjeux se mettent rapidement en place pour dérouler une intrigue prenante à la conclusion surprenante tendant à démontrer que la gente féminine n’a rien à envié à sa consœur masculine quand il s’agit de faire preuve d’avidité pour sortir de l’anonymat et récolter son moment de gloire. Kate Beckinsale alors au fait de sa courte période de gloire incarne avec justesse la journaliste prête à tout pour décrocher le Pulitzer . Lui fait face la formidable Vera Farmiga qui incarne l’agent de la CIA démasqué dont la vie va être brisée par la révélation de son activité secrète. On a reproché au film certaines de ses incohérences notamment la proximité factice des deux « belligérantes » dont le fils et la fille fréquentent la même école. On a vu bien pire dans le genre et Rod Lurie use de ses artifices pour mener un suspense qu’il maîtrise parfaitement de bout en bout tout en relevant certaines évidences qu’il ne serait sans doute pas indiqué d’exposer douze ans plus tard. A leurs côtés, Alan Alda complétement à contre-courant en avocat égocentrique dissertant à tout moment de la qualité et surtout du prix de sa garde-robe est impeccable comme toujours. Matt Dillon quant à lui est la représentation parfaite du haut fonctionnaire zélé qui aurait été tout aussi à l’aise pour mener les interrogatoires devant le HUAC (House Un-American Activités Committee) du tristement célèbre sénateur Joseph McCarthy. Du cinéma qui sans être renversant se révèle de très bonne facture mais malheureusement semble avoir de moins en moins d’adeptes (le film a été un sévère échec commercial).
Encore une preuve que Kate Beckinsale est une grande tragédienne. Cette histoire politico-dramatique est magistralement menée par Kate. Mais pourquoi ses films dramatiques n'ont pas autant de succès ? c'est incompréhensible. J'en redemande.
Une journaliste se voit demander ses sources par la justice après un article sur le gouvernement et la CIA. Il s'agit clairement d'un film à thèse un peu édifiant mais très bien réalisé. Doit-on privilégier la sécurité ou la liberté d'information ? La question n'est pas simple et film rentre dans toutes les implications de cette question avec brio. Les acteurs tous remarquables permettent de faire d'une question théorique un film humain. A voir.
Kate Beckinsale est crédible et à crediter d’une belle prestation dans la peau de Rachel Armstrong, une journaliste intègre qui, après avoir révélé le nom d’un agent de la CIA dans son dernier article, subit d’énormes pressions de la part du gouvernement. Le scénario est intéressant et l’acharnement juridique que subit Rachel rend cette dernière particulièrement attachante car elle subit une expérience terriblement injuste et difficile. Et lorsque l’on découvre la source de Rachel, on comprend le sens de ses paroles sur le fait que son témoin ne savait pas qu’elle révélait un secret. Un bon film, assez prenant et émouvant par moments.
je cherche encore la morale de cette histoire... a aucun moment on le prend le parti de cette journaliste sans aucune morale (vous comprendrez a la fin du film), sa betise et son ambition etant ses seuls guides... un bon journaliste n agit pas ainsi et surtout ne met pas la vie des autres en danger.
Histoire remarquablement bien ficelée avec une actrice qui joue son rôle à merveille.Comment la justice Américaine peut-être absolument minable pour condamner une journaliste qui fait son métier et oui,on ne doit pas divulguer d'infos concernant le gouvernement et les agents secrets. cette femme va payer cher d'avoir mis à jour sur la presse écrite des révélations d'une grande importance...
Le sujet est très intéressant même si on a du mal à croire que dans la plus grande démocratie du monde, les droits d'une femme, journaliste révélant une affaire d'état, soient aussi bafoués, au grand jour, détruisant quasiment sa vie, au nom de la sécurité nationale, qui plus est pour une affaire strictement interne et sans implication terroriste. Mais le sujet et le jeu des acteurs sont tellement forts que l'on accepte cette interrogation de crédibilité. C'est aussi un film qui nous montre à nous européens les différences importantes qu'il peut exister aux États Unis sur les rapports entretenus entre politique, raison d'état, liberté individuelle du citoyen, système judiciaire complètement différent et ultra puissant et le quatrième pouvoir que sont les médias. On retiendra en tous cas l'interprétation magistrale,forte et émouvante de Kate Bekinsale dans un rôle pour une fois pas du tout glamour ou sexy mais très profond et combattif avec en prime un suspense dont la révélation finale est totalement inattendue et troublante.
Une journaliste refuse de donner sa source lorsque son article de presse donne le nom d'un agent de la CIA. S'en suit de nombreuses représailles. On comprend à la fois la journaliste qui protège ses sources et le gouvernement qui agit pour des raisons de sécurité nationale. Une bonne interprétation avec un scénario qui laisse à penser que beaucoup d'affaires finissent oubliées ou presque du public alors que le jugement est encore en cours. Le temps passe vite.
Film tout à la gloire de la liberté de la presse, ce Prix du Silence démontre (le fallait-il encore une fois) le côté implacable de la machinerie judiciaire américaine dès lors que la Sécurité Nationale entre en jeu. S'il semble dans un premier temps plutôt intéressant, le film verse hélas beaucoup trop vite dans le drame ordinaire: seule la question de la protection des sources demeure, on n'interroge jamais la question de la vérité et des conséquences de sa révélation, bref pas de dimension politique réelle comme on aurait pu s'y attendre. Kate Beckinsale défend plutôt bien son bifteck, mais le film ne compte guère de grands moments, le scénario ayant une fâcheuse tendance à enfiler les perles et les lieux communs. Problème: la toute fin (la fameuse révélation) ferait presque perdre tout crédit à l'histoire narrée jusqu'ici, qui devient difficile à admettre. Une démarche intéressante mais hélas bourrée de clichés, avec une réalisation tout juste correcte.
Cela commence fort : une tentative de meurtre sur le président des États-Unis ! Par la suite, moins d'action, on se coule dans un thriller judiciaire sur la liberté de la presse et celle d'informer versus la sécurité des USA. Le nœud de l'intrigue étant la protection des sources par les journalistes. Au centre de cette intrigue : une femme qui par principe part en croisade, par la résistance passive, pour protéger ce principe. Le sujet n'est pas vraiment inédit, mais il est traité de façon prenante. On se prend rapidement de sympathie pour cette femme qui subit la pression de l'administration américaine via un procureur vindicatif. Ce qui se déroule devant nos yeux c'est la crédibilité de la presse et son indépendance. C'est finalement assez passionnant, même si cela ne soulève pas un enthousiasme incroyable. Kate Beckinsale et Matt Dillon forment un duo d'opposants très crédible et qui se renvoient la balle avec une belle énergie. Un long-métrage intéressant qui, bien pas sorti en salles, mérite le coup d'œil.
« Le Prix du Silence » est un bon film dramatique, qui défend une certaine idée de la presse, et l’idée de protéger la source. Le film se veut également une belle défense du féminisme, qui dans le cas présent est grandement justifié. Le coté dramatique se veut fort dans l’idée de l’impact sur la famille et sur la relation mère-fils. Le scénario est bien écrit, l’intrigue est permanente et surtout le casting est d’une grande qualité. Un film assez fort, qui malheureusement n’a pas eu le succès qu’il méritait. À voir, sans hésiter !
Un bon film qui nous montre la perversion du système juridique des Etats unis. On a le droit de divulguer le nom d'un agent de la CIA, mais à condition... de dénoncer sa ou ses sources, ce qu'aucun journaliste ne peut faire. L'héroine porte toutefois une assez lourde responsabilité, puisque l'espionne démasquée paiera cette révélation de sa vie. Le réalisateur insiste peut sur cet aspect qui éclaire l'héroïne sous un jour un peu moins sympathique, quoi qu'on puisse penser de la CIA, car ce n'est pas le rôle de l'Agence de Langley qu'elle met en cause. Mais le film nous tient en haleine d'un bout à l'autre.
Un film trop ignoré qui pose pourtant l'excellente question de la protection des sources des journalistes. C'est bien fait, c'est propre, très bien tourné et très crédible. Et les comédiens sont justes dans ce thriller qui mérite d'être vu.
Un bon film sur l'éthique journalistique. Inspiré d'une histoire vraie. L'intrigue est bien menè. L'histoire montre la férocité du gouvernement et celle de son héroïne qui ne reculera devant rien pour protéger ce en quoi elle croit. La révélation de fin spoiler: sur le mystérieuse source est surprenante quand on découvre qu'il s’agissait de la petite fille d'Erica Van Doren . Kate Beckinsale livre une bonne prestation dans le rôle de Rachel Armstrong, une journaliste prête à tout pour protéger son informateur et Matt Dillon joue très bien le rôle du procureur acharné à la poursuivre. Avec de bons seconds rôles : Angela Bassett, Alan Alda, Vera Farmiga, David Schwimmer, Courtney B. Vance et Noah Wyle.