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lhomme-grenouille
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1,0
Publiée le 28 septembre 2008
Tout le monde sera d’accord au moins sur ce point : on reconnaît là le style des Dardenne en à peine deux minutes. Un style formel épuré ; un cadrage sans cesse cassé au service des mouvements de l’acteur ; et une intrigue linéarisée à l’extrême pour toucher au plus près le sentiment d’authenticité. Voila à quoi ressemble ce "Silence de Lorna" : aucun formalisme pour laisser la place au sujet traité. Si en théorie, ce point de vue se défend, avouons-le, en pratique ce type de cinéma est quand même très fade à regarder. La caméra ne nous donne rien à voir, la mise en scène interdit toute interprétation ; il n’y a que cette histoire, morbide à souhait, qu’on regarde se dérouler péniblement sous nos yeux. On a envie de dire que le thème est fort, que l’histoire possède quelques rebondissements qui la rendent intéressantes, mais dire le contraire est tout aussi possible ! Cette linéarité rend l’intrigue pesante et au final on s’interroge sur la pertinence de cette histoire faussement militante qui semble recycler à l’infini les fonds de tiroir inépuisés de la misère humaine. Certains rechigneront sûrement à dire du mal de ce film de risque de passer pour un ignare, je leur répondrai que le sujet ne fait pas le film, et qu’on ne doit pas cacher derrière lui la pauvreté affligeante de la mise en scène. Séduire, ça fait aussi partie du cinéma.
Je me portais pas mal de ne pas connaître le cinéma des frères Dardenne mais bon la cinéphilie veut qu'on regarde tout sans exception alors... Toujours est-il que j'ai tâché d'oublier mes aprioris mais ils sont vite revenus à la surface. Il y avait des thèmes abordés là-dedans qui auraient pu faire une oeuvre vraiment forte mais non on préfère une approche froide ce qui fait que non seulement on s'emmerde mais en plus on ne s'attache jamais au personnage principal. Donc on ne peut que se foutre comme d'un guigne du final ouvert qui a l'air de nous prendre visiblement pour des cons laissant sur une interrogation quand au sort du personnage. Et pourtant, je jure que je sais apprécier des drames réalistes quand ils valent le coup d'oeil. Enfin, ce film est juste bon pour les bobos des festivals.
La première demie-heure est intéressante et prometteuse, renforcée par la présence de Jérémie Rénier. Malheureusement, la suite perd petit à petit tout intéret, la faute surtout à un rythme monotone et à un côté deux de tension.
"Beau", "drôle", "ensoleillé", ne sont bien sûr pas les mots-clés qui caractérisent ce film. J'ajouterai aussi "émouvant". Est-ce le traitement ou le sujet ? Mais alors, rien, nada, aucune émotion. Vivez simplement heureux en attendant la mort.
Les frères Dardennes ont des choses à raconter ; leur dernier film est loin d'être dénué d'intérêt. Mais entre un récit arythmique, une actrice principale déphasée et un final absurde, le discours se dilue et l'alchimie ne prend pas. Pour la prochaine fois, quelque chose d'un peu plus précis et moins marqué de leur label serait bienvenu.
Comme ils en ont l'habitude, les frères Dardenne réalise un drame social sordide. Dans celui-ci, ils se penchent sur le thème des mariages blancs organisés de manière illégale, un sujet brûlant et délicat. Pour réaliser ce nouveau mélodrame, les deux belges misérabilistes décident de ralentir encore plus leur rythme habituel au point que la petite histoire tragique de cette albanaise semble morne et particulièrement longue jusqu'à sa fin décevante qui nous ferait presque conclure qu'on a tristement perdu notre temps de triste tableau de la déchéance humaine.
Aurais je un problème avec mes réalisateurs préférés dès lors qu'ils centrent leur film sur une femme venant de l'est de l'Europe et s'établissant à l'ouest ? Cela avait déjà été le cas avec "It's a free world" de Ken Loach et ça recommence avec "le silence de Lorna" des frères Dardenne. De nouveau, j'ai été gagné par l'ennui, cette fois encore généré par la grande maladresse dont fait preuve le film. Franchement, on reste ébahi que ce film ait pu avoir le prix du scénario au dernier Festival de Cannes, alors que c'est justement le scénario qui représente son gros point faible. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'on ne peut pas croire une minute à l'histoire qu'il raconte. Que des truands envisagent d'organiser un mariage blanc entre une immigrée albanaise et un junkie belge, pour qu'elle puisse, quelques semaines plus tard, une fois le divorce prononcé (ou le junkie trucidé par overdose), faire de nouveau un mariage blanc pour qu'un russe puisse acquérir la nationalité belge, ça vous parait crédible ? A moi, non ! Le problème, c'est que, lorsque je ne crois pas au scénario d'un film, je m'ennuie. Alors, bien sûr, c'est plutôt bien mis en scène, mais on notera que c'est de façon très différente des oeuvres précédentes des Dardenne. Le personnage de Lorna (l'immigrée albanaise) est irritant, mais l'actrice (Arta Dobroshi) est excellente. Jérémie Renier joue très bien le rôle du junkie, qu'il arrive même à rendre sympathique. Manifestement, ce film devrait plaire au plus grand nombre. Il ne m'a pas plu !
Le cinéma de Jean-Pierre et Luc Dardenne est réputé pour son genre austère et misérabiliste. Pourtant, avec ce film sorti en 2008, on a l’impression que les deux frères ont essayé d’arrondir leur style (une photographie moins dégueulasse que d’habitude, une mise en scène plus pausée sans caméra à l’épaule et même un peu de musique). Malgré tout, l’histoire de cette femme albanaise impliquée dans de faux mariages pour obtenir de l’argent ne parvient pas à passionner. Et ce n’est pas faute d’avoir délaissé le coté documentaire pour un aspect plus fiction qui permet d’attiser les émotions. Bref, même si ce long-métrage demeure plus accessible que d’autres productions des réalisateurs belges, la froideur du propos écarte toute empathie pour les personnages.
Une grande désillusion. Voila se qui résume ce dernier long métrage des frères Dardenne. Tout est long, trop long. On s'ennuie, le scénario est pas particulièrement recherché. B.O inexistante. La seule étoile va au jeu des acteurs remarquable. En plus de ça, je n'ai ressenti aucune émotion, assez rare, même pour les films mauvais. Dommage.
Film (très) surestimé, sa seule qualité résidant dans son réalisme qui est aussi un défaut en étant trop tourné comme un documentaire social. L'ennui règne quand on le regarde tellement il est plat en manquant d'action et c'est accentué par l'absence de musique qui aurait été judicieuse pour soutenir de temps à autre l'émotion. Même Lorna finit par ne + être attachante dans ses trop nombreux errements en ne sachant pas ce qu'elle veut et en s'enfermant dans sa folie à la fin qui est grotesque et ne fait qu'empirer l'oeuvre.
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 18 juillet 2021
Les frères Dardenne frappent à nouveau avec ce film stupide. Ce pseudo thriller dramatique se déroule dans la ville belge de Liège. Lorna est une jeune femme albanaise qui réside en Belgique avec son mari Claudy. Claudy est un drogué qui n'a épousé Lorna que pour son argent en échange de quoi Lorna peut vivre en Belgique. Tout au long de l'histoire nous voyons les actions que Lorna entreprend et les étapes qu'elle doit franchir sans jamais atteindre son but. Le caractère de Lorna devient plus stupide tout au long de l'histoire. Elle est agréable au début puis elle est très directe lorsqu'il s'agit d'obtenir ce qu'elle veut et elle devient alors irritante. Claudy quant à lui qui se bat avec sa santé mentale et physique parce qu'il est un ancien toxicomane qui souffre de symptômes de sevrage devient lui carrément insupportable. Le silence de Lorna est un film ou les personnages sont ou stupide ou carrément insupportable...
Un film froid, sans aucun rythme, prévisible dans son déroulement même si on a du mal à comprendre l'attachement de l'héroïne et de l'héroïnomane. Une étoile pour le jeu des acteurs.
Un scénario en carton,une histoire à dormir debout, et puis c'est lent,incroyablement mou! En plus de ça,des dialogues faiblard. Un film fait pour le festival de Cannes en somme, un film pour "intellectuels" soi-disant, mais qui en fait un navet,tout simplement. Je ne comprends toujours pas pourquoi les critiques adulent les films de ce genre. Je mets 1.5 pour le jeu d'acteurs des deux personnages principaux qui permettent de relever (un tout petit peu) le film. Dernière chose, une fin pour un film, ce n'est pas négligeable.