Mon compte
    Le Silence de Lorna
    Note moyenne
    3,1
    1235 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Silence de Lorna ?

    229 critiques spectateurs

    5
    40 critiques
    4
    65 critiques
    3
    22 critiques
    2
    51 critiques
    1
    37 critiques
    0
    14 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    OSC4R _
    OSC4R _

    76 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2022
    C’était un des mid climax les plus puissants et efficaces que j’ai vu.

    Dommage pour le reste du film parce qu’on y croit pas tellement. Les acteurs sont pourtant loin d’être mauvais.
    Et puis c’est quand même toujours la même chose avec les Dardenne.
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 297 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2022
    Un drame parfaitement mis en scène et écrit par Jean-Pierre Dardenne et Luc Dardenne. Avec "Le Silence De Lorna" les frères cinéastes nous proposent un scénario très noir, dont la finalité de l'intrigue reste toujours floue. L'histoire est parfaitement interprétée par Jérémie Renier et Arta Dobroshi qui réalise une grande prestation d'actrice dans un rôle délicat.
    Un film noir au rythme soutenu et dont on peut juste regretter le final, et l'absence de sous-titrage pour les dialogues russes.
    David B.
    David B.

    44 abonnés 565 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 septembre 2017
    Le trafic de mariages arrangés prend une drôle de tournure dans ce film des frères Dardenne, où l'appât du gain et les sentiments ne font pas bon ménage, et mènent à la culpabilité. Original mais un peu lent.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 novembre 2014
    A travers l'émouvant portrait d'une jeune Albanaise venue en Belgique pour y trouver un meilleur horizon - via un mariage blanc - les frères Dardenne nous plongent dans l'univers glauque de de ceux qui gagnent de l'argent grâce à la détresse humaine. Sans esprit manichéen, ni sentimentalisme excessif, les réalisateurs belges nous racontent l'histoire de Lorna, dont tous les hommes autours d'elle ne demandent qu'un chose : un silence approbateur et complice. Silence qu'elle ne pourra s'empêcher de rompre face à sa propre culpabilité... Les 15 dernières minutes laissent cependant le spectateur perplexe.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 octobre 2014
    J'ai cru, jusqu'à un quart d'heure de la fin, assister à un authentique chef d'oeuvre de drame/chronique sociale comme le cinéma non-américain en produit parfois. Des acteurs excellents (Jérémie Rénier, quand même... ce type est vraiment bluffant et peut jouer n'importe qui dans n'importe quel genre), un contexte sordide mais un film jamais glauque et une idée génialissime de montage au milieu de l'histoire. Ouaip, seulement voilà, les Dardenne se sont montrés un peu feignants sur la fin, très décevante et convenue, pas du tout à la hauteur du reste. Dommage !
    Hotinhere
    Hotinhere

    571 abonnés 4 999 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2022
    Une immigrée clandestine prise au piège de la mafia de Liège. Un thriller social âpre et passionnant, porté par la presta remarquable d'Arta Dobroshi.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 973 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juin 2014
    Avec "Le silence de Lorna", les frères Dardenne ont brillè au festival de Cannes 2008 en raflant - non pas une troisième Palme d'or - mais le prix du scènario, ce qui n'est dèjà pas si mal! Une histoire centrèe sur le personnage de Lorna, une albanaise immigrèe en Belgique, impliquèe dans une machination à base de mariage blanc qui tourne mal! Le rèsutat n'est pas sans èvoquer l'univers de Bresson avec un scènario qui nous entraîne dans les marges de la sociètè occidentale (comme souvent chez les Dardenne) au point qu'on a accusè les rèalisateurs belges de refaire toujours le même film! Bref comme le dit si bien un proverbe russe : « la jalousie est l'amour sont des frères » . Quand on invente comme ça un film, le problème, èvidemment, c'est que ça peut devenir une recette et que l'invention peut virer au type de filmage! Donc là, les Dardenne savaient qu'il fallait changer quelque chose! Dans "Le silence de Lorna", ils ont changè un peu la façon de filmer, c'est à dire qu'ils ont volontairement alourdi leur système de filmage pour ne plus avoir cette camèra qui suivait les personnages collèe à leur nuque! Ce drame dardennien demande malgrè tout au spectateur un vrai effort de comprèhension parce que les informations sont distillèes les unes après les autres! On ne s'ennuie pas un seul instant avec de multiples personnages et de multiples questions, d'une histoire qui se termine comme dans un conte de Grimm! Tout ça pour poser effectivement la même question, toujours fascinante a t-on envie de dire : comment prèserver notre humanitè ? Avec ses faux airs d'Ellen Page, Arta Dobroshi est remarquable! Femme complice et tendue à l'extrême, rendue sublime et silencieuse par des cinèastes inspirès...
    Marc Taton (Belgique)
    Marc Taton (Belgique)

    34 abonnés 683 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2013
    Un film choc et subtil à la fois. Le jeu des acteurs est excellent, Arta Dobroshi que je ne connaissais pas est criante de vérité dans son rôle. Pas grand chose à écrire de négatif sur cette réalisation des frères Dardenne, la mise en scène est épurée (peut être un peu trop) et donne une sensation de réalisme proche d'un docu-fiction.
    Le silence de Lorna n'a pourtant pas fait l'unanimité auprès des spectateurs et on peut le comprendre (si ce film m'a plu dans son ensemble, je dois bien avouer que malgré toutes ces qualités je ne le considère pas comme un chef d'œuvre mais juste comme un bon film, c'est agréable à regarder, prenant, mais une fois fini on passe vite à autre chose et on en sort pas... "marqué ")
    Cluny
    Cluny

    78 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2012
    Devant l'enthousiasme de la critique, c'est plein d'espoir que je suis allé voir "Le Silence de Lorna", à la fois alléché par la cruauté du sujet et porté par mon admiration pour l'oeuvre des frères Dardenne. 1 h 45 après, c'est surtout la perplexité qui m'habitait. Perplexité devant l'impression de n'avoir retrouvé ce qui fait la qualité des films des auteurs de "Rosetta" que par intermittence, avec notamment une fin qui ne cadre ni avec leur style, ni avec ce qu'ils nous avaient donné à voir du personnage de Lorna.

    Est-ce le déplacement de 10 km du lieu de tournage, de Seraing à Liège ? Sans doute pas, puisque comme toujours, les personnages sont cadrés serrés et que jusqu'à la scène finale il n'y a aucun plan d'ensemble ; ne verrait-on pas les plaques minéralogiques blanches et rouges qu'on pourrait se croire dans n'importe quelle métropole européenne.

    Est-ce le choix d'utiliser une caméra 35 mm qui auraient transformé leur style narratif, puisqu'ils expliquent : "Nous avons fait des essais avec 5 caméras numériques, une 35 mm et une super 16 mm. Ce sont les images tournées de nuit avec la 35 mm qui étaient les plus proches de ce que nous cherchions. Par ailleurs, nous avons décidé que, pour ce film, notre caméra bougerait moins, écrirait moins, serait plus là pour enregistrer. Le poids de la 35 mm, sa plus grande inertie étaient dès lors intéressants pour notre film." Hypothèse séduisante, puisqu'en limitant les mouvements de caméra (je dis "en limitant", car on n'est pas encore chez Tsai-Ming Liang) et en réduisant sa place dans l'écriture, ils mettent plus à nu le scénario.

    Or, c'est justement au niveau du scénario (pourtant objet de leur prix à Cannes) qu'il me semble que le bât blesse. Pourtant, après un départ poussif mais intriguant (Qui est Claudy pour Lorna ? Quelle est la raison de cette cohabitation marquée par la dépendance et l'agacement ? A qui téléphone-telle ?), la dynamique du récit s'enclenche, autour de l'enjeu moral et narratif de savoir si Lorna réussira à convaincre Fabio de renoncer à son intention meurtrière.

    Dans la partie centrale du film, on retrouve la tension et la justesse des films précédents, avec une Lorna qui arpente Liège pour mener à bien ses différents projets comme Rosetta sillonnait Seraing pour trouver un travail, et des scènes étirées puis interrompues par un montage cut, jusqu'à la bouleversante ellipse qui marque le basculement du "Silence de Lorna". L'évolution de la relation de Lorna et de Claudy, qui culmine dans une superbe scène, soutend toute cette montée dramatique, porté par le jeu d'un Jérémie Rénier qui rappelle Denis Lavant dans "Les Amants du Pont-Neuf". Malheureusement, cette équilibre acrobatique se perd à partir du moment où Lorna rencontre le mafieux russe ; le récit bascule alors dans un mélodramatisme didactique, et Lorna qui avait traversé la première moitié du film avec une force intérieure inquiétante, sombre dans un délire dont la justification psychologique est bien lourdement appuyée.

    Le scénario se perd dans trop de directions, contrairement aux films précédents qui étaient chacun structurés autour d'un enjeu moral, et cette dispersion finit par susciter l'ennui. S'il était resté centré sur la marchandisation de la vie humaine, avec ce fil rouge que représente l'argent (celui que Lorna retire pour Claudy dans la scène d'ouverture, et qu'il lui confie comme symbole de sa dépendance, celui que Lorna finit par accepter de Fabio, mille euros qui valent trente deniers, et celui du partage dans la voiture, pour solde de tout compte mafieux) et sur le prix que Lorna finira par payer pour son silence, il aurait sans doute permis de garantir en permanence cette fulgurance qu'il ne manifeste que par à-coups.
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    Caine78
    Caine78

    6 804 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 août 2012
    Un excellent film et un film chiant : voilà jusqu'ici mon bilan personnel concernant les frères Dardenne. Et bien « Le Silence de Lorna » se trouve juste au milieu ! J'ai beau ne pas être très sensible au cinéma des deux frangins, je dois leur reconnaître un certain talent pour créer une atmosphère, des situations intéressantes et une dimension sociale ici plutôt bien rendue. Après, c'est sûr que si vous vous attendez à du cinéma rock'n'roll et spectaculaire, vous risquez de tomber de haut. Le rythme n'est évidemment pas folichon, et Arta Dobroshi n'était pas forcément l'actrice rêvée pour le rôle, d'autant que son accent très prononcé n'aide pas toujours à la compréhension totale. Reste une histoire forte, ancrée de triste manière dans un quotidien qui l'est tout autant, et que l'on suit finalement avec un certain intérêt. Il faut dire que les deux réalisateurs peuvent aussi se reposer sur quelques brillantes idées, à l'image de cette ellipse foudroyante faisant complètement basculer le récit. Bref, une oeuvre qui ne devrait pas réconcilier les Dardenne avec leurs détracteurs, mais suffisamment dense pour que les autres puissent s'y intéresser : honorable.
    Jahro
    Jahro

    57 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2012
    Un joli drame à l’ancienne, sans la moindre fioriture formelle mais au scénario creusé. Ça rappelle le cinéma français d’il y a quelques années, celui qui plait aux cannois et à l’académie des César, mais qui survit généralement à l’ombre des salles internationales. Il faut dire aussi, pas de musique, pas d’humour, pas d’effet visuel, l’accroche est ardue. Mais le montage vif donne un certain rythme, et les acteurs emplissent leurs rôles – ce diable de Jérémie Renier en tête. Les Dardenne nous racontent à leur manière, avec tact et discrétion, comment la grosse machine des mariages blancs venus de l’est peut s’enrayer avec l’amour. L’enquête est intéressante et, si le final est assez étrange, on sort plutôt satisfait de cette incursion dans le cinéma d’auteur brut.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 mars 2013
    Un peu décevant après la réussite que constituait L’enfant. Mais ce film reste puissant, bouleversant et sans concessions. On en ressort en tout cas pas indemne.
    stillpop
    stillpop

    83 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 décembre 2011
    L'histoire d'une fille de l'Est prête à tout pour réussir sa vie en Europe, enfin presque à tout.
    Pour une fois qu'il y a un twist scénaristique dans les films ennuyeux à mourir des frères Dardenne, on ne va pas bouder son plaisir. Le producteur ou quelqu'un de bien a su imposer une caméra « traditionnelle » avec une stabilité de bon aloi, une pellicule correcte, et surtout une vedette féminine, jusque sur l'affiche ! Virage à 180° dans le cinéma d'auteur belge, ou peut-être que les deux palmes d'Or précédentes ont enfin donné des moyens financiers ou l'ambition de trouver un autre public que le jury sclérosé gauche caviar de Cannes ?
    Heureusement, c'est réussi, ce qui peut nous permettre d'imaginer qu'ils vont continuer sur cette voie un peu plus cinéphilique que leurs pseudo documentaires caméra à l'épaule sur la misère sociale du Nord.
    Le casting est quand même très abouti, la belle Lorna en premier lieu, mais le taxi et Rénier sont parfait, surtout le blond qui a manifestement perdu quelques kilos pour le rôle et fait presque peur.
    L'histoire est faite de non dit, que l'on comprend très rapidement, pour mieux tout remettre en cause au fur et à mesure, parfois à notre grande surprise. C'est un travail d'orfèvre sur le pouvoir d'ellipse de l'image et des dialogues, pour mieux manipuler le spectateur afin de lui faire perdre pied dans la dernière partie du film. C'est très bien joué, la démonstration de la survie à tout prix des immigrés de l'Est et des méthodes de la mafia belge est intéressante à plus d'un titre. Mais surtout, les frères Dardenne nous font l'économie de la violence, au moins visuellement, et c'est un beau cadeau pour une histoire qui ne doit pas se perdre dans le trhiller ou le polar.
    Par contre au niveau humanité ou bonne conscience, le film n'épargne personne, il est dur, finit durement, et on peut imaginer que plus d'un immigré en France ou en Europe est passé par des tractations qui ne font pas d'eux des enfants de choeur. Et ce sera de pire en pire !
    Un très bon film d'auteur donc, propre, rythmé, sans bavure, et original car le retournement de situation n'est vraiment pas prévisible.
    Quel dommage que pour laisser une patte film indé, il n'y ait pas une seconde de musique, que la photo soit laide sinon sociale, et que la tristesse imprègne tout jusqu'au dégoût, même si le film n'est pas spécialement triste dans son déroulement, mais c'est finalement bien pire.
    Bref pour une fois qu'il y a un vrai scénario documenté chez les intellos belges, bravo.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 décembre 2010
    Excellent film, une question grâve et originale. Les acteurs sont beaux, et la réalisation épurée.
    Caroline C
    Caroline C

    28 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 novembre 2010
    Lorna est Albanaise, elle vit en Belgique et a épousé un drogué pour avoir la nationalité Belge. Après, le plan est simple : on se débarrasse du camé, Lorna devient veuve, épouse un riche Russe, qui devient à son tour Belge. CQFD ! Un plan qui pue le fric, aux grands maux les grands remèdes, n'est-ce pas, et peut importe la manière. Mais voilà, Lorna, malgré son air buté, ses silences, son apparente indifférence, commence à hésiter, en voyant son mari Claudie se débattre comme un beau diable pour se désintoxiquer (hallucinant Jérémie Reinier, drogué plus vrai que nature !). Cet homme mérite de vivre, mérite d'être aimé aussi. Et Lorna, jour après jour, émerge de ce milieu cruel pour affirmer son humanité, qu'elle découvre en elle-même. Belle histoire, très bien portée par ce bout de femme énigmatique, Arta Dobroshi. Avec le style Dardenne, plein de lenteurs utiles et de coups de poings inattendus. Et une fin ouverte ... à chacun d'imaginer un destin à Lorna.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top