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    Le Silence de Lorna
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    3,1
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    229 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 novembre 2010
    Un film très froid et distant, presque clinique, et d'un réalisme visuel et social impressionnant. Les frères Dardenne, en voulant éviter le pathos à tout prix, en font presque trop dans le sens inverse. Une prestation remarquable de cette inconnu, Arta Dobroshi. Jérémie Rénier est également magnifique en camé et est vraiment un des meilleurs acteurs francophones du moment.
    soliloo
    soliloo

    14 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2010
    Un film intéressant mais un peu lent dans l'ensemble. Pourtant, on est pris par l'histoire, même s'il ne s'y passe pas grand chose. Les acteurs sont brillants, la mise en scène sobre, voire crue. Un réalisme pur et dur, surtout dur.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 mars 2010
    "Le silence de Lorna", est le premier film des frères Dardennes que j'ai eu l'occasion de voir, et je dois admettre que j'ai été agréablement surpris.

    Le synopsis en lui même n'a rien d'original (une magouille judiciaire consistant à marier Lorna avec un drogué afin d'obtenir de l'argent pour ouvrir un snack). Pourtant, de très nombreux retournements de situation pimentent l'histoire, et le plus souvent, les évènements majeurs du film ne sont pas montrés. Les ellipses sont, à mon avis, le point fort du film, visant à faire deviner au spectateur les faits, ce qui s'avère beaucoup plus touchant qu'une scène dévoilant tout ce qui s'est passé auparavant, le tout appuyé par un jeu d'acteur très poussé.

    Le film est tourné en plans-séquences, et la caméra n'est pas fixe, sans tomber dans l'aspect "documentaire", ce qui ajoute, une fois de plus, une dimension réaliste.

    Un petit point sur la bande-son, quasiment absente, mais les deux morceaux du "camé" ajoutent une dimension agréable au film.

    Pour résumer, ce film jouit d'une réalisation originale et agréable, appuyée par des acteurs talentueux et de nombreux boulversements toutes ces choses font que j'ai vraiment apprécié ce film.
    hamasiblan
    hamasiblan

    26 abonnés 449 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 août 2010
    Un film tendu, avec des situations dont on attend le dénouement avec une impatience nerveuse et...Arta Dobroshi, actrice magnifique qui joue son rôle à mort.
    Fabrice G
    Fabrice G

    121 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2010
    Arta Dobroshi est au centre de ce film. Elle interprète Lorna, jeune immigrée albanaise venue chercher la nationalité belge. Les frères Dardenne dresse le portrait d’un jeune femme courageuse et combattante. Pour obtenir la nationalité belge et pouvoir ouvrir le snack de ses rêves, la jeune femme a dû épouser un junkie nommé Claudy (parfait Jérémy Renier). Mais parce qu’elle devra à son tour épouser un Russe, il va falloir faire disparaître Claudy. Lorna saura t’elle garder le silence ? Et est-elle humainement prête à supporter la mort de Claudy ? Au fur à mesure qu’avance le film, les réalisateurs nous informe sur cette femme, son but, où elle veut en venir. Le scénario, récompensé au festival de Cannes, est ainsi composé de rencontres, de discussions entre Lorna et les autres personnages du film, chez elle, dans la rue, dans un bistrot... Les frères Dardenne ose une ellipse brutale au milieu du film, évitant les explications superflues, tout ce qui compte c’est Lorna, et comment elle va se sortir d’un engrenage dont elle ne contrôle plus rien. La mise en scène est sobre, permettant de prendre du recul sur un drame sur fond d’immigration et de trafics de papiers. Mais les frères n’en oublient pas l’essentiel : l’humanisme. Lorna, qui ne possède que son corps, tente tout ce qu’elle peut pour éviter les pires situations allant jusqu’à se confronter à un mafieux qui ne lui laisse aucune manœuvre, elle doit juste se plier à ce qu’il demande. Mais Lorna est forte, courageuse et intègre, son interprète, Arta Dobroshi, est une magnifique révélation de cinéma. Un très beau film sobre et terriblement juste.
    pandani
    pandani

    37 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2011
    C'est sordide, ça parait brut de fonderie alors qu'en fait c'est écrit, mis en scène et monté au millimètre, c'est sobre de chez sobre (pas de musique, production minimaliste), les acteurs sont criants de vérité, bref c'est du Dardenne. Peut-être un peu moins saisissant que certains de leurs films précédents, à moins qu'à force de faire un peu chaque fois le même film les frères Dardenne aient plus de difficulté à surprendre le spectateur ?
    cristal
    cristal

    181 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2012
    Reine des silences aux creux du vide. Eclaboussée par l'éclat des aubes. Droguée par la palpitation sans vie des nuits de ce même silence. Epanouie aux crépuscules des ombres, aux redressements sublimes des chairs consumées. Lorna, Reine des espoirs et des lumières. Régnant dans l'absolue nécessité de la suite. Crachant à la figure des fuites et de la mort, respirant l'enfance dans un bois humide, engendrant pour mettre à mal cette même mort qui la poursuit. Lorna, figure des figures des femmes. Etre tout entier, voilà la nouvelle promesse des Dardenne. Leur cinéma ne s'envole pas très haut, juste à la bonne hauteur, ni trop bas pour se cogner, ni trop haut pour s'asphyxier. Leur cinéma est une hirondelle qui connaît son chemin par coeur, non, par instinct. Leur cinéma est une grâce qui règne puis évolue dans les cieux de la reconnaissance humaine. Après l'impact social de "Rosetta", les larmes séchées du Fils (leur meilleur film à ce jour) , les Dardenne retournent aux fondations de leur cinéma. La caméra gagne en mobilité et en précision ce qu'elle perd en force de l'imperfection. Peut-être "Le silence de Lorna" est-il trop parfait pour réellement exister pleinement. La mise en scène est magnifique, forte, elle empoigne, elle ne prend plus par la main, mais cette fois elle entraîne en nous fixant. Le scénario, justement récompensé à Cannes, a la force de l'imprévisible, l'écriture directe mais fluide, grâcieuse et riche de perspectives en constante (r)évolution dans l'incrustation qu'elles occupent dans le langage des deux cinéastes. Le montage, sec, poignant, suffocant, et l'absence de parti pris (le film serait bien un beau portraits d'immigrés s'il ne mettait pas en scène des personnages qui tuent sans remords, considérant l'accession à une identité commune plus nécessaire que la vie d'un seul homme), les dialogues sauvages, comme captés dans l'air d'une forêt moite, envahie peu à peu par la présence des morts, font partie de ces indéniables qualités qui, depui
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