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Ykarpathakis157
4 561 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 21 octobre 2020
Sous les Bombes a un problème majeur qui pour moi a parfois rendu le film presque insupportable. C'est tout simplement le mauvais support. Ce film doit être un documentaire. L'histoire n'est pas suffisamment captivante et nous sommes par la suite nourris de force de manière intolérablement aggravante des opinions du réalisateur déguisées en fiction. Il y a deux scènes dans lesquelles notre héroïne se frappe la tête à plusieurs reprises par la fenêtre de la cabine dans une frustration exaspérée et j'ai vraiment eu l'impression que ma tête était frappée contre la vitre. À maintes reprises les personnages discutent de manière monotone et implacable des travers de la guerre. Maintenant bien sûr ces choses sont terribles et le film a un impact en nous montrant la destruction mais le fait même que ce ne soit pas un documentaire est parfois difficile à croire. "Nos familles sont parties c'est terrible, je n'ai pas de maison" est une phrase entendue en des mots différents bien trop de fois pour que le spectateur ne puisse pas arracher chaque follicule de sa tête. Et les opinions douloureusement exagérées du film se retrouvent dans la fin prévisible et totalement sans surprise. Ne vous y trompez pas Sous les Bombes porte un message important mais une certaine subtilité ferait-elle mal...
Voila un film plein d'emotions avec un duo d'acteurs remplis de sentiments profonds. Le contexte est dur: la guerre et les ravages qu'elle a fait est le decor de cette recherche d'un fils par une mère. Grande est l'empathie de son compagnon d'infortune. J'ai bcp aime, bravo
Sous les bombes est beaucoup à la fois : un documentaire sur la guerre du Liban, pédagogique et passionnant ; une étude de moeurs sur deux personnages aux antipodes l'un de l'autre, symboles d'un pays multi religieux et multi culturel ; un road movie, qui, dans les règles de l'art, nous tient en haleine sur un sujet simple et dramatique. Un film chaleureux qui est à l'image d'un pays où l'humour et la gaieté ne sont pas de trop pour résister dans un contexte de violence et d'intolérance.
Ode au Liban et à son peuple, "Sous les bombes" raconte le chemin de croix d'une mère embarquée dans un taxi pour retrouver son fils dans un pays injustement meurtri. Beau comme l'espoir mais cruel comme la guerre, ce film jamais haineux touche par sa sobriété et sa portée universelle. Aucune fausse note dans ce portrait de femme qui oppose sa douceur maternelle à la barbarie des bombes, son silence plein de dignité aux détonations méprisables des armes.
Une femme, accompagnée d'un chauffeur de taxi, part à la recherche de son fils au Sud-Liban, pendant le massacre des populations civiles par l'armée israëlienne. Sous les bombes la peur, la route, l'amour. Tourné en grande partie réellement en Juillet 2006 pendant les bombardements, le film prend aux tripes et au coeur, en montrant les bombes du coté de ceux qui les reçoivent, du coté des victimes. Fort, engagé et bouleversant.
La sortie est confidentielle et peu de salles diffusent ce film, ce n'est pas une raison pour ne pas aller le voir. Allez-y même s'il vous arrache des larmes et que vous n'aimez pas pleurer au cinéma. Allez-y même si vosu devez sentir votre sang se glacer dans vos veines. Y sont habilement mêlées scènes d'actualité filmées sur le vif et déroulement du scénario qui désespère, car forcément on s'identifie à cette mère à la recherche de son enfant. Il y a des maladresses certes - la scène où le chauffeur de taxi s'offre la réceptionniste de l'hôtel est totalement inutile et déplacée - mais sur lesquelles on ferme finalement les yeux tant le film vous prend à la gorge. Comme le dit Zeina parlant de sa soeur " ce n'était pas sa guerre" non ce n'est la guerre de personne, et pourtant les uns continuent aveuglément et sauvagement à bombarder les civils et alors que les autres défilent en faisant anonner à des foules manipulées des slogans d'épouvante.
Une très agréable surprise. Philippe Aractingi a réalisé ce film dans l'urgence, peu de temps après les bombardements ayant ravagé le Liban en août 2006. Pas la moindre reconstitution, peu ou prou d'artifices de mise en scène...et pourtant nous sommes plus dans la fiction que dans le documentaire, nous sommes moins dans la distanciation que dans l'identification. Sous les Bombes, c'est la guerre vécue de l'intérieur, l'histoire d'une mère pour son fils, celle d'un homme perdu pour cette femme. Au delà de la guerre et de la haine alimentée par le conflit entre Israël et Hezbollah, il y a la vie, l'amour et la famille. " On oublie trop ce genre de choses quand on se bat contre l'ennemi ", semble nous dire Aractingi, libanais de son état. Ainsi, le cinéaste préfère s'attarder sur ces deux personnages que sur le conflit en lui-même...Et c'est tout à son honneur : quoi de plus engagé qu'un film montrant le désespoir de l'être humain ? Ce message d'espoir, paradoxalement assez pessimiste, est de cette envergure. Un bon sujet. Une caméra. Deux beaux acteurs. Est-ce beau, là ? Certainement.
Quelle belle fable humaniste que ce road movie quasi-improvisé dans un pays ravagé par la guerre! Même si ça ne reste qu'une fiction, qu'y a t-il de plus émouvant que de voir l'amour d'une mère plus fort que la haine des soldats? La complicité entre ele et son chaufeur de taxi est-elle touchante mais permet surtout à nous dépeindre une société libanaise ouverte d'eprit. De plus, ce film nous offre une vision digne des meilleurs documentaires sur les horreurs des massacres sans jamais tomber dans le piège du parti-pris politique. Bravo!
D'un côté il y a un sujet fort et toujours d'actualité. La description du Liban et de son peuple meurtri sous les bombes depuis tant d'années est très bien rendue. Pour cela le film fait plus documentaire que fiction. De l'autre une mise en scène et un scénario qui prennent partie (même si on lit le contraire ici et là dans la presse) et qui finissent par devenir racoleurs et faire dans le pathos en étant souvent même très théâtraux. Ce qu'est aussi parfois beaucoup le jeu de l'actrice principale Nada Abou Farhat, ce qui n'enlève rien à la performance d'ensemble mais c'est parfois tout much. Georges Khabbaz est au contraire bien plus sobre et au final bien plus touchant. Un rôle tout en nuance pour un personnage qu'on croit avoir très vite cerné mais qui réserve de belles parts d'ombre et une humanité insoupçonnée. Alors oui, le récit finit par toucher, dans un final attendu dès le départ, et qui, à l'inverse du reste, rester digne et sobre, mais le chemin pour arriver là est un brin chaotique. Un scénario trop léger pour une mise en scène bancale qui n'a pas su tirer le meilleur parti d'un sujet pourtant brûlant. La diffusion télé sur Arte il y a un mois aurait peut être suffit.
Un film dramatique mais pas larmoyant. Très crédible. Les images d'actualité sont bien plus crédibles et réalistes que les effets spéciaux. Les acteurs sont irréprochables.
Le film ne s'écarte pas du docu en n'offrant aucune fiction consistante. Le scénario est vide et s'appuye excusivement sur le patho pour "séduire" le spectateur. Le film est d'ailleurs trop "occidentalisé" pour rendre, un tant soit peu, ce scénario crédible. En un mot, ce n'est pas du 7°art !