Derniers Avis : Warcraft : Le commencement - Page 27

Je suis mitigé, surtout sur l'histoire.
Bon les effets spéciaux sont bons, ça c'est sans appel, la 3D est inutile, voilà, ça mérite d'être vu au ciné.
Mais l'histoire est bancale : d'une part, c'est hyper prévisible, au bout de 15 min, on sait qui va mourir-survivre, etc. Mais y a des moments, on se demande ce qu'il se passe, l'évolution de la magie est super mal expliquée, je me demandais ce qu'il se passait. Sinon, y a du fan service mais même sans connaître l'univers, vous pourrez suivre sans problème le film.

J'ai attendu un certain moment avant d'aller voir ce film. Je voulais la version de personnes ayant jouées au jeu et celles qui n'y ont pas jouées. Et le constat est unanime, c'est un très bon film d'aventure qui reste fidèle à l'univers de base. Et je rejoins cet avis. Nous suivons avec intérêt cet affrontement entre ces 2 clans pour qui la cohabitation n'est pas envisageable. Les images de synthèses sont bien dosées entre le côté virtuel du jeu et le soucis du détail pour le réalisme. Cependant, j'ai trouvé que le film s’essoufflait après 1 heure, on se demande où il veut en venir, mais il arrive à nous surprendre grâce notamment aux nombreux personnages fort du film. Ce premier opus est de bonne qualité, de bonne augure pour la suite.

Genial! Hyper beau! Je ne connaissais pas le jeu et cela ne m'a pas empêché d'adorer ce film qui nous plonge dans un bel univers! Les orcs sont bien pensés!

J ai beaucoup aimé les décors et personnage . Cela dit n'étant pas une fan j'étais un peu pommé dans l'histoire par moment

Bien aimé voir les images des régions d'Azeroth et je ne connaissais pas l'histoire pre "WOW" donc ça m'a bien plus. Un bémol pour Kimmel qui joue du Ragnar. Pas très varié son jeu d'acteur.

Eh bien pour le coup, voilà peut-être le premier film tiré d'un jeu vidéo qui vaille vraiment la peine, alors pour l'effort je vais lui mettre une super note. J'y suis presque allé par hasard, mais alors je n'ai pas regretté. Gros bravo à l'intro qui dépote réellement et à la performance sur les Orques, à aucun moment l'image de synthèse ne dérange. Un film qui se veut totalement popcorn mais qui réussit vraiment son coup. Vivement l'entrée en scène d'Aile de Mort et des autres dragons!

Un bon divertissement basé sur le jeu d'heroic fantasy, pas aussi épique (pour l'instant) que les sagas comparables c'est vraiment un bon début, prenant et qui donne envie de découvrir bien plus l'univers, qui d'ailleurs en garde largement sous le pied et prépare un peu trop la suite.

très bon film.

il est vrai que je suis un grand fan de ce jeux vidéo et que j'avais hâte de le voir être mis en scène au cinéma.

j'ai trouvé ce film bien amené et je pense qu'une personne ne connaissant pas ce mmo peut tout z fait adorer.

je lis quatre étoile car c'est un excellent film. bon quelque détaille serais a revoir mais c'est un film excellent, diurne de star wars.

en tous cas j'ai hâte de voir les suites.

En tout premier lieu, je tiens à préciser que, comme beaucoup, j'étais sceptique quant à la réussite d'une énième adaptation d'un jeu vidéo, au cinéma.
Autant dire que je pensais fermement qu'il s'agirait encore d'un monstrueux nanard mal fait, mal joué et réalisé par une bande d'ignorants psychopathes.
Malgré tout, étant gameuse depuis l'enfance (et j'ai 30 ans dans les dents), depuis que les principes de mes parents se sont effondrés face à une SEGA Mégadrive, et une joueuse de MMO invétérée, il me fallait voir ce portage sur grand écran, de ce tout premier MMO RPG de l'histoire.
Au moins une fois.
Pour dire.
D'autant que c'est Blizzard, lui-même, qui a adapté son jeu vidéo pour le Cinéma...
Un seul mot m'est venu à l'esprit à la fin du film:
OMFG! *-*
Magnifique.
Pour Warcraft, je ne suis pas une joueuse de la première heure, mais j'ai toujours connu cet univers, ainsi que son successeur, World of Warcraft, au travers de ce que je pouvais voir et des témoignages enflammés de mon frère et ses amis, sur les aventures qu'ils vivaient tous ensemble, dans le monde fabuleux d'Azeroth.
J'ai pris une de ces claques...
Et ayant entrainé le frangin en question, dans cette découverte (10 ans de Warcraft, le concernant), j'ai eu l'occasion de le voir en trans, tout le long du film. Trans provoquée par une joie sans limite! Mieux que la drogue, visiblement.
La réalisation est maitrisée, même si on peut reprocher quelques choix de cadrage ou une petite impression de studio à un moment spoiler: (au sommet de la montagne noire, lorsque l'équipe cherche Médivh, évanoui)
, et le choix des acteurs s'avère des plus payants.
Que de nouvelles têtes (et c'est tant mieux), mais beaucoup de talents!
Bon, forcément, Travis Fimmel nous offre un Anduin Lothar aux petits oignons, champion d'Hurlevent, guerrier au charisme fou.... A croire que le rôle a été créé pour lui. Et ses années en tant que Viking ont du beaucoup l'aider pour jouer ce maitre de guerre. Ben Foster, alias Medivh, joue magnifiquement l'ambivalence de son personnage et même si le spectateur comprend vite les projets du magicien, le mystère sur la volonté profonde du personnage demeure jusqu'à la fin spoiler: (et j'ai été juste bluffée par l'apparition de Sargeras *-*)
. Son élève, Khadgar, campé par Ben Schnetzer, est sans aucun doute le véritable personnage principal de l'histoire et celle à venir. La jeunesse de l'acteur apporte beaucoup de fraicheur, mais est également finement mise en avant, avec beaucoup de profondeur pour faire face au charisme presque écrasant de Lothar, Médivh et Durotan. La production ne s'est donc pas trompée en misant sur Ben Schnetzer, pour ce rôle bien plus important qu'il n'y parait.
En revanche, on se questionne sur le choix de l'acteur jouant Callen, le fils de Lothar. D'autant qu'il s'agit d'une liberté scénaristique (loin d'être unique en son genre) qui aurait mérité d'être réellement assumée. L'acteur est jeune et mignon, spoiler: mais clairement voué à mourir, dès les premières minutes du film. C'est même à se demander comment il a pu survivre jusque là.
L'idée de donner un fils à Lothar, dans cette histoire, n'est absolument pas idiote. Cela humanise le personnage, l'encrant davantage dans la réalité. Mais il est dommage d'avoir juste misé sur une belle gueule, plutôt que sur un acteur qui aurait su donner beaucoup plus de relief à ce jeune qui désirait rendre son père fier de lui. spoiler: Sa perte n'en aurait été que plus tragique et plus crédible
. Là, le spectateur ne pouvait pas ressentir de l'attachement spoiler: et donc s'émouvoir véritablement lors de sa fin tragique.

N'oublions pas le roi Llane, alias Dominic Cooper, parfait dans le rôle du monarque juste et aimé de son peuple.
Bon, ça, c'était pour l'Alliance. Et encore, il y en a d'autres!
Côté Horde (mouhahaha), que du lourd. Au sens propre comme au figuré.
Il n'y a pas à dire, être un Orc, c'est avoir la classe, du charisme, voire du sex appeal.
La motion capture a encore franchi une nouvelle étape, grâce à ce film. Ces personnages "virtuels" n'ont plus besoin de tout exprimer par des mots pour que le spectateur comprenne. Ce dernier peut comprendre juste en plongeant son regard dans le sien. Et quel regard!
Bon dieu. Les premières minutes du film sont belles à pleurer. Tobby Kebbell, alias Durotan, Chef du Clan des Loups de Givre, incarne et donne une puissance démesurée à cet Orc majestueux. Force et Honneur. Voilà ce qu'est Durotan. Voilà ce que l'on peu voir de lui, à l'écran.
Aucune déception pour ce personnage, ni pour ses acolytes. Orgrim, Marteau du destin, lui aussi appelé à être un personnage marquant de la saga à venir (en espérant qu'il y en aura une) est à l'image de son chef spoiler: et loyal au delà même de la mort de ce dernier
. Tout ça, est superbement retranscrit.
Gul'dan (Daniel Wu Yanzu) est terrifiant et implacable. l'antagoniste principal de cette histoire se devait d'être à la hauteur des attentes des fans, tout comme des néophytes. Le "méchant" se devait d'être machiavélique et monstrueux.
C'est ce qu'il est. Assurément.
La seule petite déception vient du côté de Garona. Ce personnage emblématique de l'univers Warcraft a un peu pris un coup dans l'aile... Principalement à cause des choix scénaristiques. L'actrice, Paula Patton, joue plutôt bien pour le rôle qui lui a été imposée. Mais quand on sait qu'initialement, Garona est un maître assassin, il n'est pas aisé de la voir si "fragile" au combat. Trop humaine, alors qu'elle n'a pas été élevée au côté des humains. La volonté de placer une idylle entre Lothar et Garona n'est pas une idée folle, en soit. Seulement, le personnage si fort de Garona, s'en trouve presque vidé de tout intérêt. Le jeu est trop humain, trop émotionnel de son côté. Techniquement, c'est une tueuse aussi terrifiante que Lothar. Sa personnalité aurait donc du être aussi forte que la sienne. Là, le rapport est déséquilibré. C'est dommage.
Même si cela n'enlève rien à la qualité du film. Mais c'est dommage, car Garona sera aussi un personnage important pour la suite. La base n'est pas très solide de son côté. Plus qu'à espérer que le jeu s'améliore et que Duncan puise un peu plus dans le classique de Warcraft pour ce personnage.

Sur le plan général, le scénario du film est une adaptation relative libre des jeux de base. Ce n'est pas déplaisant. La plupart des choix sont assumés et semblent conduire vers une vision alternative à l'univers que les joueurs connaissent. Et quelque part, ces choix sont nécessaires. Il aurait été impossible de réaliser une trilogie, avec l'histoire de Warcraft. Une série télé peut être? Aussi longue que One Piece, assurément. Les films obligent à condenser l'histoire, et donc, à la reformuler.

N'oublions pas les clins d’œil euphorisants et permanents, au jeu vidéo (WoW), comme la présence du célèbre "MGRGRGRGR" du Murlock, du Griffon (puissant destrier qui n'a rien d'un pigeon), d'un petit sort de métamorphose bien placé, des écuries de Hurlevent (l'entrée des Griffons... Môman *-*), des cités particulièrement belles... Et j'en passe.

La comparaison avec SDA est saisissante (ne parlons pas du Hobbit qui passe pour un film de bisounours à côté). Ayant adoré SDA (et j'aime toujours, faut pas croire), je pense très sincèrement que Warcraft a réussi à faire encore mieux. Mieux dans le sens qu'il est un digne successeur de cette trilogie légendaire. Depuis 10 ans, personne n'était arrivé au niveau de SDA. Pas même ses propres réalisateurs, qui, en produisant une suite (adaptée d'un roman pour enfant, faut pas l'oublier non plus), n'a pas su créer la surprise tant attendue.
Warcraft a réussi.
Et se dire que tout ça provient d'un jeu vidéo au succès quasi planétaire, c'est bô.
Blizzard est une machine à pognon. Mais une machine qui cherche à vendre par tous les moyens. Et pour cela, il n'y a qu'une seule voie possible: la réussite absolue.
Maintenant c'est: "I love Blizzard and TAKE MY MONEY!"

Pour finir, je dois avouer qu'entendre à la fin "Pour Azeroth! Pour l'Alliance!"... M'aurait presque donné envie de retourner ma veste et de partir en guerre contre la Horde. Les frissons étaient grands, et les larmes proches.
Mais... Force et honneur, bon sang!
(Ah, et euh... Inadapté aux enfants de moins de 12 ans. Bien trop violent à mon sens, pour les petits noobs.)

Je m'attendais à un film génial à la "300" de Snyder mais je me suis rendu compte que le film reprend presque telles quelles des scènes du seigneur des anneaux, de 300, de Games of Thrones et de moïse. Il y a donc un manque d'originalité malgré un univers warcraft bien spécifique.
A mon goût la 3D n'est pas du tout de bonne qualité à comparé de celle du "livre de la jungle" de Favreau par exemple.
En revanche j'ai beaucoup aimé la fin du film qui est inattendue et pertinente.

J'attendais ce film avec beaucoup d'impatience et depuis des années. Je ne suis pas du tout fan ni joueur du jeu vidéo, mais j'attends désespérément un successeur à la trilogie des Anneaux et comme je m'y attendais, celle du Hobbit, est un bel exemple de ratage (trop de films, trop de personnages, trop de scènes, trop de tout en fait!).
Warcraft remplit plutôt bien son objectif : proposer un aventure épique, dans un contexte héroic fantasy. Le point faible du film est peut être son parti pris visuel. Bien que le rendu soit très honorable, on est assez loin du rendu réaliste du SDA. Niveau réalisation, c'est bon, très bon même, mais selon moi, aucune scène ne se dégage vraiment. Les moments de bravoure des personnages s'enchaînent mais rien n'est réellement à couper le souffle, dommage. Les acteurs s'en sortent honorablement, à l'exception peut être de Ben Foster, un vrai sosie de Jésus Christ pour le coup !!
Les points positifs : le coté épique, l'ensemble des personnages et leurs interactions. Le vrai point fort ce sont les orcs : leur culture existe en tant que telle, et Durotan est vraiment charismatique. J'aime beaucoup de fait de montrer que les orcs sont intelligents, de vrais clans avec leur tradition, leur famille, leurs valeurs. Les scénaristes n'ont pas hésiter à sacrifier certains protagonistes, même des très importants, c'est tout à leur honneur car étant donnée les proportions de la guerre humans/orcs, il est plus crédible que les 2 côtés subissent des pertes assez emblématiques. L'humour est présent aussi.
Au final, Warcraft n'est pas tout à fait le film que j'attendais (mais la barre est juste quasi inatteignable), mais Duncan Jones et son équipe n'ont pas à rougir. Mission accomplie avec brio : la saga peut espérer un bon 2ème opus, en souhaitant juste ne pas attendre autant de temps pour le voir que le 1er. Hâte d'avoir le bluray !!!!

Le monde de l'Heroïc Fantasy se divise en deux catégories : les films épiques comme LOTR et les bouses qui creusent comme Héragon. Quand un duel entre les commandants de deux armées ennemies se joue en spoiler: coupant les couilles
de son adversaire je vous laisse deviner à quelle catégorie appartient Warcraft. Et si vous êtes fort en devinettes j'en ai quelques unes en stock parce que il y a tout de même deux trois trucs que je n'ai pas compris. Je ne dis pas qu'il y a des incohérences hein, mais il y a deux trois scènes dangereuses pour le cortex cérébral du spectateur assez innocent pour venir en séance sobre. spoiler: Ainsi pourquoi le Gardien ramone gentiment Khadgar s'il ne l'a pas vu prendre le livre ? Pourquoi lors de l'embuscade, 3 humains prennent en chasse le même nombre d'orcs sachant qu'ils font une tête de moins, leur rendent 30kg de muscles chacun et viennent de se faire meuler le museau jusqu'à ce que le Gardien ne se réveille ? Pourquoi la demie orc est une humaine peinte en vert avec deux mini défenses de mamouth au coin des lèvres ? Pourquoi ne demande t'on pas au Gardien d'aller détruire le portail grâce à ses pouvoirs magiques ? Pourquoi Warcraft répond à un grand mystère de notre temps : les origines de la légende de Moïse ? Pourquoi quand Durotan ampute Blackhand (et lui sauve la vie) en refusant d'observer la tradition tout le monde s'en tape ? Pourquoi Durotan donne rdv au roi dans la vallée encaissée la plus craignoss du coin #trouàrat ? Pourquoi le Gardien se contente de brûler les notes de Gadgard au lieu de le tuer lorsqu'il découvre son secret ? Pourquoi les scènes sans baston sont plus crétines les unes que les autres ? Les échanges au coin du feu, la reine qui vient offrir une couverture à Garona, Gul'dan qui suce la vie d'un humain comme un anglais le le ferait d'une Carlsberg ? Comment font les orcs pour enfiler une chemise sachant que leurs mains font la taille d'un ballon de foot ? Pourquoi on ne demande pas à Anduin junior de mettre du mercurochrome sur sa vilaine coupure au front et d'arrêter de pigner ? Pourquoi Kadgar ouvre le portail vers le château alors qu'il n'a aucune idée de comment se passe la bataille ? et pire pourquoi les orcs ne le traversent ils pas pour faire mumuse avec les paysannes du coin ? Pourquoi mêler aux bruits assourdissants des épées et aches qui s'entrechoquent une histoire d'amour transraces niaise ? Enfin et surtout pourquoi si le gardien a invité les orcs ne tue-t-il pas le roi quand il en a 1000 fois l'occasion, par exemple lors de l'embuscade de Main Noire ? Pourquoi les sauve t-il tous à ce moment ? Pourquoi le New York Times nous conseille de voir ce film défoncé (véridique !) Pourquoi lors de la préparation de la bataille finale on nous dit qu'il ne reste que 3 garnisons sur les 21 initiales et pourquoi le Roi veut il attendre alors que tout le monde lui dit qu'il faut détruire le portail au plus vite (je comprend que le roi ne soit pas une fusée mais le film s’appelle un peu Warcraft, l'art de la Guerre). Pourquoi mon seul plaisir dans le film a été de voir des personnages du coté des gentils se faire massacrer (Merci GOT pour leur avoir donné l'idée) ? Pourquoi laisse t-on Anduin faire un duel avec Gul Dan et pourquoi ne devient il pas commandant des orcs ? Et re-enfin et re-surtout quel est l'intérêt de l'alliance entre Orc et Humain Vs Gul Dan ? Si l'alliance met sur la gueule à Gul Dan, les guerriers de Durotan font quoi ? Ils restent entre couilles velues découvrir les joies de l'intimité viril entre peaux vertes ? et laissent femmes et enfants périrent sur leur monde d'origine ?
Bon voilà j'aimerai qu'on m'explique. Heureusement (pour Bay et Emmerich) il y a plus dans le cinéma que la cohérence scénaristique et j'ai de mon coté beaucoup aimé l'esthétique des paysages, armures et effets magiques. Certains trouveront cela kitsch mais ce coté clinquant hyper coloré est fidèle au jeu qui l'inspire.
Mai 2022: Revue dans le cadre de recherche d'idées sur l'organisation du monde de l'Heroïc Fantasy, le film est aussi mauvais que dans mon souvenir

En préambule, il convient de signaler que l'auteur de ces quelques lignes n'a jamais posé un oeil sur le jeu "World of Warcraft" et que les univers d'heroïc-fantasy à base d'orcs, elfes et produits dérivés l'intéressent autant que de visionner une version director's cut d'un biopic sur Raymond Barre.

Ceci étant posé, "Warcraft : Le Commencement" pour un néophyte, c'est quoi ?
Tout d'abord, il existe un monde rempli de gros Shreks néo-réalistes ayant un sérieux problème dentaire au niveau des canines inférieures qui ferait pâlir n'importe quel orthodentiste bien portant. Ces énormes machins, ce sont les Orcs.
Tout allait à peu près bien pour eux jusqu'à ce que leur nouveau chef tripote de la magie verte démoniaque, le Fel, qui se recharge grâce à l'énergie vitale. Devenu complètement accro à cette substance corruptrice d'esprits, il a ravagé toute la faune et la flore du monde de ces pauvres Orcs jusqu'à le transformer en un immense désert. Par conséquent, il décide tout simplement d'unir tous les clans d'Orcs et d'ouvrir un portail dimensionnel pour partir coloniser le monde des humains afin de combler sa soif de magie maléfique. Sale drogué, va !
Du côté des humains (qui vivent en harmonie avec plein de bidules étranges dans un monde idyllique composé de 7 royaumes aux noms tout bizarres), on voit forcément ça d'un sale oeil. Heureusement, plein de types barbus en armures et aux charismes interchangeables vont essayer de stopper cet assaut grâce à l'aide d'un jeune mage et d'un Gardien (qui s'appelle comme ça parce qu'il garde un grand bassin de magie bleue bien plus sympa que la verte).
Pendant ce temps, chez les Orcs, un mini-chef se rend enfin compte que le grand chef fait n'importe quoi et décide de s'allier avec les humains pour le combattre.
Ah, et il y a aussi une hybride mi-Orc mi-humaine (l'humain qui a procréé avec un Orc femelle devait quand même avoir sérieusement picoler) incarnée par une Paula Patton déguisée comme dans un nanar SF fauché des années 80. Elle va ainsi pouvoir fournir l'intrigue sentimentale qui manquait à toute cette affaire guerrière en roulant des galoches gênantes à un des types barbus.

Voilà pour cette magnifique mise en place. Il s'ensuivra un récit d'héroïc-fantasy on ne peut plus basique avec son lot de bla-bla belliqueux interminables ponctués de mots incompréhensibles, des traîtres dans tous les camps et des mini-affrontements débouchant sur une inévitable méga-giga-bataille finale qui n'impressionne plus personne.

À condition de ne pas trop être en quête d'originalité, "Warcraft" se laisserait presque regarder. Duncan Jones filme cette histoire ultra-classique avec un rythme soutenu et toujours généreux en scènes d'action. On ne s'y ennuie ainsi pratiquement jamais si ce n'est pendant les dernières minutes interminables (mais vraiment in-ter-mi-na-bles !).

Le problème, c'est qu'à part le temps de quelques superbes scènes aériennes à base de griffons, le film manque cruellement (et étonnamment) d'ampleur visuelle, condition sine qua non pour insuffler un sens épique lors des multiples batailles.
Ben ouais, Duncan, nous, on veut des plans larges sur les affrontements dantesques (il y en a tout de même quelques-uns mais si peu), pas des images resserrées sur les protagonistes principaux qui arrêtent toujours de se battre pour faire causette pendant que leurs soldats se font démolir par des montagnes de muscles en arrière-plan. Ce choix curieux de réalisation pour mettre bien évidemment l'humain au coeur du combat ne porte hélas pas ses fruits et nous prive quelques fois d'un spectacle qui aurait pu atteindre une toute autre dimension.

Mais tout ça n'est qu'un défaut mineur à côté de l'autre énorme tare du film : sa laideur.
Soyons honnêtes, il y a de belles choses : les Orcs et leur humanisation sont très réussis, il y a des plans vraiment chouettes rendant justice à un univers riche déjà mis en place par le jeu, les scènes de combat sont convaincantes, etc.
Néanmoins, ces quelques qualités sont instantanément gommées par des décors surchargés kitchissimes d'où ressort un arrière-goût de carton pâte franchement gênant au milieu de tous ces CGI. Certaines créatures donnent envie d'ordonner à leurs concepteurs d'aller passer un examen oculaire d'urgence (il y a un même un être malfaisant en bout de course que l'on croirait tout droit sorti d'un mauvais épisode de "Buffy contre les vampires", enfin, les gars, on est dans une superproduction quand même !) et on prie pour que les mages cessent d'utiliser leurs pouvoirs au plus vite tant le rendu visuel pique les yeux jusqu'au sang.
Autant le dire, on frôlerait le naufrage artistique à maintes reprises si les quelques bons points cités plus haut ne relevaient pas le niveau de l'ensemble.

Classique à en mourir et visuellement décevant, "Warcraft" parvient tout de même à offrir le minimum de spectacle requis pour ce genre de super-blockbuster d'heroïc-fantasy grâce à la volonté que l'on sent généreuse de Ducan Jones. Mais, on ne voit pas trop comment le film peut devenir le premier épisode d'une franchise avec une mythologie si faiblarde et cette capacité à disparaître de nos esprits aussitôt le générique de fin arrivé.

Un très bon film, très beau, avec une bonne dose de références agréables à remarquer lorsque l'on connait l'univers : murloc, pierre de rencontre, auberge de goldshire, lieux très bien retranscrits ( le maitre des griffons au meme endroit que dans le jeu notamment, etc etc

Visuellement c'est magnifique, les orcs sont très bien faits, on sent bien l'énorme différence de force entre les deux et Gul'dan est très réussi.
Le film suit une action rapide avec peu de pauses, il peut etre difficile à suivre mais l'ensemble est cohérent malgré certains élements un peu trop évidents : on sent parfois le " bon je pose ça la et je m'en servirais dans 20-30 minutes, j're"

Connaissant pas mal l'histoire du jeu, il y a en effet des nuances mais l'ensemble est respecté, et je pense que meme pour quelqu'un qui ne connait rien à l'univers de Warcraft, le tout est facilement compréhensible, meme sans capter les subtilités et reference : Pas besion de définir ce qu'est le Kirin Tor, on capte que ce sont des mages, qu'ils sont puissants et qu'ils ont un gros pouvoir de décision, c'est évident. Et ne pas capter les subtilités n'empeche pas de comprendre le film en lui meme

tl;dr : un très bon film, plein de references, beau, rapide, compréhensible meme pour les néophytes car tout parait clair sans avoir à tout expliquer

Nous n’en attendions rien, ou presque, ayant connaissance du jeu dont l’adaptation cinématographique est inspiré que de manière superflue. Il en résulte un avis plutôt positif d’un film certes déjà vu mais plutôt divertissant, qui comble son manque d’originalité par une certaine beauté à mettre en scène le genre, l’heroic fantasy. Esthétique et mise en scène efficaces de la part de Duncan Jones qui pour une première incursion dans le film de studio fait le minimum, nous sommes tout de même bien loin de « Source code » et encore plus de « Moon » ses deux précédents films, bien plus fins et subtils. On pense donc plus à remercier les effets spéciaux que le réalisateur qu’on espère retrouver en d’autres Terres, plus inspiré, plus à même de remettre en place sa propre grammaire cinématographique.