Mon compte
    De la guerre
    Note moyenne
    2,3
    162 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur De la guerre ?

    31 critiques spectateurs

    5
    5 critiques
    4
    7 critiques
    3
    1 critique
    2
    4 critiques
    1
    5 critiques
    0
    9 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    maxime ...
    maxime ...

    249 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 août 2022
    spoiler: De la Guerre de Bertrand Bonello débute par un postulat loufoque, celui d'un type, réalisateur approchant la quarantaine, qui focalise sur la mort et les cercueils ! Déjà, rien que ça ... Mais là ou Bonello pousse le délire, c'est qu'il entrouvre une porte sur on l'imagine un épisode bien perso, ne serait-ce que de par le nom de son personnage, sa profession, même Tiresia est invoqué à quelques reprises. Alors, il y va, il s'enferme dans l'objet de désir et en ressort encore plus chtarbé ! S'en suit un récital expérimental jouissif et corrosive, entre pathétisme et drôlerie acerbe distillé par la clique de cinglés devant et derrière la caméra. Guillaume Depardieu dont c'est l'un des derniers longs-métrages trouve un espace dingue pour exprimer son talent, sa démonstration oratoire sur l'époque est perché et illuminé par son impression bizarre qu'il inspire. Je m'étais déjà fait la remarque lorsque je l'avais vu dans le film de Rivette il y'a de cela quelques années, quel acteur ! Mathieu Amalric lui aussi regorge de folie dans son genre bien à lui. " - Faire quelque chose de beau, c'est faire quelque chose d'étonnant et puisque l'on ne fait jamais rien d'étonnant car ce serait prendre un risque, rien n'est beau. " Je paraphrase un peu, mais je respecte la folie passagère qui lui fais dire cela ( un pique est atteint question bonne tranche de rire ). Son, " - Mais si c'est grave, c'est très grave " après sa déclaration d'amour à sa copine ( Clotilde Hesme génial au passage ) sur fond de supermarché à aussi de quoi rivalisé. La guerre final dans laquelle il prend une part considérable m'a aussi pas mal amusé. De l'escargot à sa nage, son initiation à l'absurde par l'absurde est un symbole de farce unique. Le voir sur son banc, les bras en croix à accepter qu'il ne chantera jamais comme Bob Dylan reste tout de même son summum. Asia Argento elle aussi démontre de réelle appétence dans ce personnage de gourou incitatrice de transe. Uma refuse et récuse le monde actuel et s'enivre de spiritualité dans ces lectures, pour elle seule ou partagé au plus grand nombre ... Une d'entre elle est particulièrement savoureuse, je suis en fou rire rien que d'écrire ça ici ! A contre courant ou non, cette secte du bonheur est habité par son envie d'un communautarisme d'ordre élégiaque. Je pleure, donc je suis heureux. Oui, tout est fou ... De la Guerre à bien des égards se rapproche des premiers films de Bertrand Bonello mais annonce aussi sa mue en ce qui concerne la suite de sa filmographie avec des Œuvres de plus grandes ampleurs. On y retrouve un amour pour la langue française, tout comme de ses silences qui la sublime, une exubérance variable dans ce domaine. L'ambiance de fin du monde et d'abandon de la société est un conflit qui est intérieur à ce réalisateur qui ressort avec technique les morceaux les mieux taillés. Il choisit l'alternative, Nocturama m'a aussi fait ce genre d'impression par rapport à son impossibilité à communiquer de ses motivations / émotions, que seul la fin se doit d'être une option. Ce film traite néanmoins avec une façon plus " joyeuse " le problème. La place de la singularité dans le groupe, l'identité au sens large, l'appartenance au culte est vue comme une dérive accueillante, barge mais simple et accessible. Un film monstre. Un petit totem à reprendre en cours un de ces quatre ...
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    135 abonnés 2 235 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 avril 2022
    LES CENDRES DE LA GUERRE. Le royaume de la stratégie et de la théorie. Ca s'existe, ça peine, ça balbutie et l'attaque se fait dans le brouillard. Des fragments d'une belle intelligence et des secrets sans gloire. Tout l'art de mélanger la structure et ses failles.
    Jahro
    Jahro

    56 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 janvier 2015
    Mathieu Amalric, qui de Bertrand Bonello reprend le nom, le métier et sans doute un peu plus, se cherche. Il rencontre dans un instant de perte Guillaume Depardieu, sorte de Jésus urbain, gourou classieux qui parcourt les rues au secours des pauvres âmes en peine. Il les invite à vivre dans son havre, une petite communauté new-age perdue dans la forêt, qui applique les préceptes De la guerre (d’où le titre) à son épanouissement. Lent, ésotérique et contemplatif, l’essai flirte avec l’éloge du vide – en tout cas de l’impénétrable. Audacieux qui osera donner un sens à ce salmigondis, qui vante le plaisir dans des visages fermés, qui décrit la joie par des trances collectives ; mais le réalisateur a le sens du cadrage et de la mise en musique, et par là, il parvient quand même quelque peu à nous toucher. Parfois. Lui doit se dire qu’il a atteint son but, s’offrir une longue introspection mystique affranchie des contraintes, s’arroger la liberté d’aimer tourner, simplement. L’ennui dans ces films, c’est qu’on a l’impression d’assister au caprice égocentrique d’un talentueux névrosé. S’il nous parle, c’est d’abord qu’il se parle à lui-même, et nous sommes là, forcés de l’admirer, ou d’attendre que son extase reprenne. Certes il y met les formes, il maquille son nombril d’une peinture pleine de grâce. Mais deux heures, pour un trip purement perso, c’est long.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 095 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2011
    Je ne pense pas avoir une fois vu un film qui pouvait s'approche de ce "de la guerre", c'est un film tellement marginal, tellement osé, qu'au final je ne saurai même pas quoi dire de plus que c'est un film à voir, et à vivre. Le film commence pourtant d'une manière très "normale", Amalric qui a mal à la vie, on l'a déjà vu, et puis ça devient franchement étrange, il passe la nuit dans un cercueil, il suit un Guillaume Depardieu qui est une sorte d'incarnation de la classe pure à lui tout seul, on le voit se balader avec une sorte de glaive dans une maison immense.
    C'est un film qui possède des moments supers contemplatifs, justes magnifiques (dont quelques uns feraient même penser à du Malick, le soleil caché par les feuilles des arbres en contre plongé), on voit les acteurs danser, une scène où Amalric qui ne sait pas chanter dans le film, se met à prendre une guitare électrique et pendant quelque trop courtes minutes va jouer deux notes et commencer à chanter un peu dessus. C'est absolument sublime.
    Et j'avoue ne rien avoir compris, mais absolument rien. D'ailleurs je ne veux pas savoir s'il y a quelque chose à comprendre ou pas. C'est un film qui fait voyager, envoûte. Et ça c'est magnifique.
    On voit aussi les acteurs dans une guerre, en tenue de combat, ne sachant pas bien qui est l'ennemi, si ça relève du fantasme ou non.
    Amalric rejouer la fin de Apocalyspe Now, poussant le vice jusqu'à citer les dialogues en VF. Oui ce film a quelque chose de profondément étrange. Je ne sais pas quoi en penser. Mais une chose est sûre, je veux voir d'autres filmes de Bonello et j'attends Apollinides avec une grande impatience.
    Comme quoi le cinéma français n'a pas fini de surprendre son spectateur.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 février 2010
    40 mn et j'ai fini par jeter l'eponge.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 août 2009
    20 minutes : "On peut être bouleversé par la crise que subit Mathieu Amalric ou trouver que ses prises de têtes sont ennuyeuses comme la pluie".

    Un film qui ne peut être objectivement noté; je met 4 étoiles car par une seule seconde je me suis ennuyé, ce fût 130min hors du temps.
    Mais il faut être réceptif.
    Extatique pour moi.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 14 juillet 2009
    L'unique étoile attribuée vient de ce que je m'interroge encore après l'avoir vu sur un possible second degré dans un film parfaitement ridicule et constamment risible (je n'arrive pas à trancher si le comique de la scène ou apparait Laurent Lucas est involontaire ou pas) par sa prétention et ses poses. Par ailleurs, si l'on considère que Mathieu Amalric (que j'ai pu apprécié autrefois dans "Comment je me suis disputé..." un des premiers films très honorables de Depleshin avant qu'il ne sombre) est une sorte d'égérie au masculin du cinéma d'auteur contemporain à l'instar de Jean-Pierre Léaud pour la dite Nouvelle Vague, on mesure la médiocrité de notre époque. Quand on pense à l'étrangeté et au charme du second, à son jeu stylisé si singulier, ses moments de folie inspirée, on est un peu accablé devant l'absence totale de charisme du premier ...
    dardar341
    dardar341

    1 abonné 34 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 mai 2009
    De la guerre : ou comment transformer 2h10 en une éternité. Acteur excellent mais film mal fabriqué, faible, ennuyeux et parfois pompeux.
    Passez votre chemin
    Jérôme H
    Jérôme H

    174 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 mai 2009
    Le résumé de l'histoire me semblait être unjolie prétexte à une analyse humaine en profondeur mais le réalisateur a préférer opter pour un film d'uateur complétement décalé dont lui seul et quelques uns de ces amis se palucherons devant.
    Entre un rythme à la limite du supportable, des scénes hors de propos mises en avant avec une musique insupportable et un lot d'acteurs présent uniquement pour faire le compte, le tout devient réélement ennuyeux et lassant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 juin 2015
    Nous tenons là un film évoluant en dehors des conventions établies par le cinéma français (…) Une proposition de cinéma qui fait du bien.
    stebbins
    stebbins

    507 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2009
    Relecture hypnotique du Fight Club de David Fincher, De la Guerre s'impose comme une oeuvre singulière, fondamentalement troublante et d'une complexité salutaire. Film hanté par des questions existentielles passionnantes, cette OVNI n'en finit pas de surprendre son public. Mathieu Amalric, acteur idéal pour jouer l'alter ego de Bertrand Bonello, est tout simplement habité par ce personnage étranger au monde qui l'entoure. L'ensemble du casting tient d'ailleurs du prestige : Guillaume Depardieu, Asia Argento ou encore le génial Laurent Lucas sont remarquables. De la Guerre peut rebuter par son aspect volontairement théorique... Toutefois, l'invitation au plaisir - qui est le sujet du film - nous amène à dépasser nos préjugés pour mieux redonner confiance en notre personne et nous immerger dans un monde purement sensitif. Il y a donc une adéquation parfaite entre la passion et la raison, entre l'affect et l'entendement. De la Guerre, fable philosophique au charme ineffable, est une ode à la Nature humaine. Qu'il est difficile d'être simple, de se laisser aller, de jouir... D'être là, en somme. Mais quand le survivant meurt dans son cercueil, le vivant se réveille pour mieux savoir l'extase. Magnifique, et parfois même... Sublime.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 janvier 2009
    Très beau film, les acteurs sont magnifiques, l'errance et les questionnement en font un film expérience ... C'est un peu un manifeste je pense ...
    Autrui
    Autrui

    19 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 novembre 2008
    C'est si dur de devoir poser des mots après ces deux heures indescriptibles qui nous font aller au fond de nous même, de telle manière que l'on pourrait croire avoir vécu, nous aussi, une nuit enfermé dans un cercueil. La quête du plaisir existe ; mieux encore, le plaisir existe, la preuve, DE LA GUERRE est sorti au cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 5 novembre 2008
    je n'ai pas réussi à entrer dans le film
    la seule performance d'acteur de mathieu amalric n'a pas suffi
    je me suis profondément ennuyée, seule la musique ...est belle au fait c'est mozart ???? pouvez vous me repondre
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 octobre 2008
    Malgré quelques belles propositions, des cadres tenus, une photo très réussies (bravo J.D), le film de Bonello ne me convainc pas et finit par s'enliser.
    Car la singularité recherchée du propos s'empêtre dans une rhétorique affichée, dite et redite (toutes ces phrases-programmes des dialogues alourdies par le jeu des protagonistes).
    L'expérience se veut originale et pourtant les multiples emprunts à l'art contemporain, au cinéma (de façon explicites (Coppola, Cronenberg etc) ou implicites comme les clins d'oeil à Gus Van Sant, ou à "Tropical Malady") finissent par vider le film de toute pertinence.
    Si le film avait été joué par des acteurs inconnus peut-être aurait-il trouvé une autre vérité mais finalement Amalric (bon Amalric, on le connait, il est parfait et en même temps pourrait un peu devenir le Luchini du cinéma d'auteur, son jeu est tellement balisé, on l'a vu tant de fois maintenant dans ce rôle de grand trentenaire déboussolé, mis à distance par lui-même et pourtant à cran), Asia Argento, Piccoli, Depardieu, finissent par faire du film un objet mode, bien confortable dans le système...
    A partir d'un moment, on regarde cela avec une indifférence réelle. Après les deux films précédents assez passionnants, je ne m'attendais pas à être aussi peu requis. De guerre las (facile, désolé)
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top