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    De la guerre
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    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    242 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 octobre 2008
    «De la guerre» (France, 2008) de Bertrand Bonello cultive sciemment le paradoxe de parler d’amour. Un cinéaste, du prénom de Bertrand, trouve un jour, après avoir passé une nuit traumatisante dans un cercueil, l’urgent besoin de destiner ses jours à se sentir vivant, à mettre à profit les sensations de son corps au ravissement des désirs. Suite à la rencontre d’un homme étrange (Guillaume Depardieu), l’homme intègre une microsociété vouée à l’hédonisme et à la jouissance. Les apparences sectaires des lieux et de la communauté prêtent au film un étrange aspect, celui d’une voix béotienne prônant l’hégémonie du désir sur la raison humaine. Mais il semble que «De la guerre» ne soit pas un film bâti sur une intrigue classique. Bonello dissémine des indices qui, mis ensemble, forme le manifeste du cinéaste pour son art. Cette déclaration se titre «De la guerre» et en révèle la charge belliqueuse. Les références à «Apocalypse Now», où Michel Piccoli prête sa silhouette au fantôme ténébreux du colonel Kurtz, témoignent de la volonté pour Bonello de faire un cinéma réflexif, qui se dirige vers lui, vers ses émotions, quitte à en passer par la dérision. Cette volonté réflexive auquel se soumet le film prend l’apparence des cadres naturels que composent le décor, des bris de miroirs qui pendent des arbres pendant que les êtres, réduit à des corps en transe, se meuvent au son de la musique. Bertrand, le personnage et son auteur Bonello, trouvent la cause de leur malheur dans leur incapacité à savoir chanter comme Bob Dylan. Le ton suave et nasillard de Dylan en fait un des plus grands chanteurs modernes. Situer le malheur de sa vie sur son impuissance à savoir chanter-moderne revient à aspirer à créer de la musique, à faire du Beau par le mouvement pur. «De la guerre» appelle à ça : faire du cinéma, de l’art, en suivant les leçons que dicte la Musique. Le manifeste emprunte des sentiers jubilatoires pour exprimer une profonde idée d’un cinéma qui se doit rude pour exister.
    youmakemesick
    youmakemesick

    4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 octobre 2008
    Je suis complètement passée à côté du film. Je me suis ennuyée et ...finalement endormie.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 octobre 2008
    Bonello mégallo, tu filmes mal pendant des heures pour ne rien dire d'intéressant. Tu as de la chance d'avoir des amis dans le milieu du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 octobre 2008
    A voir,

    Voila du cinema contemporain et engage, du cinema vraiment utile a mon avis meme si cela n'empeche pas des longueurs (un peu le dernier acte quoique...).
    Je le trouve tout de meme tres reussi et c'est original.
    Des scenes sortent vraiment du lot et la musique marche tres bien avec l'image.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 octobre 2008
    Le film de Bonnello est raconté du point de vue unique du narrateur. Je comprends les références à la psychanalyse, tout ici est centré sur le personnage (un double de Bonnello, il fait le même métier, il a le même prénom, sans doute la même compagne...) : le passage dans la "secte" est stupéfiant, quand Amalric y retourne, le spectateur est plongé dans un délire collectif (ils jouent avec des armes à feu, "rêvent" d'assaillants, mais il y a bien un mort (accident?) : le réel résiste). Amalric est un superbe acteur, nous le savions tous. L'humour et le ton décalé permet au spectateur d'accrocher. Et moi, j'ai bien suivi son personnage, ses errances, et en tout cas, une certaine journaliste me semble particulièrement étriquée et dangereuse. Vouloir tuer un cinéaste et traiter les cinéphiles de "connards" : voilà bien la France de Notre Président qui glisse peu à peu vers une Italie Berlusconienne (qui a tué son cinéma vous savez!).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 octobre 2008
    Lettre d’une connasse.

    Je suis sortie vendredi soir du Racine, après avoir vue DE LA GUERRE de Bertrand Bonello, totalement bouleversée, emmenée, conquise, avec le sentiment d’avoir été comprise dans mes plus profonds secrets et fantasmes. J’étais heureuse et pleine. Comme le dit le personnage, sublime Mathieu Amalric, j’étais enfin là.
    Le lendemain, je flottais encore dans les sensations. J’étais encore bien.
    Le lendemain soir, dimanche, j’allume la télévision, LE CERCLE, animé par Beigbeider.
    A la fin de l’émission, on vient à parler de DE LA GUERRE. Ça commence bien, Beigbeider aime, mime une scène, retrouve la joie du film. Monsieur Bonnaud le trouve passionnant et en parle remarquablement bien. Je me sens moins seule, même si j’avoue que j’aimais l’être avec ce film.
    Et puis arrive Marie Sauvion du PARISIEN, oui, Marie Sauvion, je répète le nom car il ne faut pas l’oublier. Elle n’aime pas le film. Soit. Le film n’est pas toujours facile ou aimable. Elle se moque de lui. Soit. C’est facile. Elle s’énerve. Soit. C’est du spectacle. Et puis, elle commence à insulter Bonello. Le ton continue à monter. Et là, elle lâche : Restons bien entre connards confinés abscons! J’ai envie de le buter.
    Et moi, j’ai eu envie de pleurer. Comment un film peut-il déclencher une haine aussi laide. Buter un cinéaste ? Le traiter lui et les gens qui aiment son film de connards ? J’ai eu envie de pleurer.
    Le lendemain, j’ai revu l’émission sur Internet, cafardeuse. Je ne pouvais le croire. Mais les mots sont bien là.
    Restons bien entre connards confinés abscons! J’ai envie de le buter.
    Tout d’un coup, je me suis sentie forte. Alors oui, je suis une conasse, et je n’ai jamais été aussi contente d’en être une.
    Je suis une conasse, je suis une conasse, je suis une conasse.
    Et si j’aime demain le film de Philippe Garrel, je serai peut-être une pute.
    cristal
    cristal

    181 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 septembre 2012
    Peut-être que cette guerre du quotidien, celle du plaisir, où l'on se bat pour le bonheur, cette secte misérable et à tendance exterminatrice à laquelle le personnage s'invite, a rôle de psychanalise pour son réalisateur, Bertrand Bonello, qui prend plaisir à s'auto-citer de nombreuses fois dans cette ébauche de cinéma. Peut-être que l'abstraction, qui rythme en pagaille un film multi-directionnel et hasardeux, cette quotidienneté transcendée et membre du cafouillage artistique, prend le rôle du prétexte pour que "De la guerre" se prenne au sérieux, s'étiquette comme un film précis et moderne, au sens complexe du mot. On sent même que Bonello se retrouve dans son n'importe quoi, qu'il imprime à son film une direction, des contrastes clairs et une progression de la perte des repères psychologiques. Mais "De la guerre" reste constamment empâté dans son hystérie érotique barbare, à la conquête des sentiments extrêmes comme l'extase et la recherche complète du plaisir. L'homme devient, comme à la guerre, l'objet d'une manipulation, l'homme face à lui-même, c'est-à-dire l'homme face au néant. Difficile de dire ce qui a pu pousser Bonello à écrire un tel scénario, matraquant avec une fierté vomitive des scènes fortes parce qu'uniques et installant la découverte progressive du désir plein, sur un fond sonore abrutissant. Toutes ces considérations philosophiques sur le sens de la guerre, d'une guerre en tant que confrontation face à soi-même et au besoin du nouveau, à la destruction du réel et au paroxysme corporel, où se lient sexe et amour, drogue et jeu, toutes ces vaines citations littéraires et ses tirades existentialistes qui ne se terminent pas, toute cette programmation d'une bizarrerie voulue finissent par sonner faux. Il y a peut-être un hommage dans "De la guerre", de Bonello à lui-même, et un hommage au film de guerre pur et dur. La mise en scène est juste, belle et contenue (l'hystérie des personnages n'influe pas sur la technique elle-même), mais c'est surtout
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 octobre 2008
    Mourir d'ennui ? Oui c'est possible !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 octobre 2008
    que dire de plus que gahrsim
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 octobre 2008
    De Bertrand Bonello, auteur du délicat ''Tiresia'', on pouvait attendre mieux que ce film ambitieux mais raté sur la fascination qu'exerce la mort sur un cinéaste. Tout sonne faux dans ce pensum qui donne dans la masturbation intellectuelle scénaristique, écrit pour faire se pâmer les Trissotin de la critique du ''Triangle des Bermudes'' (Les Cahiers/Libé/Les Inrock). L'on songe au pire cinéma de Robbe-Grillet des années 70, auprès duquel ''La Question humaine'', autre nanar auteuriste avec le même acteur, semblerait du Blake Edwards. Entouré de partenaires aussi expressifs que des ectoplasmes, Mathieu Amalric est bien le seul rescapé de ce naufrage.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 juillet 2010
    Prétentieux. Long. Ennuyeux. Insipide.

    Les adjectifs pour qualifier ce naufrage cinématographique ne manquent pas. De la bande son ridicule aux dialogues sans queue ni tête, de l'intrigue décousue et inintéressante aux acteurs qui jouent comme des pieds, tout ici semble fait pour, au choix, pouffer de rire ou partir en courant de la séance.

    Ce qui frappe par dessus tout c'est la prétention derrière chaque scène. Du film d'auteur "à la française" bien ronflant dans toute sa splendeur.

    N'espérez pas dormir pendant la séance, la bande-son imprévisible et ridicule vous empêcherait de tomber dans un sommeil salutaire.

    J'ai bien du mal à trouver la moindre qualité à ce long-métrage. L'exaspération à la fin de la séance n'a d'égal que le soulagement que l'on ressent lorsque, enfin, le générique apparaît.

    Je vous déconseille à tout prix ce film, qui restera comme ma pire expérience cinématographique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 octobre 2008
    J'ai vu De la guerre et depuis je n'ai qu'une seule hâte, y retourner...
    Mais c'est un sentiment très personnel, car ce film n'est pas facile a aborder, il ne faut pas chercher a le comprendre mais il faut le ressentir, le vivre.
    Pour ma part ce film m'a beaucoup travaillé, tout au long de la scéance j'avais les larmes aux yeux, non pas parcequ'il est particulièrement émouvant aux premiers abords, mais parceque j'avais ce sentiment étrange d'avoir été démasqué et d'avoir trouvé un réalisateur en l'occurrence qui peut-être ressentait les même choses que moi sur son environnement.
    Je me retrouvai dans plusieurs des personnages que ce soit dans leurs quête,dans leurs personnalité ou encore mode de vie...
    tout cela pour dire que Bertrand Bonnello est a mes yeux un sociologue incroyable.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 décembre 2008
    Je n'ai tout simplement pas été convaincue par ce film. Il me semble bien creux et beaucoup trop long pour étayer une thèse peu originale.
    A peine trois dialogues de 40s, trop peu pour explorer le talent d'Amalric, les scènes de trans collective sans émotion....bref, évitez-vous cette peine.
    tixou0
    tixou0

    708 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 octobre 2008
    Autoportrait du cinéaste Bonello, incarné avec conviction à l'écran par Amalric. Parallèle abscons avec Clausewitz : la "guerre" menée ici est celle pour la conquête du plaisir (?). C'est très long, très confus et très ennuyeux, en dépit de quelques passages inspirés (ainsi la lutte avec un colonel Kurtz invisible).
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 octobre 2008
    Film très étonnant, je suis un peu passé par quasiment tous les sentiments possibles pendant la séance, pour au final en conclure que c'était génial!
    Mathieu Amalric jour le role d'un cinéaste qui s'appelle Bertrand Bonello. Bon. Il ne semblerait pas pour autant qu'il s'agisse d'une autobiographie, mais c'est un parti pris tout de même assez fort pour qu'on ne puisse pas l'occulter.
    A travers trois chapitres, Bonello raconte l'entrée de son personnage principal dans une secte plutot glauque sensée apporter de la joie. Faut croire que ça marche, parce qu'il en devient vite accro.
    Les deux premiers chapitres sont excellents. La montée en puissance de la dépendance d'Amalric envers ce "Royaume" est aussi passionnante que crédible. Tout en étant focalisé sur le point de vue du héros, le film fait en sorte que le masque de la secte tombe doucement. Le troisième chapitre arrive en toute logique pour conclure en apothéose!
    Sauf que non... La fin ne va pas du tout là où je l'attendais. Sur le moment j'ai trouvé ça mou du genou, voire honteux! (pour des raisons que je ne peux évoquer sans spoilers, donc comprendra qui veut...) Mais en y repensant, c'est pas du tout ça. Finalement, cette fin, c'est le constat tragique, et non évident pour ses personnages dénués de leur rationnalité, que l'utopie qu'ils ont voulu créé ne pourra jamais exister sur le long terme. Et ça donne au film une subtilité plus ambigu que je n'avais pas vu venir, et c'est tant mieux.
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