Il y a un peu tromperie sur la marchandise chez la Cliente de Balasko. On attendait un film qui traite aussi bien de la prostitution masculine que du désert affectif des femmes seules de plus de 50 ans et on n'a ni l'un ni l'autre. Ou alors par bribes, mais le personnage de Caravaca n'est pas juste un gigolo et celui de Baye est trop amoureusement soigné par la réalisatrice pour être entièrement crédible. Balasko n'aborde pas frontalement son sujet et se fourvoie dans une dernière demi heure insipide où la femme du prostitué devient le caractère principal. D'autant plus fustrant que le film est bien écrit et que les répliques claquent souvent comme des coups de cravache. Mais, au fond, la Josiane, elle manque de méchanceté, et de trop aimer ses personnages l'empêche d'aller jusqu'au bout de son propos.
J'ai a-do-ré ! Les dialogues, les acteurs (TOUS les acteurs), la musique, le scénario, la réalisation. Bref, la totale ! Merci à Josiane Balasko pour ce film drôle et touchant, et à tous les acteurs pour leur interprétation.
Cliente est un film typiquement français qui tourne autour de ces même sujets que l'on ressace et qui fonctionnent toujours. Les acteurs sont justes, non excusez-moi Nathalie Baye est comme toujours sublime, la mise en scène est classique mais appliquée, il n'y a rien de trop et certains passages sont vraiment drôles. On n'en ressort pas surpris mais pas frustré, ce film n'apporte rien de particulier mais se laisse voir quoi que je l'ai trouvé un peu long. En France nous avons de très bons acteurs, des réalisateurs qui ne demandent qu'à s'exprimer et des scénaristes à l'imagination foisonnante. Le problème: personne n'ose vraiment quelque chose de différent en investissement. Je dis ça comme ça sans aucun rapport avec ce film mais plus sur un constat malheureux.
Cliente film sympa mais peut être un peu long. Le sujet abordé est original et courageux sans tomber dans le vulgaire et le voyeurisme. Nathalie Baye se montre très sensuelle dans ce rôle de femme à la recherche d'un certain plaisir.Attiré par la bande annonce, ce film est à regarder mais peut être pas à conseiller à vos amis.
Comédie de mœurs sur un sujet très rarement traité, la prostitution masculine à destination d'une clientèle féminine. Sujet
très intéressant, mais très mal traité. Sensation de bridage et d'enchaînement de longueur donnent l'impression que le film a
été tourné autour de la tribu (Marilou, Josiane et George) et de l'envie de retourner ensemble (Baye-Balasko). Résultat le spectateur s'essouffle vite et l'ennui vient en regardant.
Génial et touchant,autour de la vie d'une femme libre aujourd'hui entre réussite, solitude, amour, désespoir,...et le bonheur ? très joli la touche américaine vers la fin ! bravo !
Assez original dans le thème abordé, "Cliente" ne l'est malheureusement pas dans sa réalisation. Rien à redire sur Nathalie Baye et Josianne Balasko en soeurs complices mais avec des visions de vie différentes. Il n'en est pas de même pour le reste du casting qui surjoue avec assez peu de justesse. Dommage, car le scénario lui, valait la peine d'être exploité avec un peu plus de brio. N'est pas Woody Allen qui veut.
Josiane Balasko adapte ici son dernier roman : Cliente, l’histoire d’une femme de cinquante ans qui a recours aux services d’un gigolo pour assouvir son manque d’amour. L’histoire en elle même captive, pimentée par de multiples rebondissements, on suit le parcourt de ces deux personnes très différentes l’une de l’autre. L’une vivant auprès de sa sœur et l’autre faisant face à des soucis financiers tout en vivant encore chez sa belle mère ! Balasko étonne avec son sujet « tabou » (les relations sexuelles payantes et les difficultés de trouver l’âme sœur pour les femmes d’âge mur). Touchant, drôle et sincère, le quatuor d’acteurs (Nathalie Baye, Eric Caravaca, Isabelle Carré & Josiane Balasko) fonctionne à merveille et nous fait passer un agréable moment en leur compagnie.
L'encore désirable Nathalie Baye à la poursuite du plaisir, croise la rayonnante Balasko qui a trouvé le bonheur auprès de son Apache. On sourit quelquefois.
Je m'attendais à quelque chose d'un peu plus percutant venant de la part de Josiane Balasko. Alors que j'avais beaucoup aimé "Gazon Maudit", film qui se rapproche de "Cliente" par bien des aspects, j'ai trouvé ce dernier beaucoup moins interessant et surtout assez ennuyeux. Certains dialogues sont en outre trop écrits. Les comédiens jouent relativement bien mais, vraiment, c'est bien le seul point positif d'un film riche en déceptions.
En mettant le doigt là où il faut, Josiane Balasko touche avec CLIENTE un sujet très en vogue, très actuel, mais justement particulièrement sensible, celui du sexe monnayable, au sein d’une société qui, en proie à la solitude, prend des allures de fabrique des sentiments. Celle-ci façonne alors un assortiment de personnages forts intéressants, à la profondeur psychologique extrêmement fouillée, en somme pleins de promesses. Il est donc terriblement décevant de s’apercevoir que CLIENTE ne va pas au bout de ses ambitions et laisse franchement le spectateur sur sa faim. La faute sans doute à des personnages secondaires trop clichés ou caricaturaux pour véritablement exister, ou à un brassage de genres trop riche/trop lourd, une musique fortement inadaptée à l’élégance bourgeoise du cadre,… Des fautes de goût ou choix maladroits qui ne respectent, ni rendent honneur, à leur sujet ainsi qu'à sa gravité. C’est surtout ça qui déçoit, de voir un peu gâché l’énorme potentiel sulfureux mais terriblement séduisant d’un scénario tel que celui de CLIENTE. D’autant plus que ses qualités sont assez considérables : un brelan talentueux composé par Nathalie Baye, Eric Caravaca et Isabelle Carré, les trois figures représentantes du triangle amoureux, thème ici brillamment abordé et génialement enrichi par l’utilisation de la voix-off, ce qui constitue généralement un pari risqué. Balasko semble avoir surmonté ses parti-pris les plus risqués au détriment, paradoxalement, des choix plus simples, plus superficiels. Au final, on reste bon client, malgré la déception.
Voilà un film tout en finesse, avec un jeu d'acteurs d'un extrême justesse, sur un ensemble de thèmes ambivalents et interconnectés, tel la prostitution masculine, la solitude, le pouvoir de l'argent ou la détresse. J'ai passé un très bon moment.