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Gypse
1 critique
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5,0
Publiée le 17 novembre 2024
Ce film, habilement construit, est remarquablement joué par un ensemble d'acteurs talentueux, dans le cadre exceptionnel de Belle-Ile en Mer. Les indices apparaissent petit à petit, et sont bien amenés. Je recommande ce film.
J'avais vu ce film, il y a très longtemps, je viens de le revoir et je réalise à quel point c'est un navet. Les comédiens secondaires, sont très mauvais et antipathiques. Cette histoire n'a aucun sens, le comportement de cette femme, idem. La musique est insupportable. Seuls, les yeux bleus de Delon, valent le coup.
En Bretagne, Hélène entame une thalassothérapie dans le centre de l'avenant docteur Devilers (Delon) dont la clientèle est constituée de notables du coin. Hélène est intriguée par la nature des soins et le ballet étrange de jeunes personnels. La mise en scène de Jessua est neutre. Elle l'est dans les prémices de l'intrigue et dans son propos sibyllin; elle le demeure lorsque la curiosité d'Annie Girardot amène son personnage à faire certaines découvertes...Tout au long du film, on a le sentiment d'un récit certes étrange mais sans relief, la réalisation de Jessua n'entretenant, peut-être à dessein, qu'un suspense mineur. L'absence d'un style affirmé nuit au sujet, qui dès lors n'est pas complètement convaincant dans ses spoiler: proportions criminelles, dans son atmosphère délétère pas assez formalisée pour faire un efficace cinéma de type fantastique ou d'angoisse. Enfin, l'image de bourgeois satisfaits, préoccupés par une jeunesse fuyante, est assez superficielle; tandis que la conclusion, évoquantspoiler: la corruption est presque un cliché, typique des années 70. Il reste quand même que le film, amorce d'une réflexion sur la spoiler: manipulation biologique (parlait-on à l'époque de génétique?) est une oeuvre inattendue et insolite.
J'ai eu la curieuse idée de regarder ce film. C'est un sombre navet. Oui mais Delon presque nonagénaire aujourd'hui n'en finit pas de faire parler de lui. Dans ce film de 1973 il a donc trente huit ans. Les historiens du cinéma décrivent son déclin cinématographique à partir de la quarantaine. Pour ma part je ne l'ai trouvé bon que dans les rôles de petite frappe séduisante. Je citerai "mélodie en sous sol" d'Henri Verneuil comme exemple. Ici en médecin thalassothérapeute chtarbé il séduit toutes ses clientes dont Annie Girardot, son aînée de quatre ans. Tout le monde se baigne à poil à Belle Ile et il faut reconnaître que la quadragénaire Annie a un beau physique. Comme actrice elle a à dire quelques monologues et dialogues où l'on reconnaît l'ancienne de la Comédie Française, avec des anciens de la Compagnie de Molière comme Duchaussoy et Hirsch. Hirsch, avec qui elle a débuté dans cet illustre théâtre, plus sobre qu'à l'accoutumé, et qui malicieusement joue un personnage homo. Et Delon alors? Eh bien il joue de son physique, de sa prestance autosatisfaite, de ses sourires enjôleurs, notamment au pieu avec Annie qui pourtant va le démasquer et finir par le tuer. Vous m'avez compris, tout cela ne vaut que par les acteurs principaux car scénario, prises de vue et montage sont nuls. La dénonciation granguignolesque des Centres de Thalassothérapie bretons ne tient pas la route. C'est Louison Bobet qui a commencé à Quiberon, de façon tout à fait honorable. Quant aux jet setteurs décadents et dépravés ils allaient plutôt dans une autre île, celle de Wenstein.
Très beau film qui pourrait toujours être d'actualité. Utilisation d'une main d'oeuvre étrangère pour le plaisir d'une certaine classe!! Beaucoup d'hypocrisie et malheureusement on peut dire que la réalité actuelle est pire avec des malheureux (autochtones et étrangers) pour le plaisir d'une "poignée de nantis"!
Sorti en 1973, ce film d’Alain Jessua est resté dans les mémoires pour une séquence de nu intégral des deux personnages principaux, incarnés par des Annie Girardot et Alain Delon alors au sommet de leur gloire. Mais ce film qui évolue progressivement vers le thriller, voire la science-fiction horrifique, a surtout le mérite de d’offrir un spectacle original et étonnant dans le paysage cinématographique français des années 70. Traitement de choc prend ainsi la forme d’une critique acerbe des sociétés occidentales qui exploitent les travailleurs immigrés pour leur bon plaisir, et de leurs riches habitants obsédés par le fantasme de la jeunesse éternelle.
Grand succès lors de sa sortie (1974), il est intéressant de voir ou de revoir à l'occasion de sa ressortie en salle , cet opus d'Alain Jessua .
Jessua est l'auteur de 9 longs métrages et fit l'objet d'une rétrospective à la cinémathèque française en 2017, témoignage de la considération dont son travail fait preuve encore aujourd'hui.
Troisième réalisation du cinéaste " traitement..." offre un casting de choix conduit par Annie Girardot ( actrice qui tournait à la vitesse de la lumière dans les années 70) qui donne ici la réplique à Alain Delon.
Mais l'intérêt du film dépassé l'intérêt que revet le casting prestigieux en abordant le thème de la crainte du vieillissement et de son corollaire : la mort.
La chef d'entreprise d'âge mûr , incarnée par Girardot veut se remettre en forme après une rupture amoureuse et se fait recommander un établissement situé sur une île isolée.
Elle finit par s'interroger sur l'origine du traitement prodigué par le médecin en chef qui semble avoir oublié son serment d'Hippocrate.
Un demi siècle après sa sortie, " traitement..." tient toujours la route et n'a pas pris une ride. Certes, l'exposition du sujet constitue la partie la plus réussie mais globalement la vision du film vaut le détour, ne serait ce que pour la nostalgie qu'il procure.
Jessua avait parfaitement vu ce que le transhumanisme laisse entrevoir de nos jours. Finalement, en adoptant un autre ton David Cronenberg abordera, peu ou prou, dans les années qui suivront, mais de l'autre côté de l'Atlantique, le même sujet que celui de " traitement de choc".
Alain Jessua faisait vraiment des films à part, surtout dans le cinéma français. Avec "Les Chiens", "Traitement de Choc" est clairement sa plus grande réussite, un film très court (83 minutes !) mais dense, qui démarre comme une sorte de satire des cures de thalasso/jouvence pour se finir...mais je ne dirai rien.spoiler: Enfin, si, ça se termine dans l'horreur la plus absolue, tant physique que morale. Annie Girardot est excellente, Delon un peu moins, mais il n'a pas énormément de scènes en même temps. Un film aussi atypique que mémorable.
Ce thriller d’anticipation signé Alain Jessua s’apparente à une critique du capitalisme exacerbé et surtout des classes dominantes exploitant les classes inférieures vouées à les servir jusqu’à ce que mort s’en suive. Très bien construit et haletant jusqu’au bout, ce long-métrage des années 70 préfigurait, 40 ans avant, les films comme « A cure for life » sorti en 2017 ! Quel avant-gardiste ce Jessua ! Son divertissement est rendu encore plus efficace par l’interprétation de Girardot et de Delon, jouant juste et qu’on a la chance de voir nus en plus !
Une ambiance très particulière qui donne au film une tonalité mystérieuse. C'est un point réussi car le suspense agit totalement jusqu'au bout. C'est presque un peu gore en vérité mais le jeu des acteurs participe à ce manège sordide au cœur de la nature que le docteur voulait "sauvage"
Un film au climat souvent éthéré, aux images de carte postale, et qui manque fortement de tension quand le "mystère" s'épaissit. Très dans son époque, Traitement de Choc n'offre pas vraiment à ses interprètes l'occasion de faire étalage de leur talent: Annie Girardot a déjà été plus étincelante, de même que Delon et Duchaussoy qui sont bien en peine de restituer le malaise qui devrait normalement s’installer. Le film est au final une sorte de faux polar, pas fondamentalement inintéressant mais qui aurait gagné à une mise en scène plus sombre.
Le film est court, le film fait moins d'une heure et demi mais le temps ressenti (c'est comme la température) est de quatre heures. Il faut dire que ce thriller à la petite semaine est particulièrement apathique, tu parles d'un "traitement de choc" ! un somnifère audiovisuel, ouais.
Alain Delon joue au Docteur Moreau mais n'est pas bon : on a l'habitude, on s'est fait une raison. Heureusement qu'Annie Girardot est là pour sauver les meubles ou ce qu'il en reste... L'idée de départ, saugrenue, n'était pas si mauvaise bien que très tirée par les cheveux mais son "traitement" s'avère résolument mauvais par contre. Poubelle, ouvre-toi !
Un gros carton des années 70's . Quand Annie Girardot était à son apogée. Mais ce film là n'est pas un de ses meilleurs. Une mise en scène qui a beaucoup viellit, un scénario un peu lourd, et un sujet traité avec lourdeur, qui accuse le coup. Reste un beau document et un face à face superbe entre deux monstres sacrés du cinéma français.
Un mano a mano tendu entre Alain Delon et Annie Girardot font que l'on passe un moment plutôt pas mal en visionnant ce film. Scénario assez réussi. Plutôt pas mal.
Traitement de choc ou film de choc. Ce film est intéressant car il y a un vrai suspense. La fin nous laisse par contre un peu sur notre faim si j'ose dire. J'aurais aimé quelque chose d'un peu spectaculaire. C'est peut être pour ça que le film semble avoir un peu vieilli.