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ghyom
84 abonnés
150 critiques
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4,0
Publiée le 18 janvier 2014
Le film dans le film. Ca n'a rien de nouveau. Pourtant celui-ci m'a marqué lorsque je l'ai découvert il y a quelques années. Un moment hors du temps, une loufoquerie en suspens. Une espèce d'irréalité et pourtant tout ça sent le vécu. Des personnages barrés et brillamment interprétés. Buscemi est vraiment un des plus grands acteurs de sa génération et Catherine Keener peut être l'une des actrices les plus sous-estimée. Un film méconnu à découvrir.
Avec "Ca Tourne à Manhattan", Tom Dicillo nous fait suivre le tournage d'un film indépendant à petit budget, et ses mésaventures. Il nous montre les coulisses de ce tournage, entre amourette et querelle entre acteur/technicien, les problèmes techniques, de temps, les énervements ou encore les problèmes d'égo. Il nous présente une belle galerie de personnages, qu'il arrive à rendre intéressante par leur caractère ou particularité, que ce soit pour les personnages principaux, secondaires ou simple apparition. Entre humour, cynisme, second degré ou encore clins d’œil (Lynch, Carpenter...); il trouve toujours le ton juste. On trouve beaucoup d'idées intéressante dans sa réalisation et sa mise en scène, il oscille entre rêve et réalité, couleurs et noir et blanc... Le scénario est simple mais évite de tourner en rond et on ne s'ennuie pas une seconde. Le casting est très bon, dominé par le toujours très bon Steve Buscemi, ainsi que Catherine Keener et plusieurs autres rôles tous impeccable. Une bonne surprise, ce n'est pas un chef d'oeuvre mais un vrai bon film, plutôt original dans la façon de faire, captivant et intéressant.
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3,0
Publiée le 27 avril 2013
Encore le thème rebattu du tournage dans le tournage! Alternance du noir et blanc, nous signifiant bien qu'il s'agit d'une scène du film se mitonnant sous nos yeux, et de la couleur lorsqu'entre deux claps, la camèra se tourne vers l'èquipe limitèe...et limite ringarde! Mais c'est pour mieux nous gruger! Car tout se complique lorsque les rêves des protagonistes s'en mêlent...Par la prèsence de Steve Buscemi, Catherine Keener, Dermot Mulroney, par quelques rèpliques et situations franchement marrantes, on se prend à trouver bonne cette variation qui ne concerne guère que les initiès! Avec à la mise en scène, Tom DiCillo (acteur et chef opèrateur de Jarmusch), l'une des rèvèlations surprises des 90's! Un film à (re)dècouvrir...
Un récit de tournages de bras cassés assez impressionnant. On ris de leurs maladresses qui font le tour de tout ce qu'il ne faut pas faire sur un plateau de tournage. Steve Buscemi excellent comme d'habitude.
On se tord de rire à la vue des situations désastreuses auxquelles l'équipe du film doit faire face. On relèvera la présence d'acteurs spécialistes de films indépendants, dont les plus connus sont les excellents Steve Buscemi et Catherine Keener. Dommage qu'un tel joyau, ne disposant que d'un budget dérisoire par rapport à de grosses productions, n'a bénéficié que d'un succès critique - et non public - lors de sa sortie en salles...
Un réalisateur motivé tente de réaliser un drame indépendant, sauf que son équipe s'avère être une bande de bras cassés. Tom DiCillo s'inspire de sa propre expérience pour cette comédie décalée qui sent le vécu, où tout part en vrille sur ce plateau de tournage : chef opérateur prétentieux, star mégalomane, actrice doutant de ses capacités, personnel incompétent, problèmes techniques, etc. Si la mise en scène demeure efficace mais sage, et que l'idée du film dans le film n'est peut-être pas exploitée jusqu'au bout, "Living in Oblivion" est très plaisant à suivre. Les personnages sont désopilants, avec notamment un Steve Buscemi très bon en réalisateur optimiste et ambitieux mais manquant de moyens, et un Peter Dinklage en début de carrière. Et les dialogues sont réussis, apportant pas mal de piquant dans des situations saugrenues. Une comédie bien menée.
Un excellent film sur le cinéma et on sent qu'il y a du vécu de la part de Tom DiCillo. Le film est hilarant à certains moments et Steve Buscemi est franchement excellent !
Trois histoires, trois mises en scène, trois façon de vivre un tournage indépendant, c'est ce que nous propose «Living in Oblivion» ( USA, 1994 ) de Tom DiCillo. Le film, globalement, conte l'histoire d'une équipe de tournage victime des aléas d'un plateau ( lait qui tourne dans la régie, problème de couples dans l'équipe, égos malmenés entre les acteurs, etc... ). Pour ça DiCillo réalise un film drôle, une comédie new-yorkaise qui, à mon avis, n'a rien à envier à un Allen. Cependant et c'est avant tout et surtout en ça que le film est intéressant, «Living in Oblivion» est bien plus qu'une simple comédie, c'est une véritable réflexion sur le cinéma, sur son mode de fonctionnement, sur la distance qu'il propose vis-à-vis du réel. En ce point, la première partie, qui joue sur le noir-et-blanc et la couleur est fort intéressant. Le réel est en noir et blanc et le film en couleur. Cette inversion s'explique par la suite puisque la première partie est un rêve, la deuxième aussi d'ailleurs. Les rêves / cauchemars s'encastrant les uns dans les autres, le tout nous mêle et il nous arrive de ne plus savoir où nous en sommes, puisque la partie finale se révèle être le tournage d'un rêve. En plus de disposer d'un humour pinçant ( qui va jusqu'à confondre le personnage de Buscemi avec la personne Buscemi ( cf : référence à l'amitié entre Buscemi et Tarantino ) ), le film de DiCillo joue énormément sur la réalité et la fiction, non seulement il y joue à l'intérieur du film mais aussi à l'extérieur puisque comme la confusion organisée qu'il y a dans l'histoire, il y a une confusion organisée dans notre esprit. En conclusion, «Living in Oblivion» est un véritable bijou de la comédie new-yorkaise mais surtout du cinéma indépendant américain. Le problème du film, c'est que son côté comédie assumée l'empêche peut-être de lui conférer un statut de grand chef d'oeuvre.
Ça tourne à Manhattan, 1995, de Tom Di Cillo, avec Steve Buscemi (Nick), Catherine Keener (Nicole) et Dermot Mulroney (Wolf). Dans une unité de temps (une nuit, une journée) et une unité de lieu (une plateau de cinéma), ce très bon film, drôle, dans un style « Woody Allen », nous convie au tournage d’un film à petit budget, sous la houlette d’un metteur en scène (Brusceni, acteur chez les frères Coen) qui a bien du mal à gérer les problèmes de sa mise en scène, bousculée par des incidents techniques, des relations amoureuses et/ou conflictuelles au sein de son équipe, et les états d’âme de ses comédiens. A noter que son cameraman, Wolf, était directeur de la photo de Jim Jarmush pour Stranger Than Paradise. L’ensemble, quoique un peu monotone, s’articule autour d’un scénario astucieux qui joue de la réalité (en noir et blanc) et de la fiction, c’est à dire le film que l’on tourne (en couleurs), lequel prévoit une scène de rêve, qui devient alors de la fiction dans la fiction (retour au noir et blanc !). Dialogues pleins d’humour et excellents comédiens.
Situations burlesques éparses, mais frustration globale devant ce film finalement assez peu hillarant et qui, au lieu de retracer une journée de tournage, comme annoncée, retrace une succession de rêves...
Les aléas et difficultés d'un tournage. Une mise en abyme sans réelle intrigue mais dont on savoure la galerie de personnages un peu fou et l'enchaînements de situations cocasses. C'est léger et drôle. Bref, un film qui fait du bien et aborde le monde du cinéma de manière originale.
A la manière de François Truffaut avec sa Nuit Américaine (1973), où là aussi on suivait jours après jours le quotidien d’une équipe de tournage dans les studios de la Victorine (devenue par la suite La Riviera) à Nice. Tom DiCillo refait la même chose mais à New York, plus précisément à Manhattan et cette fois-ci, c’est une équipe de bras cassés qui est en charge de réaliser le film ! ! Ici, on suit de près les déboires d’une équipe de tournage comme si nous y étions. C’est ce que nous propose le réalisateur de Delirious (2007) avec Ca tourne à Manhattan (1995), une comédie délurée et déjantée ! Problèmes de son, de lumière, accrochages avec le Chef Op’ de son, de prise de vue, désaccords avec les acteurs (pour tous ceux qui ont déjà assisté à un tournage, ce film va vous remémorer des souvenirs !!). Drôle et sympathique, cette comédie portée par Steve Buscemi mérite d’être vue, ne serait-ce que par ses situations loufoques ou autres répliques bien saignantes !