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    Hiruko the Goblin
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    Santu2b
    Santu2b

    257 abonnés 1 795 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2017
    L'intrigant "Tetsuo" en 1989 avait marqué les esprits si bien qu'à peine un an plus tard, un important studio japonais commande à Shinya Tsukamoto son second long-métrage. Ce sera "Hiruko the Goblin" où une bande d'étudiants libère une bande d'araignées qui n'ont de cesse de s'affubler des têtes des leurs victimes humaines ! Un synopsis dans lequel le cinéaste a bien réussi l'étape souvent cruciale du "film de commande". À l'inverse de "Tetsuo", le cinéaste délaisse ici quelque peu le métal pour s'intéresser davantage à la chair, ce qui le rapproche encore plus d'un Cronenberg outre-Atlantique. Les moyens financiers étant plus importants, ceux-ci permettent de faire ressortir tout le savoir faire de Tsukamoto, touchant parfois à la virtuosité. Il y fait preuve d'une grande diversité linguistique, par son mélange des genres ou son suspense. Et puis surtout "Hiruko the Goblin" se distingue par ses belles scènes de nature, qui deviendront un leitmotiv de son auteur. On regrettera juste un temps mort à mi parcours avant de repartir de plus belle pour une scène de fin pétaradante. Un bon délire, à conseiller même aux arachnophobes !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    710 abonnés 3 093 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2024
    Ce qui fait de Hiruko the Goblin une œuvre remarquable, c’est-à-dire digne d’être remarquée, est l’excroissance qu’elle représente dans le cinéma de son cinéaste, d’ordinaire plus expérimental, ainsi que pour la compagnie japonaise Shochiku, fidèle aux cinéaste Mikio Naruse, Yasujirō Ozu et Akira Kurosawa, compagnie classique s’il en existe. Or, le long métrage enrichit le répertoire de cette dernière, pas de côté tant par le genre horrifique investi que par le dialogue qu’il entreprend avec le blockbuster américain des années 80 et du début des années 90 : sont explicitement cités Ghostbusters (Ivan Reitman, 1984) et The Thing (John Carpenter, 1982), empruntant au premier son détecteur d’entités paranormales, au second sa tête de laquelle sortent des pattes telle une araignée géante ; nous pensons aussi au cinéma de Joe Dante tant par son attachement à des héros adolescents ou jeunes adultes que par son approche horrifique, volontiers parodique d’un folklore, qu’il soit lycanthropique (The Howling, 1981), scientifique (Innerspace, 1987), lutin (Gremlins, 1984) ou japonais, ce qui est le cas ici. Le recours à différents types d’effets spéciaux, tous très réussis au demeurant, participe de cette ambiance artisanale si appréciable en nos temps de tout-numérique : la stop motion, l’animatronique et un peu de numérique – lors d’un finale qui n’est pas sans évoquer la clausule de The Abyss (James Cameron, 1989).
    Le film vaut également pour la métaphore de l’adolescence qu’il file une heure et demie durant : le groupe d’amis se voit spoiler: décimé
    , le protagoniste principal spoiler: contraint de vivre avec ces deuils successifs gravés en lui – littéralement puisque les visages des disparus marquent sa peau par brûlures – et soumis à une initiation à la sexualité
    , suivant l’idée que tout voyage initiatique suppose une métamorphose. spoiler: Partir c’est mourir un peu
    , disait Edmond Haraucourt… Nous retrouvons donc les thématiques chères au cinéaste, mais déclinées ici dans un récit et dans une forme plus ludiques et divertissants. Un manifeste anthropophage des plus délectables !
    jamesluctor
    jamesluctor

    140 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2012
    Le moins qu'on puisse dire, c'est que Tsukamoto prend son public complètement au dépourvu avec ce film. Le spectateur passe d'un dépaysement à un autre comme il change de chaîne et pourtant, Hiruko the goblin est bien un film au complet. Il n'a juste pas peur de brasser une multitude de registres.Commençant comme une banale ghost story, le film bascule d'un coup dans l'horreur gore avec des cadavres décapités, puis nous livre des créatures complètement loufoques (des monstres au corps d'araignée à tête d'homme) avant de nous dévoiler leur origines qui sont à des lieues de toute attente... Sans compter que des esprits viennent jouer leur rôle au milieu de tout ça... En bref, ce film est un régal pour les amateurs de mélange des genres, le film se créant un univers incroyable à des années lumières d'un Tetsuo. Inattendu et surprenant jusqu'à sa fin, Hiruko est une bonne surprise que ne dédaignera pas l'amateur de films différents (et non moins divertissants).
    Carne
    Carne

    84 abonnés 1 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Hiruko The Goblin de Tsukamoto est un film fantastique que j'ai réellement adoré. Outre l'aspect kitch du film mis en avant par des scènes gores abusives et par des créatures vraiment originales, Tsukamoto tire le film vers le haut grâce à un scénario recherché sans pour autant être prise de tête et incompréhensible.
    Qui plus est, Hiruko The Goblin contient quelques scènes poétiques comme la jeune-fille qui joue au piano ou alors lorque l'on apperçoit la tête de la jeune fille dans la marre éclairée par la lune entrain de chanter la chanson inoubliable du film: celle qui pousse des gens à se trancher eux-mêmes la tête... Cela dit, Tsukamoto a eu la bonne idée de nous présenter des personnages principaux maladroits et peureux, ce qui permet de sortir le scénario du classique: les gars qui font une connerie, un ancien pote qui revient, le vieux bonhomme qui a déjà vécu ça,... Enfin bref, à mes yeux, Hiruko The Goblin est un très bon film de studio du maître Tsukamoto...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 avril 2010
    Après les deux Tetsuo et Gemini, Hiryko the Gobelin est le 4° film de Shinya Tsukamoto que je regarde et encore une fois, j'avoue y avoir pris un grand plaisir mais pas pour le même raison que les trois autres films précités.

    Inspiré librement du manga Ghost Hunter ce film tranche avec toute la filmographie du monsieur car pour une fois, il n'est pas question de la relation entre l'homme et la ville. Non, ici nous sommes en présence d'un film de fantôme japonais. Pourquoi cette différence? Parce qu'Hiruko est un film commandé et distribué par le studio Shochiku et ça, ça change tout.
    Doté d'un budget plus conséquent et entouré d'une armée d'assistant, Tsukamoto n'a pas pour autant vendu son âme aux studios dans la réalisation de cette histoire relativement classique qui film apporte son lot de suspense et nous offre une créature qui fait penser à celle de Carpenter dans The Thing, le tout sur fond de cosmologie japonaise. En effet, à tout moment les effets spéciaux et le film en général respire l'artisanal dans ce qu'il a de plus honnête et de plus fidèle au genre, et ça, ça fait plaisir.
    Alors après on pourra reprocher l'interprétation parfois surjouée, l'histoire convenue, les fx vieillissant mais il ne faut pas pour autant trop faire la fine bouche et prendre ce film pour ce qu'il est, un film de commande, à replacer dans une filmographie incroyable, et ce afin de le mettre en perspective.
    Film distrayant et intéressant pour tout fan de Tsukamoto, Hiruko the Gobelin est à voir, ne serait qu'une fois. Il est à mon sens un excellent film qui m'a étrangement fait penser à Hellraiser pour son côté "passage dans le monde des morts peuplée de créatures chelous"
    Xavier VIRELY
    Xavier VIRELY

    5 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2024
    Un peu difficile à juger tant il dénote, je retiendrai des visuels et effets graphiques très réussis, et un côté Evil Dead japonais qui plaira assurément aux amateurs de ce dernier.
    Thomas B
    Thomas B

    1 abonné 206 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2024
    Film complètement déjanté de la part de Tsukamoto qui n'est pas sans rappeler le Evil Dead de Sam Raimi dans sa réalisation. A découvrir pour les fans du genre !
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