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    Ploy
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    lorenzo fly
    lorenzo fly

    22 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 septembre 2013
    Un film lent qui décrit un couple à la dérive après plus de sept années en commun. On a du mal à se laisser prendre par le scénario au fil des minutes et l'ennui nous gagne!!
    Kaori92
    Kaori92

    7 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2013
    J'ai adoré ce film, son sens...
    spoiler: Un couple dans lequel le mari méprise la femme, au point de se permettre de lui amener une jeunette dans leur chambre d'hôtel. Ils ne peuvent plus communiquer sereinement, il lui trouve des prétextes à toutes ses critiques et elle est déprimée, se réfugie dans la drogue et l'alcool. Elle va s'enfuir et vivre un drame, quand elle revient, il prend en compte ses critiques, il se rend compte qu'il tient à elle mais c'est trop tard. A la fin, elle est devenu lesbienne? C'est un film intelligent et prenant. En parallèle, le barman s'envoie la femme de chambre, ils sont les plus heureux du film.
    stebbins
    stebbins

    497 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 avril 2008
    Quel film ! C'est une petite perle que nous livre ici le thaïlandais Pen-ek Ratanarouang. Nous sommes loin de l'univers d'Apichatpong Weerasethakul car ici, il est plus question de sensation que de contemplation ( bien que les deux ne soient pas incompatibles dans l'absolu...). Ratanarouang filme l'attente du désir ou encore l'acte sexuel avec beaucoup de sensibilité. Tout est charnel chez le cinéaste, son film gagne en abondance au niveau des détails : un numéro de téléphone sur un papier froissé, un paquet de cigarettes écrasé, une bague de fiancailles délicatement délogée ou encore une tasse de café au lait d'une surface monolithique. Ratanarouang met nos sens en éveil dans ce film totalement inclassable, sorte de rêve non identifiable ponctué d'érotisme, de jalousie et de violence. Le huis-clos fonctionne à merveille et ne cesse de nous surprendre par ses ruptures de ton ( on bascule du drame intimiste à la comédie musicale en passant par le thriller ). Cette discontinuité illustre parfaitement le caractère onirique de Ploy. La musique, au diapason des images, nous immerge pleinement dans cet OVNI prodigieux. On souhaiterais que le film ne s'arrête jamais, que ce rêve généreux dure encore. Et quand la lumière se rallume, un soupçon de déprime s'installe...comme au réveil.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    236 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2008
    L'"avant-garde thaïlandaise" est une des cinématographies les plus sensuelles de son temps. "Ploy" (Thaïlande, 2007) de Pen-ek Ratanaruang par un jeu de gros plans, de focales sélectives, évoquent une proximité des corps, une carnation des objets. Cette sensuelle consistance des objets par l'image est issu des détails. Le détail et son édification comme image importante le rend fétiche mais surtout chargé d'hédonisme. Et tout s'apparente à un détail dans les décors architecturaux. Tout, jusqu'aux personnages, est le point accessoire au décor et à l'intrigue. Ce plan où Daeng, kidnappée se retrouve dans le coffre d'une voiture, la tête dépassant d'un amas d'objets rend au corps de l'acteur thaïlandais son rôle d'élément. C'est un art du minime que cultive Ratanaruang par une image nette comme un trait de Matisse. La tasse de café à côté de laquelle traîne une cuillère joue autant en affects que les douces querelles d'un couple. Cette égalisation des valeurs de l'image déporte les sens au niveau du son. La piste sonore, d'une étrange teneur, remplit les images par sa fluide atonie d'une curiosité onirique. La récurrence du rêve dans la narration ébranle d'autant plus l'intrigue que celle-ci ne dispose que de peu de rebondissements. La culture du petit entre jusque dans le récit. Dans ces vagues invisibles où la mutation charnelle des détails se déroulent en-deça de l'image, dans son interrelation nourricière avec le son, surplombe un mont. Ce pic intervient au deux tiers du film, lorsque Daeng droguée se fait violer par un de ses "admirateurs". Cet événement-ci a plus d'importance que d'autres (le meurtre rêvée d'une jeune fille, la scène de sexe) parce que son existence semble avéré. C'est ainsi dans ce pays des détails et des manifestations mineures, rien n'est avéré, tout relève de la trouble cénesthésie. In fine, ne demeure plus que la quiétude après avoir traversé nonchalamment les tumultes des vacillements.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 janvier 2014
    Je l'ai trouvé très suave ce film ! Une super bande son pour moi qui aime les films apaisants. C'est un film qui doit bien s'enchaîner avec un "Lost in Translation".
    Acidus
    Acidus

    715 abonnés 3 702 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 avril 2014
    Le réalisateur de l'excellent "Last Life in the Universe" revient, en cette année 2007, avec "Ploy". Le long métrage est lent, trés lent mais, loin d'une lenteur salvatrice soulignant le caractère apaisant et posé de son histoire, on a plutôt à faire ici à une brume d'ennuie qui ne fait qu'accentuer le caractère creux du scénario. On ne gagne pas à tous les coups...
    Requiemovies
    Requiemovies

    205 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2008
    Film sensitif, d'une beauté prenante et ahurissante de douceur. Tout le film joue avec les sens du spectateur qui veut bien se laisser attraper par ce que le réalisateur a voulu donner. Sans doute plus une oeuvre cinématographique qu'un film mais qui rejoint ce que Van Sant (ds un autre traitement) avait fait avec Gerry. On aimera ou pas, reste toujours l'impact et le pouvoir des cadres, de la mise en scène, du son et du jeu des comédiens. Une expérience (é)toilée de grande qualité.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    112 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 avril 2013
    Un film d’atmosphère bien étrange. Je connais encore peu le cinéma thaïlandais mais je perçois déjà un point commun pour la lenteur. Un couple, un hôtel, une jeune femme qui va s’immiscer, il ne se passe pas grand-chose la 1ère heure alors prévoyez un bon bol de café car si vous vous y risquez le soir, je pense que l’endormissement est garanti. Je l’ai regardé le matin, idéal pour un réveil en douceur, et je pense qu’il me faudra le revoir pour en apprécier tout le contenu. J’ai bien compris que c’était surtout une réflexion sur l’amour, la vie de couple…etc…et la fin est assez surprenante mais je ne suis pas sûr d’avoir tout saisi. C’est très bien réalisé et l’interprétation est très correcte, je vais lui donner une seconde chance…
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2012
    En une semaine, premier film mongol, et premier film thaïlandais au palmarés des Critiques Clunysiennes ! Je me souvenais bien d'avoir déjà vu un film thaï avant d'avoir commencer à rédiger mes critiques, le kitchissime "Les larmes du Tigre noir", de Wisit Sasanatieng, et en me le remémorant, je m'attendais donc à quelque chose d'assez dépaysant et d'un peu rococo en allant voir ce "Ploy".

    Côté dépaysement, pas grand chose à se mettre sous la dent, puisque l'action se passe presque exclusivement à huis clos dans un de ces hôtels haut de gamme aux standards internationaux, ressemblant aussi bien à celui de Tokyo dans "Lost in Translation", celui de Manille dans "John John", ou celui de Seoul dans "A Bittersweet Life", et dont on ne voit que la (les) chambre(s), le bar et les couloirs. Même les personnages sont internationaux : Wit et Deng vivent depuis dix ans aux Etats-Unis, et la mère de Ploy habite à Stockholm ("Ah oui, en Allemagne" "Non, en Suède").

    L'histoire aussi est universelle : perturbés par un deuil (ils reviennent à Bangkok pour des funérailles) et par le décalage horaire, un homme et une femme s'interrogent sur la date de péremption de leur couple, troublés par l'irruption d'une jeune fille qui est elle même troublée par un rêve érotique. Point de paternel à venger, de pergola au bord d'un étang où fleurissent des lotus, d'histoire d'amour entre la fille du gouverneur et un bûcheron comme dans "Les Larmes du Tigre noir", mais une histoire sous hypnose ou sous jet lag, plus proche de David Lynch que du baroque du cinéma thaïlandais des années 60.

    La scène de la rencontre de Wit et Ploy est superbe : filmée souvent de loin, au travers des chaises empilées ou entre deux banquettes vides, sous la lumière blafarde des néons, elle rend l'apparition de la jeune fille (jouée par Apinya Sakuljaroensuk qui avait 16 ans au moment du tournage) comme en apesanteur, avec sa dégaine si peu asiatique, yeux ronds et coiffure afro. Elle lui demande du feu, puis une cigarette ; elle lui fait écouter la musique sur son MP3, on entend la chanson comme si nous avions les écouteurs, puis sans changement de plan, la prise de son devient externe, et on n'entend que le grésillement de la chanson.

    Ce dosage précis dans le rythme narratif qui soutenait cette première scène s'évapore malheureusement dès que Wit et Ploy montent dans la chambre. Pen-ek Ratanaruang choisit alors de laisser durer les scènes, sans doute pour suggérer l'étirement du temps entre rêve éveillé et sommeil, mais si certaines scènes sucitent un réel trouble, la plupart sont répétitives et sans surprise. Il réussit cependant à distiller des bribes d'information par des détails saisis au vol : un paquet de cigarette froissé sur un lit, un numéro de téléphone sur un papier, un visage déformé par le verre dépoli de la douche.

    Evoquant pêle-mêle "Mullolhand Drive", "Lost in Translation" et "Eyes Wide Shut", "Ploy" souffre sans doute d'un scénario qui s'est planté au milieu du gué, entre onirisme et tentatives d'explication (le couple de la femme de chambre et du barman dans la chambre est-il rêvé ?), et on se passerait des évènements bien réels de la fin pour rester dans la tonalité fantastique-soft qui baigne le huis-clos de la chambre. Mais la virtuosité à filmer les corps, le sens du détail et la capacité à modifier la perception par la musique, la photographie et le cadrage font de "Ploy" une oeuvre singulière et de Pen-ek Ratanaruang un réalisateur très intéressant à suivre.
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    Tendax_montpel
    Tendax_montpel

    30 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2009
    Une histoire riche qui place des personnages dans des décors froids ou au contraire surchargés, comme si le sens n'émanait que des paroles des différents protagonistes. La mise en scène est agréable et le scénario mêle habilement rebondissement et équilibre. La fin peut paraître décevante, sans toutefois gâcher le film.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 20 mai 2010
    Si vous cherchez le dépaysement c'est raté on peut trouver aussi ennuyeux chez nous. Bon ça reste regardable tout de même et j'aime bien le coté zen du gars.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 26 novembre 2008
    Ce huis clos se passant près d’un aéroport met en scène un couple de quadra dont le relation en apparence harmonieuse va être mise en difficulté suite à l’arrivée dans leur hôtel d’une jeune femme qui va susciter le doute, le mystère et le désir chez l’homme et bien sûre la jalousie chez sa compagne. En parallèle, à quelques chambres de la leur, ce film étrange à la lisière du fantastique fait découvrir également une autre rencontre celle d’un barman qui va retrouver une femme de chambre pour prendre du plaisir. Ce film assez lent, construit sur le clivage entre le vieux couple s’engluant dans la litanie dû à la perte du désir et le jeune couple qui est en train de naître poussé par la passion du désir, soulève d’avantage l’intérêt par son style évasive avec ses effets de boucles, ses ellipses temporelles, des plans flous, des personnages troubles, des événements énigmatiques et une atmosphère fantasmatique oscillant entre rêve et réalité que sur le fond confus dont la trame narrative alambiquée sur la fin part trop dans des directions opposées. Ainsi, à part montrer l’autopsie d’un couple en dérive et les éléments perturbateurs de la crise, on ne sait pas trop où le réalisateur veut – il en venir lorsque son film dans sa dernière partie évoque à la fois la dissolution du couple, l’amour platonique entre la jeune fille et le quadra, la violence sexuelle que subit la compagne et la passion charnelle entre la bonne et l’employé ? Ce film alors sans conclusion cohérente reste au final vide de sens.
    Zoumir
    Zoumir

    67 abonnés 1 041 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 octobre 2010
    La Thaïlande! Ploy ne vous donnera pas forcément envie d'y aller car la majeure partie de ce huit clos se passe dans une chambre d'hôtel. Sur un rythme lent largement compensé par une mise en scène inquiétante, le film nous ouvre l'intimité d'un couple fragile qui le sera encore plus. Si l'on devine qu'un mal les rongent, le décalage horaire, le décès de la grand mère de Daeng et l'arrivée de cette jeune fille prénommée Ploy vont faire ressortir leurs problèmes. La réalisation est brillante, toute en finesse et
    sous-entendus. Les longs plans figés témoignent du malaise qui plane sur les protagonistes. L'idée de les découvrir endormis et de les voir se réveiller à la suite d'événements dramatiques laisse planer le doute sur les faits et décrit parfaitement l'état de fatigue et de stress accumulé. Les acteurs sont quand à eux bluffants de sincérité, de fragilité et de mélancolie. Ajoutez à cela la sensualité et le désir qui se dégage de certaines scènes parallèles et plus aucuns doutes possibles, ce film est un petit chef d'œuvre.
    Ghost_face
    Ghost_face

    65 abonnés 570 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2009
    Cette œuvre thaïlandaise se vit comme un rêve éveillé et procure quelques moments de suspense et de manipulations inattendues… PLOY s’installe avec beaucoup de lenteur, l’ambiance y est moite, aussi étouffante que légère. Une jeune fille attend sa mère au bar d’un hôtel de Bangkok en pleine nuit où elle y rencontre un homme marié habitant New York mais originaire du pays et de passage pour des funérailles. Çà sent l’adultère à plein nez. Lorsqu’il lui propose de venir se reposer dans sa chambre, tout va réellement commencer… Et on découvre que l’homme est accompagné de sa femme. Un couple consumé par les années de mariage, un mari lassé de son mariage, une femme qui espère toujours raviver la flamme. Les tourments des sentiments dans une lassitude latente où l’ennui vient tout briser, tel est le cœur de l'oeuvre. Alors quand débarque Ploy et la fraîcheur de ses 19 ans, il n’en fallait pas moins pour troubler ce couple fragile… PLOY a avant tout un charme visuel, la caméra filme les moments les plus intimes comme de grands drames dans une vie somme toute banale. La première partie du film est un huis clos asphyxiant où l’absurdité des événements viennent rythmer l’intrigue parfois confuse mais néanmoins intéressante. Réalité et illusion s’entrecroisent et font de PLOY une réelle découverte cinématographique captivante, car les événements ne sont jamais là où on les attend, le drame est toujours ailleurs - comme ces employés de l’hôtel qui s’abandonnent au plaisir sexuel (pour nourrir l’aspect charnel de l’œuvre) - avec la délicatesse d’une mise en scène fluide où les personnages se perdent dans leurs sentiments et où tout équilibre préconçu leur échappe. Une œuvre moite, à la fois vertigineuse, troublante où la chute dramatique est amortie par des scènes pleines de retenues, de finesse. Sensuelle et vénéneuse, réelle et illusoire, PLOY est une œuvre singulière où notre existence et celle des sentiments sont aussi futiles que profonds dans le tourbillon de la vie.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 139 abonnés 7 481 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 avril 2008
    Ploy est le genre de film à facilement départager les avis des uns et des autres. Pour son sixième long-métrage, Pen-Ek Ratanaruang réalise un drame érotique à la fois étrange et sensuel, où le réalisateur alterne entre rêve et réalité.
    Avec une mise en scène particulière, il subjugue le spectateur où l’ennuie profondément. Deux avis partagés pour une réalisation particulière et contemplative, qui enchaînent avec lenteur et persistance, les plans silencieux et statiques.
    Des acteurs irréprochables, mais un film fleuve et peu captivant au final, en d’autres termes, prévoyez une bonne rasade de café ou de Guronsan avant la séance !
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