Tiens, un film qui bouge un peu avec Depp et Bale, ça s'annonce plutôt pas mal au niveau de l'interprétation ! Ah non, y a cette chieuse de Cotillard pour venir rendre la bande vomitive ... bordel, quand est-ce qu'ils comprendront qu'elle a, en plus d'une beauté tout à fait subjective, un jeu totalement craignos à côté des pointures que sont les deux hommes précédemment cités !
Mais bon, parlons sans trop s'attarder sur Marion Pacotille-ard, du sujet qui nous intéresse ici, à savoir Public Enemies. L'histoire d'un bandit, ayant réellement éxisté, du nom de John Dellinger. Et bien, mesdemoiselles, messieurs, mesdames, j'ai le regret de vous annoncer que ce film est loin, bien loin de tenir les promesses que devait tenir le métrage. Très loin du talent en terme de suspens qu'a mis en place Scorsese avec Les infiltrés, ce film se révèle même être bien trop souvent d'une molesse abrutissante et est entâché par de nombreux surréalismes scénaristiques qui viennent nuire à la crédibilité finale du film. Les fusillades en elles-mêmes sont bien tournées (même si je préfère celles de Rob Zombie dans The Devil's Rejects), pas grand chose n'est à tirer du film, si ce n'est la toujours chouette interprétation de Depp, et encore mieux : celle de Bale ! Cotillard, elle (oui, je la hais ... on lui voue un culte en ce moment à Hollywood, et elle est pourtant une bien piètre actrice), semble ne pas réellement arriver à tirer son épingle du jeu, et nous livre une interprétation parfois mièvre, relevant même de l'absence d'émotions tel un Norway of Life, ou l'insalubre jeu de Keira Kneightley dans Orgueil et préjugés ou Love Actually ... M'enfin voilà, les dés sont jetés. Un film chiant, plat, assez irréaliste et facilement anticipable, qui ne tient pas en haleine plus de 20 minutes et qui s'avère carrément être bien, bien, bien longuet.