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chrischambers86
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3,5
Publiée le 9 juillet 2021
Repli sur soi, impossibilitè de vivre avec les autres, dèstructuration au niveau psychique...Sabine n'est pas une femme comme les autres! D'une part, ce document touche le coeur et permet de mieux comprendre l'autisme, maladie complexe et toujours aussi mal comprise! D'autre part, Sandrine Bonnaire filme sa soeur dans un foyer d'accueil sans sombrer dans le pathos! Quoi qu'il en soit, "Elle s'appelle Sabine" rèsonne comme une oeuvre totalement personnelle, alternant le touchant! Cela donne forcèment un doc bouleversant et peu critiquable sur la forme, avec une Bonnaire qui se livre à coeur ouvert pour sa soeur qu'elle aime tant! Les images d'archives (c’est aussi sur ça que la rèussite est sensible) et la musique ne sont pas en reste au demeurant...
Témoignage très fort, dénué d'angélisme et de manipulation. L'autisme (terme qui recouvre bien des affections mentales disparates du reste) est ici abordé sans ambages, sans hypocrisie. Le titre est le seul possible: je ne parle pas d'une autiste, mais d'une femme, elle est ma soeur, elle s'appelle Sabine.
Un portrait bouleversant qui nous plonge dans le "monde de l'autisme". On est d'une part révolté par les dégâts causés par l'internement en psychiatrie et d'autre part admiratif de l'accompagnement des proches ou de l'équipe éducative.Certaines scènes sont chargées d'émotions (le visionnage du voyage à New York) et la réalisation ne sombre jamais dans le "tire-larme".En somme, une belle oeuvre.
Sandrine Bonnaire livre un des plus beaux documentaires de ces dernières années. Un documentaire faisant œuvre utile puisqu'il traite de l'autisme, dont est atteinte sa sœur Sabine. Elle nous montre avec bienveillance, mais sans complaisance, la vie quotidienne de sa sœur dans un centre où l'humain est mis au centre des préoccupations, les autistes, n'étant pas traités comme des malades psychiatriques-ce qu'ils ne sont pas. D'ailleurs, en mélangeant habilement, vidéos d'archives personnelles et familliales, Sandrine Bonnaire dénonce les dégâts dramatique que la psychiatrie a provoqués chez sa sœur et nous démontre qu'une prise en charge adaptée évite d'isoler encore plus les autistes. Utile et très fort.
D'une indescriptible sensibilité et sans jamais la moindre complaisance vis-à-vis de sa « petite soeur », Sandrine Bonnaire signe l'un des plus beaux documentaires réalisés ces dernières années, ce genre de films qui réussissent le tour de force de (presque) nous donner le sourire sur un sujet des plus douloureux. Mais attention, pas ce sourire goguenard vaguement je m'en-foutiste que l'on regarde devant une comédie que l'on a oublié cinq minutes après. Non, ce sourire bienveillant, plein de bonté, celui que l'on aimerait voir sur le visage de chacun tous les jours. Et la simplicité dont fait preuve Sandrine Bonnaire dans sa réalisation, avec une simple caméra amateur, ne fait en définitive que renforcer l'aspect modeste, humble mais ô combien remarquable d'un documentaire qui a tout compris à son sujet, et qui a simplement le « bonheur » de nous le faire partager. Un bijou.
Magnifique et rare témoignage sur la vie d'une jeune femme autiste. Sabine a la chance d'avoir sa soeur pour la filmer et pour apporter ce témoignage émouvant.
Très bon documentaire sur l'autisme. Les différents comportements autistiques y sont bien décrits. Je trouve ce film très représentatif de la réalité. Ce documentaire démontre encore que les centres de soins pour les personnes autistes demandent moins de budget qu'un hôpital. L'entourage humain prime sur tous les soins intensifs et notamment les médicaments...
Documentaire fort sur l'autisme, souvent poignant et des fois déchirant. On découvre l'avant et l'après internement dans une institution psychiatrique et le résultat est catastrophique. Le contraste entre les images d'archives et le reste fait mal. Le récit est assez bien construit, le tout est instructif et s'attaque au système médical (psychiatrique).
Avant tout, un témoignage. En mélant film de famille avec des images récentes montrant la dégradation physique et psychique de sa soeur, Sandrine Bonnaire nous dresse le portrait de sa soeur, émeut, et pointe du doigt les lourds traitements médicamenteux auquel ont trop souvent recours les centres spécialisé. Un témoignage, donc, touchant, difficile mais nécéssaire sur la facon dont on traite l'handicap dans notre beau pays bien polissé.
Témoignage bouleversant, aucunement voyeuriste ni réflexif, montrant à partir de flashbacks, la déliquescence d'une personne atteinte de troubles mentaux. J'ai reconnu le parcours de ma soeur, c'est vraiment très difficile à voir lorsqu'on est concerné.
Sandrine Bonnaire est une grande comédienne ça on le savait. Ce qu'on ignorait par contre c'est que c'est aussi une grande sœur remplit d'amour et ce film nous le montre. Portrait a la fois touchant, bouleversant même et quelque fois drôle d'une jeune femme pas comme les autres. On la suit dans son malheur et on s'aperçoit qu'au final Sabine ne veut que la liberté et l'amour. Un film vrai sans tricherie qui nous montre l'autisme dans ce qu'il a de plus cruel mais avec un regard aimant et ça fini par en devenir beau mais surtout bouleversant comme nous prouve la scène final et surtout la dernière phrase de la réalisatrice que dis je de la sœur.
Plutôt étranger de visionner un documentaire réalisé par une comédienne reconnue qui vous dévoile une partie très intime de son existence. C'est touchant et poignant car réel. Le doc aurait sans doute gagné a être plus fouillé, plus journalistique... Mais c'est Bonnaire qui est au commande et elle filme avec son coeur.