Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Lilibreizh
12 abonnés
209 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 1 avril 2008
Un portrait tendre et pudique. Ce documentaire remet fortement en question les idées reçues sur l'autisme. Mais c'est évident aussi qu'il n'aborde qu'une partie de ce sujet, car c'est une maladie aux cas très multiples. Lire aussi des récits poignants comme : "Si on me touche, je n'existe plus", "Maman pas l'hôpital", "Moi, l'enfant autiste"...
Documentaire cinématographique, "Elle s'appelle Sabine" se révèle être un film touchant et instructif à la fois. Et pour ne rien nous gâcher, Sandrine Bonnaire nous montre qu'elle est fine réalisatrice. J'attend le prochain métrage de la Dame avec une certaine impatience.
Un film grandiose, sans aucune tricherie, réel. Que dire de plus ? A part que Sabine est belle, et que son regard nous transperce. On peut ensuite accuser les politiques, c'est juste de le faire. On peut ensuite montrer du doigt l'inexpérience du personnel psychiatrique qui ne comprend rien à l'autisme et se retrouvent débordés,malgré eux, c'est aussi juste de le faire. On peut également s'offusquer devant les doses massives de médicaments qu'ingurgitent ces pauvres malades, tout cela pour camoufler l'idée que le système ne maîtrise pas ces sujets. C'est toujours juste de le faire. Mais quand on constate qu'à la fin du film, Sabine pleure devant les images de son passé et qu'elle pleure de joie...On comprend bien que pour elle, ce n'est pas avant tout les médicaments qui l'a affaiblie, ni la mauvaise structure de l'établissement, au contraire c'est ce besoin de liberté, de se dire je suis capable de... Je me faisais une mauvaise idée de l'autisme avant de voir ce film. Je croyais que les autistes étaient des gens agressifs, qui appréciaient l'isolement et passaient leur journée à faire des gestes en avant, sans jamais parler. Une idée véhiculer par ces mauvaises séries américaines qui résument l'autisme en 30 minutes ! Mon opinion a changé, je crois que l'autiste est un humain qui ne demande que de l'amour. Et c'est avec cette quête de l'amour permanent qu'ils nous font voir le monde différament... Ils ont plus en eux et non un moins. Qu'on s'en souvienne...
Un beau documentaire très émouvant, un grand cri d'amour de Sandrine Bonnaire à sa petite sœur. Mais aussi un document intéressant, sur le travail des soignants et des accompagnants. Ce documentaire témoigne également du problème de la prise en compte des maladies et handicaps mentaux. Bref, très instructif et très émouvant.
Certes le sujet évoqué par Sandrine Bonnaire est troublant mais le film ressemble d'avantage a du voyeurisme qu'a un film émouvant!! On est loin du chef d'oeuvre "Rain man" où Dustin Hoffman interprete merveilleusement une personne atteinte de l'autisme !! L'émotion y est plus forte que dans ce film sur Sabine Bonnaire , qui elle pourtant , l'est réellement . Une erreur de mise en scène !!!
Le film est construit platement d'archives qui sont jolies, et d'images tournées sans grâce. Il est ennuyeux et répétitif. Mais le problème qu'il pose est de nature éthique; où était la famille de Sabine pendant les 5 ans de son internement en hôpital psychiatrique ? Sabine a été abîmée, et ils n'ont absolument rien vu ? Et qu'en pensent les professionnels ? Seul le jugement de Sandrine Bonnaire figure. Les services de la Santé s'en tirent à bon compte face à une charge aussi dérisoire.
Un témoignage sensible et émouvant. Pas de grand discours, juste les faits. Par pitié, exigeons plus de moyens pour la psychiatrie et pour l'accompagnement des handicapés mentaux. Sandrine, nous sommes à tes côtés.
Un joli temoinagne, très bien construit autour d'images de Sabine Bonnaire, de son adolescence à aujourd'hui. La réalisatrice ne cherche pas à nous apitoyer sur le sort de sa frangine, mais à démontrer l'absurdité (largement due au manque de moyens...) du système médical français face à l'autisme.
Un très beau documentaire, sans voyeurisme, seulement beaucoup d'amour. Le contraste entre les films d'archive (années de jeunesse et d'apparente insouciance) et les images tournées en 2006 est poignant mais l'aspect caméra amateur prend parfois le dessus et c'est dommage. L'apparition dans le champ de Sandrine B. à la fin du documentaire est un parti pris intéréssant et apporte beaucoup d'humanité au portrait que l'actrice-réalisatrice souhaite peindre de sa soeur.
Dire que je ne me suis jamais ennuyé pendant la projection serait mentir, car c'est vrai que c'est un peu répétitif à la longue. Cela n'enlève rien au coté touchant du sujet et à la grande humanité (ce dont j'ai toujours été persuadé) dont fait preuve Sandrine Bonnaire, par caméra interposée. Maintenant la question que l'on peut se poser (et que se pose Sandrine Bonnaire à la fin) est : que serait-il advenu de Sabine sans son passage de 5 ans à l'hopital ? Franchement, je crois que répondre à cette question est impossible. Film à voir donc. PS : Ce film n'est diffusé que dans une seule salle parisienne et 22 salles en france : un véritable scandale selon moi.