Le réalisateur Damien Odoul tient à préciser que son film n'a pas l'objectif d'être provocateur : "Il s'agit d'être avant tout dans la subversion, non dans la provocation. Le sexe peut se décliner de façon charnelle, sexuelle, amoureuse, ou bien sous forme d'évocation. Mais il faut toujours veiller à garder cet éventail complet. C'est cela, me semble-t-il, interroger le désir."
Pour le réalisateur Damien Odoul, L'Histoire de Richard O. est un film qui possède "trois couleurs.". Il précise sa pensée : "Le sujet central est bien entendu le sexe, mais il s'immisce au burlesque et au poétique. Il y a des scènes de sexe qui ne racontent que le sexe, et des scènes de sexe qui sont racontées de manière poétique et/ou burlesque. À partir de ces trois mots, tout se construit, tout s'entrecroise, et dessine le motif de l'ensemble. Il faut qu'il y ait toujours au moins une couleur dans chaque scène." (...) Ce qui m'intéresse à l'intérieur de ces précipités de vie, c'est ce regard exacerbé que je cherche à porter sur du vivant, en mouvement. Ne pas se contenter simplement d'un des trois points de vue, mais les mélanger, les subdiviser, ce qui semble être le reflet d'une génération."
C'est l'artiste de hip hop canadien Buck 65 qui signe la bande originale de L'Histoire de Richard O.. De son vrai nom Richard Terfry, il travaille sous différents pseudonymes et, sous celui de Buck 65, enregistre l'album Vertex et le titre The Centaur, qui lui a offert un premier succès. Il reçoit de nombreuses propositions de l'industrie du divertissement canadien, travaillent pour des bandes originales, des publicités,... L'album Man Overboard est son plus grand succès.
L'Histoire de Richard O. est présenté à la Mostra de Venise 2007, dans la section Horizons.
Le réalisateur Damien Odoul se donne un petit rôle dans L'Histoire de Richard O., celui d'un entraîneur de lutte.