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    La Ballade de Narayama
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    41 critiques spectateurs

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    Bernard M
    Bernard M

    25 abonnés 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2024
    " La ballade de Narayama" nous fait voyager dans l'espace et le temps: japon 1860 et c'est un voyage assez réussi.Nous sommes en présence d'un peuple qui , pour respecter le rituel, doit gravir le Narayama à l'âge de 70ans, y rester et y mourir.Ce film peut se diviser en deux parties: la première retrace la vie villageoise avec plus ses problèmes ( surpopulation) que ses joies et la deuxième est un road movies pour se rapprocher des dieux, une ascension, un voyage initiatique....le personnage central est une femme qui va entreprendre ce parcours sans retour.C'est avec beaucoup de minutie et d'authenticité que le réalisateur aborde le sujet avec un côté documentaire parfois.Cependant cette première partie traîne un peu en longueur, peut-être pour que le spectateur ait le temps de se familiariser avec de nombreux personnages( même si le film gravite autour de quelques uns seulement) peut-être aussi pour que le spectateur saturé par les événements qui jalonnent la vie de ce village n'ait plus qu'une hâte: partir pour la montagne, façon de faire osmose avec celle qui n'a plus le goût de la vie ici bas.
    Le voyage paraît ainsi comme l'apothéose tant attendue si on n'a pas décroché avant!.Le film ,proche de la nature, est aussi dur,bestiaire et bestial, à la limite parfois du soutenable en mettant des animaux en parallèle avec les humains dans des scènes assez scabreuses parfois;
    C'est pourquoi j'ai trouvé le film intéressant mais avec quelques réserves plus sur la forme que sur le fond
    Olivier Gallais
    Olivier Gallais

    7 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 mai 2022
    Affreux, égoïstes et méchants. D'une bêtise horrible. On ne s'attache à aucun des personnages. Une Palme d'or pour ce film ????!!!!!
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mars 2022
    Le film de Shōhei Imamura « La Ballade de Narayama » adapté d’une nouvelle de Shichirō Fukazawa, a obtenu la Palme d'Or à Cannes en 1983 et ce réalisateur japonais en obtiendra une seconde en 1997 avec « L'Anguille ».
    Nous sommes au 19ème siècle dans un village très pauvre et isolé dans les hauteurs du Shinshū. La coutume veut que les sujets de plus de 70 ans soient portés par leur fils aîné au sommet de Narayama - « la montagne aux chênes » - pour y mourir afin de permettre aux plus jeunes de pouvoir survivre en termes de nourriture.
    Orin-Yan a 69 ans et reste alerte mais par respect de la tradition, elle imposera à son fils Tatsuhei ce voyage vers la mort qui doit être débuté la nuit sans que personne ne soit au courant, et durant lequel personne ne peut parler et ne peut revenir en arrière sous peine de « honte » pour la famille. Toutefois elle va auparavant mettre de l'ordre dans ses affaires : trouver via le marchand de sel une bru capable de tenir le ménage de Tatsuhei (veuf et père de 3) ; assurer le dépucelage de son benjamin qui pue de la gueule et marier son petit-fils tout en punissant la belle-famille d’un village voisin qui a pillé les réserves du village.
    Le début de ce film qui dure plus de 2 h est un peu lent avec une certaine confusion entre les différents personnages (et nombre de scènes de nuit) et des notions ébauchées d’inceste, d'infanticide et même de zoophilie et de très nombreux animaux dont le symbolisme nous échappe. Ce début montre surtout l’âpreté de la vie de ces villageois où une bouche à nourrir représente tant d’efforts. En revanche la « ballade funeste » qui se termine sous la neige tombante est superbement réalisée et on ressent pleinement la tristesse du fils et inversement la volonté de la mère de ne pas enfreindre à cette loi ubasute sous peine de honte !
    Alex Motamots
    Alex Motamots

    7 abonnés 319 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2022
    Manger ou être mangé, tel semble être la moralité de ce film.
    J’ai aimé le cadet qui pue mais qui chante.
    La disparition de La maison où il pleut : tous enterré vivants parce qu’ils avaient volé les villageois.
    Et toujours pieds nus sur des semelles de cordes.
    Omniprésence des petits animaux (rongeurs, serpents)
    Le vent, signe de la présence des esprits.
    Le dernier quart d’heure du film, tout en silence, est magnifique.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 août 2021
    Ce film permet au cinéaste japonais Shohei Imamura de remporter sa première Palme d’or au festival de Cannes en 1983 (il en obtiendra une seconde quatorze ans plus tard avec « L’anguille »). Pour un spectateur occidental, il peut manquer quelques clés de connaissance culturelle pour décoder les coutumes ancestrales de cette société rurale nippone du XIXème siècle. Néanmoins, le réalisateur délivre un message universel, parfaitement éclairé par les métaphores du monde animal, à savoir la survie, la faim et le respect des traditions. En outre, la dernière partie du long-métrage qui retrace la lente ascension vers le sommet de la montagne Narayama, lieu de repos éternel pour les personnes âgées, possède une intensité remarquable. Bref, une œuvre difficile d’accès mais qui mérite d’être vue.
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    11 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mai 2021
    La lenteur élevé au rang d'art. Les Japonais savent faire cela... et c'est beau... parce que l'émotion s'inscrit en vous durablement.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2021
    C’est l’adaptation d’un texte de Shichirô Fukazawa, déjà mis en images par Kinoshita Keisuke en 1958. Tableau cru et cruel d’un mode de vie rural où l’homme, par ses instincts et ses actions, paraît être un animal comme les autres. Le réalisateur se plaît à établir de nombreuses comparaisons visuelles entre la vie des personnages humains et celle des serpents, souris, insectes… Regard malicieusement critique qui invite à l’humilité. On suit ce déroulé des jours avec curiosité, malgré quelques longueurs, une certaine sécheresse et une image très sombre où l’on ne distingue pas toujours grand-chose. Une scène sidérante : la vindicte populaire, fulgurante et radicale, contre une famille de voleurs… Et puis on en vient à ce qui fait la force tragique du film : le périple de la vieille femme, portée par son fils, vers son lieu de mort, le sommet de la montagne de Narayama. Découverte d’un incroyable cimetière d’ossements, peuplés de corbeaux, dont la poésie horrifique sera décuplée par l’arrivée de la neige. C’est là que naîtra l’émotion, enfin, au cours d’un adieu enlacé aussi simple que bouleversant. Émotion qui trouvera encore quelques échos, par la suite, via les menus détails d’un quotidien orphelin.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 mai 2020
    Palme d'or à Cannes en 1983 pour cette ballade de Narayama, récompense largement méritée au vu du spectacle magistral qui nous est proposé. Juste magnifique.
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 956 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 février 2020
    «Affreux, sales et méchants» dans le Japon profond du XIXe siècle.
    Un conte inégal à la fois âpre, cruel et pathétique. Si la première partie est assez ennuyeuse, la dernière est bouleversante.
    Palme d'or en 1983.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    86 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 janvier 2020
    Une palme d'or qui m'échappe... C'est certes jolie niveau paysage mais le scénario n'est pas très intéressant et d'un point de vue mise en scène rien de bien transcendant... Il y a un rapport à la nature et son rapport avec l'humain OK et puis quoi ?? Bah pas grand chose en fait... Les personnages tous hystériques sont caricaturaux et ne subissent à vrai dire aucune évolution... Seul la dernière partie du film trouve intérêt à mes yeux car le film prend sens dans une certaine poésie propre au cinéma japonais mais bon... C'est 20 minutes sur 2h30...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 janvier 2020
    Excellent film. C'est cru/sale (l'hygiène !😱😱😱), mais bien fait. Ça montre un village de paysans japonais au 19 ième siècle. Le réa semble adorer les serpents entre autres. Moi j'aime pas les serpents...
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    750 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2020
    Film qui obtiendra la Palme d'Or au Festival de Cannes en 1983, ce drame de Shohei Imamura se distingue par une très belle histoire, une mise en scène d'une grande beauté et d'une interprétation touchante de son casting. Une oeuvre qui diffuse une certaine poésie et qui s'avère assez marquante dans son genre.
    DaftCold
    DaftCold

    19 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 avril 2019
    Mis à part les 30 dernières minutes, j'ai eu l'impression de regarder un documentaire très exhaustif de la vie de ce village. J'ai bien senti le temps passer malheureusement... Malgré tout on s'attache à ce village, et la fin arrivera à rattraper suffisamment le film.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 358 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 décembre 2018
    Pour ses 35 ans, la Palme d’Or de 1983 se voit offrir une réédition en version restaurée. A soixante-dix ans, Orin doit accomplir le rite funéraire traditionnel, gravir le mont Narayama sur les épaules de son fils aîné, pour y finir ses jours livrée aux éléments et à la divinité des lieux. « La ballade de Narayama » est une réflexion assez froide de la vieillesse. Shohei Imamura expose les faits sans les valoriser. Les personnages sont tous plus cruels que les autres et le jeu poussé des comédiens n’aide pas à l’appréciation. Peut-être sommes-nous passé à côté de quelque chose, mais même les paysages ne nous ont pas suffi à prendre goût à cette pseudo leçon de vie.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    686 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 décembre 2018
    Les hommes s’accouplent et les animaux copulent, les hommes se battent et les animaux s’entredévorent, les hommes errent et les animaux aussi. Ce jeu constant entre l’être humain et la bête par le biais de la mise en scène inscrit le savoir-vivre et le savoir-faire d’un village dans un ordre naturel des choses, place une tradition ancestrale à l’apparence barbare – du moins l’est-elle pour nous occidentaux – dans une logique sacrée capable de renverser notre point de vue, de bouleverser notre sensibilité. Imamura chante la cohésion et le respect loin de la foule urbaine déchaînée, fait de l’homme un ensemble organique proche de l’animalité toutefois guidé par une spiritualité, ce dieu de la montagne qui exige le don de soi. L’air que nous respirons est ainsi gorgé d’honneur et d’estime ; il est question du renom de la famille, d’un père parti à jamais maudit suite à l’affront qu’il fit subir aux siens, d’un fils à marier pour la bonne tenue de la maison. Nous venons du ciel, arpentons les paysages enneigés pour se plonger dans un quotidien qui nous est étranger mais présenté sans mépris aucun, puis quittons le village depuis les mêmes hauteurs. La Ballade de Narayama se fait en chansons, souvent grivoises, parfois mélancoliques, elle est ballade et balade, dépeint le chemin pénitentiel d’une femme, et plus largement d’une culture, que le monde moderne ne tardera pas d’effacer. Les jeunes sont turbulents, les adultes peinent à nourrir tout le monde, les plus vieux apparaissent tels des sages bientôt rattachés à leur nature originelle. Tout est dans l’ordre des choses. À l’image de cet oiseau blessé que le fils recueille et lance en direction du ciel, lui offrant ainsi l’occasion de son envol, Imamura redonne vie, le temps de son film, à une simplicité première et perdue, à un art de vivre et d’approcher la mort sans artifices, en seule communion avec soi-même.
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