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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 septembre 2007
    "Faire des films est un besoin, comme celui de boire, de manger, ou d'aimer". Ingmar Bergman avait raison, et à la vision de 4 mois, 3 semaines et 2 jours, l'adage devient aussi vrai pour le spectateur, tant il aura été nourri de cette pure potion cinématographique, véritable leçon de cinéma et film-étendard de toute une génération pour qui le cinéma ne vit que par le souffle qu'on lui insuffle. Retour sur ce qui constitue sûrement l'une des plus grands palmes d'or cannoise de ces dix dernières années.

    Beaucoup s'étaient enorgueillis de la victoire de Ken Loach l'an dernier, palme plus politique que cinématographique, mais surtout palme de l'inconsistance et du politiquement correct, d'un classicisme scolaire. Aujourd'hui, avec le choix judicieux et partagé du jury éclairé de Stephen Frears, une page semble s'être tournée tant le chef-d'oeuvre de Cristian Mungiu fait table rase avec le passé, tout en se plaçant dans le sillon d'une certaine école, celle des frères Dardenne. La force du réalisateur roumain, surpassant par la même ses petits frères (mais déjà talentueux à l'extrême) Puiu (la fable tragi-comique La Mort de Dante Lazarescu) et Porumboiu (la comédie grinçante 12h08 à l'Est de Bucarest), tient en la grandeur de sa mise en scène. La place du réalisateur en tant que créateur revient donc en force, et c'est caméra à l'épaule, tout en nervosité, où plane l'ombre de Rosetta ou encore du Keane de Lodge Kerrigan, que le metteur en scène choisit de filmer ses protagonistes se débattant face à leurs actes. Sa mise en scène est brute, nette et surtout d'une précision tranchante. Débarassé de tous les oripeaux qu'une telle histoire implique, Mungiu filme, avec une succession hallucinante, de longs plans-séquence hypnotiques et de magnifiques plans aux contrastes lumineux saisissants. Ne jugeant en rien les actes de ses protagonistes, le cinéastes préfère se concentrer sur des jeux d'ombre et de lumière, amenant à l'ultime réflexion, celle de nos choix,assumés
    DAVS25
    DAVS25

    4 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 septembre 2007
    La Palme d'Or la plus glaciale depuis Rosetta. Ne vous attendez pas à passer un bon moment en allant voir ce film, il n'y a aucune émotion et je met juste une étoite pour la mise en scène (plans séquences et plans fixes).
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