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    La Soledad
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    ffred
    ffred

    1 690 abonnés 4 014 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juin 2008
    ...Jaime Rosales a fait très fort. Il nous montre le destin croisée de deux familles espagnoles d'aujourd'hui dans la forme la plus simple et la plus intimiste qu'il puisse être. On les suit au plus prêt dans leurs vies aussi simples (ou aussi compliquées !) que les nôtres. Ca parle de chacun d'entre nous et ça parle à chacun d'entre nous. C'est fort, réaliste, puissant, troublant, touchant, émouvant. C'est plein de mélancolie et de tristesse. C'est plein d'espoir(s). C'est vrai. C'est beau. C'est douloureux. C'est passionnant. La soledad est une nouvelle preuve de la bonne santé du cinéma espagnol. Entre les films d'horreur du moment (Rec, L'orphelinat...) ou Almodovar et consorts, une petite pierre de plus à l'édifice d'un cinéma qui prend de plus en plus de place, qui innove de plus en plus avec originalité. Le cinéma français n'a qu'a bien se tenir. Mise en scène d'une grande rigueur et d'une grande maîtrise, scénario précis et intelligent, interprétation lumineuse. Chef d'œuvre.
    velocio
    velocio

    1 298 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juin 2008
    Attention, ce film, présenté dans la sélection Un certain regard de Cannes 2007, ne peut pas être conseillé à tous les publics, des cinéphiles même très avertis pouvant renâcler devant un film très lent, d'une durée dépassant les 2 heures, tourné pratiquement uniquement en plans fixes et sans accompagnement musical. Par contre, quand on entre dans l'univers du réalisateur, ce film s'avère toucher au chef d'oeuvre. Quant à ce qu'il évoque, excusez du peu : les attentats de Madrid, la mort d'un enfant, la mort de sa mère, le cancer, ... Pas gai, j'en conviens, mais des sujets importants. Comme dans "Un conte de noël", de Desplechin, ce film aborde de front les conflits qui peuvent exister au sein d'une famille. Mais ici, tout est crédible, on ne fait pas dans la prétention et dans l'esbroufe. Comme dans "un conte de noël", on voit des interprètes s'adresser au spectateur. Mais contrairement au film de Desplechin où cela sonnait très artificiel, il s'agit ici d'un gimmick de réalisation très astucieux. En fait, souvent, l'écran est partagé en 2 parties et, lorsqu'il s'agit de 2 personnes qui se parlent face à face, on voit l'une d'elle de profil dans une moitié de l'écran et l'autre de face dans l'autre moitié. D'où, pour cette personne, l'impression qu'elle s'adresse au spectateur. Il faut savoir que ce film, dans lequel tous les acteurs sont prodigieux, a réussi l'exploit de truster les récompenses lors des derniers Goya, l'équivalent espagnol des Cesar. Pas mal pour un film dont il faut savoir qu'il est aux antipodes des productions d'Almodovar. Un seul conseil : courrez voir ce film magnifique et laissez vous prendre par sa magie.
    Nelly M.
    Nelly M.

    94 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2008
    On croirait une oeuvre d'un cinéaste des pays de l'est. A cause de l'attachement à l'intérieur des logements, accentué par la fréquente coupure en deux des images, fort réussie d'ailleurs. C'est vraiment trop lent, mais très travaillé. Des acteurs performants, peut-être un peu trop ternes pour générer un enthousiasme débordant à les suivre, trop de compassion ambiante. Etonnant branle-bas avec le bus, scène téléphonée, curieux silence après. Etrange aussi que les deux héroïnes du film ne se rencontrent pas. Des évidences sur les codes sociaux, ce qu'on montre de soi, ce sur quoi on met un couvercle, la moutarde qui monte au nez face aux insistances... Plus que l'amour de l'argent pour lui-même, à mon avis c'est davantage une question de survie qui force à se colleter pour des histoires immobilières, cet acompte si difficile à dégotter... L'Espagne est réputé pays à forte majorité de propriétaires, ce film en témoigne !
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 663 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2008
    L'apparente banalité des situations et des dialogues cache en fait des propos très justes et nuancés sur les ambitions professionnelles, l'amour maternel, le rapport à la maladie ou la solitude en milieu urbain. La forme, élégante sans être ostensible, révèle un art maîtrisé du montage, notamment par le recours au « split-screen », qui évite le champ-contrechamp dans les scènes de dialogue et permet un filmage réussi des différentes pièces dans les séquences d'intérieur. Les ellipses (après la bombe dans l'autobus) font parfois songer à Bresson dans le sens où des éléments importants de l'intrigue (ici la mort d'un enfant) ne sont dévoilés que de façon implicite et progressivement.
    Difficile moins par son scénario que par l'attention que réclame sa structure visuelle, cette œuvre ne séduira pas forcément au premier abord mais distille longuement son charme discret après la projection.
    Fabrice G
    Fabrice G

    116 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 août 2010
    A travers le portrait de deux femmes, Jaime Rosales traite des relations humaines. Ici, le quotidien a priori banal d'Adela et d'Antonia nous est raconté. La première décide de tout quitter pour s'installer à Madrid avec son bébé, la seconde, mère sexagénaire de 3 femmes, mène une vie tranquille avec son compagnon. Les deux femmes sont touchées par un drame de nature différente qui va bouleverser leur vie et leur rapport aux autres mais à aucun moment du film elle ne se rencontreront. Ce film est très réaliste, parfois proche du documentaire, le spectateur est vraiment invité à entrer dans l'intimité des personnages, ainsi l'empathie naît rapidement et on s'interesse facilement à ce qui leur arrive. Question mise en scène, le réalisateur est un adepte des loooongs plans-séquences contemplatifs, assez nombreux, qui ralentissent l'intrigue et risquent de laisser de nombreux spectateurs sur le carreau. Moi le premier, j'avoue avoir décroché à plusieurs reprises. Ainsi, il filme le quotidien dans tout ce qu'il a de plus banal, on y repasse son linge, on s'y lave, on prépare à manger etc. Cependant, la grande qualité du film est qu'il alterne les différences de tons passant de scènes heureuses aux scènes purement dramatiques avec beaucoup de fluidité et de subtilité. L'autre aspect personnel de sa mise en scène est l'utilisation de la polyvision, "split-screen" original qui nous montre simultanément deux actions distinctes dans un même décor. S'il est difficile au début de se repérer, on s'y retrouve rapidement, d'autant plus que le procédé n'est utilisé que sur 30% du film. Au delà de l'effet de style, ce procédé permet surtout d'enfermer un peu plus les personnages dans leur solitude et leur douleur. Un film intéressant donc, touchant, humain, vrai, mais un poil décevant avec ses longs plans séquences qui plombent un peu l'ensemble. A voir tout de même, car "La Soledad" nous interroge justement sur les rapports humains et c'est déjà pas mal.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    236 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2008
    Multi-primé dans son pays, «La Soledad» (Espagne, 2007) de Jaime Rosales est né dans un contexte très peu favorable à l’expression singulière du cinéma. Dans cette ambiance délétère où sont privilégiés les films commerciaux, Rosales réussit d’une part à contourner les vices attractifs de l’industrie mercantile et d’autre part à produire une œuvre étonnante qui révèle le montage comme une image patente et redynamise le procédé le plus galvaudé de la narration cinématographique : le champ-contre champ. L’intrigue est simple mais est reléguée au second rang derrière l’aménagement étonnant opéré par l’esthétique. Film choral où se mêlent plusieurs vies communes autour du drame de la mort, Rosales ne fait qu’emprunter un genre très vite consumé par Robert Altman et consort. Il faut revenir à la construction de l’image pour comprendre la richesse de l’œuvre. Bien souvent, l’écran est scindé en son centre en deux parties dont chacune propose la même valeur de plan. Se côtoient deux plans d’ensemble ou deux gros plans (très souvent ces deux types). Ce procédé, dont on peut craindre, à tort, l’usage fétichiste, convient au propos du film et bien au-delà. Rosales met à bien cet effet de deux manières. Les plans d’ensemble font cohabiter très souvent un lieu d’action dans lequel s’active un protagoniste et un lieu de vide, plein d’absence. Cette mise en parallèle met en exergue la solitude des êtres et exprime pertinemment l’isolement par une technique cinématographique. Le second effet que sert ce split-screen se révèle lors de la présence de deux gros plans. L’un apparait de face, l’autre de profil. Plus que de briser l’habitude du face à face, Rosales met en évidence la collure du montage et comble son intervalle. Plus que de revitaliser le champ-contre champ, ce procédé figure cette formule par une forme angulaire. A droite de l’écran apparaît la vue de celui qui à gauche est représenté par une vue extérieure. Mysticisme et démystification dans le même espace.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 636 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 janvier 2014
    Solitude indépassable, difficulté à gérer les relations humaines, les égoïsmes, les souffrances, les questions d'argent... Petits tracas et grosses angoisses, tristesse diffuse, deuil... Jaime Rosales observe quelques Madrilènes entre monotonie routinière, déchirement intime et tragédie collective (attentat meurtrier). Sur le fond, c'est assez déprimant. Sur la forme, c'est à la fois hyperréaliste et stylisé. Hyperréaliste dans la captation de tranches de vies. Des vies hélas pas toujours très palpitantes (ou alors il faut beaucoup s'intéresser à la vie domestique et ses séances de ménage, de lavage, de repassage...). Stylisé dans le concept de multiplication des points de vue et de fragmentation de l'écran (split screen). Ce dispositif cloisonné et distancié n'est pas inintéressant sur le principe, d'autant qu'il permet parfois d'asseoir l'idée d'incompréhension ou d'incommunicabilité. Mais il est lassant par son systématisme, d'autant que la plupart du temps, le morcellement des scènes, au service d'une histoire aussi minimaliste, n'apporte pas grand-chose... Qui plus est, tout cela nous est servi en longs, très longs plans-séquences, sur près de 2 h 15. Difficile, dans ces conditions de narration, de ne pas décrocher en ressentant un profond ennui, malgré la qualité de l'interprétation générale. Le film aurait vraiment gagné à être moins radical dans son concept expérimental, un peu plus dramatisé et concentré.
    traversay1
    traversay1

    3 552 abonnés 4 842 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2008
    Après Les 7 vierges et Mataharis, La soledad confirme la capacité du cinéma espagnol à traiter du quotidien, du mal de vivre et des drames de l'existence avec une compassion qui n'incline jamais vers la mièvrerie. Le film de Jaime Rosales ne raconte rien d'autre que la solitude d'une petite dizaine de personnages à Madrid, solitude non pas tant physique que morale au point que "Dolor" pourrait être un terme plus approprié que "soledad". Le cinéaste rend palpable l'absence de communication et de compréhension en filmant des conversations hors champ et en utilisant avec une rare intelligence la technique du "split screen". Si la tristesse et l'amertume l'emportent, le style de Rosales rend fascinante cette souffrance à la manière d'une épure apaisante, à mille lieux du vacarme, souvent vide de sens, de la production cinématographique courante.
    Ghost_face
    Ghost_face

    65 abonnés 570 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2008
    LA SOLEDAD tire profit d’une mise en scène simple mais assez méticuleuse dans un cadre étouffant, monotone auquel chacun parvient à s’identifier, à s’y retrouver qu’est celui donc de la solitude mais aussi parallèlement ceux des rapports familiaux et conjugaux. LA SOLEDAD dépeint habilement plusieurs portraits de personnages touchants, authentiques et jamais caricaturaux portés par d’excellents acteurs. Décomposé en cinq parties, le film tend à une fin inévitablement dramatique et redéfini justement la solitude jamais aussi bien captée au cinéma dont aucune fioriture ne permet de sombrer dans le tire-larme mais au contraire en lui préférant les silences, les longs plans fixes et les situations qui parlent d’elles-mêmes. La fragilité et le non-sens de la vie n’ont jamais été aussi bien abordées que dans cette œuvre épurée, sincère et touchante.
    Pierre E
    Pierre E

    212 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2008
    La narration, scindée en cinq parties (quatre chapitres et un épilogue), est aussi fluide qu’ingénieusement sinueuse. La réalisation oscille entre une certaine simplicité et une exceptionnelle rigueur. Le cadrage de chaque plan est découpé de manière à atteindre une symétrie parfaite et étudiée, notamment par l’utilisation récurrente du split-screen. Par ce parti-pris de réalisation un peu frontal, Jaime Rosales empêche le spectateur de s’imprégner des lieux, et le privant du repère de lieu, l’oblige à se focaliser sur la solitude que ‘partagent’ chacun des personnages, et l’autorise à s’imprégner uniquement du malaise que provoque cette solitude collective, pour mieux l’y confronter. Et en évitant le piège du sentimentalisme naïf que tend le genre du film choral, en s’entourant d’interprètes au charme frais, naturels et pour la plupart inconnus, il fait de son film LA SOLEDAD une œuvre puissante, sincère, salvatrice et d’une maîtrise transcendante, dignement récompensée en 2008 par les Goya de meilleur film et de meilleur réalisateur, après avoir eu l’honneur d’une présentation à Cannes en 2007 dans la section Un Certain Regard.
    Hakim G
    Hakim G

    47 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 avril 2009
    Le réalisateur mise tellement sur sa La mise en scène qui prend énormément de place et qui est tellement spécifique se qui peut dérouté beaucoup de personne. La Soledad est un drame social où le spectateur comprend chaque action 10 minutes après mais on arrive tout de même s'attacher aux personnages.
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    43 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 juin 2008
    Quelle purge ! Plus de deux heures de plans fixes d’une lenteur extrême pour filmer le banal et le quotidien sans aucune imagination, c’est difficilement supportable. Les fêlures et les drames de la vie peuvent susciter l’émotion dans la pudeur sans pour autant tomber dans un tel nihilisme intellectuellement prétentieux. Certains beaux esprits crieront au chef d’œuvre, pas nous. Ne pas quitter la salle avant la fin tient de l’exercice de maîtrise de soi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 juin 2008
    En suivant le destin de plusieurs femmes, et plus particulièrement celui de deux d'entre elles, une jeune mère élevant seule son fils et une sexagénaire tentant de maintenir le lien entre ses trois filles, Jaime Rosales adopte un double parti pris : celui de mettre en scène des bouts de vie quotidienne, et celui de les filmer de manière stylisée. Le quotidien est donc au centre d'un film qui évoque la vie et ses tourments, ses espérances et ses chagrins, ses heurts et ses solitudes. Laissant filer les scènes, préférant l'observation aux explications, les silences aux dialogues, le réalisateur espagnol parvient à créer de véritables moments de grâce et d'émotion, aidé en cela par un casting impeccable et notamment par l'excellente et subtile Petra Martinez (bouleversantes scènes de l'hôpital et du trajet en voiture). Chaque scène est filmée en longs plans fixes au cadre précis, lesquels sont quelquefois scindés en deux split-screen déstructurant les perspectives et chamboulant les repères du lieu de l'action. Quelquefois déroutants, jolis à d'autres moments, ils ne semblent en définitive pas vraiment justifiés, même s'ils concourent à enfermer les personnages dans leurs solitudes respectives. Comme tout procédé radical, celui-ci, de-même que les plans fixes, doit s'asseoir sur une structure solide pour trouver sa légitimité. C'est en partie le cas pour ce film au scénario habile qui rejette toute hystérie au profit d'une profondeur atteinte par touches successives. Cependant, quelques scènes attendues, quelques plans trop longs en fragilisent la portée. De même, le parti-pris formel donne peu à peu un sentiment de déjà-vu : on pense au cinéma moderne des années 60-70 des Godard, Resnais, Varda ou Wenders... Jaime Rosales n'a donc rien inventé, mais il conduit son film avec une maîtrise et une sincérité qui ne laissent pas indifférent. 3 petites étoiles donc, mais 3 étoiles quand même.
    alexandre75
    alexandre75

    13 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juin 2008
    Eh bien, ça n'est pas mauvais du tout et décrit admirablement bien le titre "la soledad", cette solitude que chacun a au fond de soi, car même au milieu des "autres", on est toujours seul, avec ses problèmes, ses peines (parfois ses joies, quand même), et le destin qui parfois nous joue dese tours.... Des personnages banals, des destins qui sont ceux de gens ordinaires, mais un film attachant car réalisé honnêtement, sans fioritures, un petit peu long, peut-être quand même.... On s'attache aux personnages, la mise en scène ne gêne pas vraiment car elle ne devient pas une "coquetterie" systématique du réalisateur : il ne coupe pas l'écran en deux tout le temps et nous fait réaliser par ce biais plusieurs aspects d'une même scène, même si cela a une importance relative. J'ai bien mieux aimé ce film que "le conte de Noël" vu hier..... Mais bon, si vous n'avez pas le moral, allez voir quelque chose de plus gai. Si vous faites quand même le choix d'aller voir "la soledad", vous n'aurez pas perdu votre temps et avec ce qui nous est proposé actuellement, c'est déjà ça !!!!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 décembre 2008
    Pas trouvé cette division de l'ecran en deux judicieuse... Ni indispensable. Je n'y ai pas vu d'apport particulier. Meme si cela pouvait apporter a cette notion de solitude, d'isolement, je n'y ai alors vraiment rien vu d'esthetique et encore moins de pratique a la comprehension du spectateur. De plus, l'attention est difficilement maintenue..
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