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    Souffle
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    3,2
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    willyzacc
    willyzacc

    79 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2012
    Un Kim Ki-duk très étrange, qui ne ressemble pas vraiment à ses autres films, poétique mais trop dans l'incompréhensible. Je me suis un peu ennuyé. Mais l'ambiance reste superbe.
    Enkko-7
    Enkko-7

    43 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 janvier 2010
    Somptueux du début à la fin. Grand drame familial et amoureux, une mise en image claire et expressive, interprétation très juste malgré un sujet (l'adultère) difficile à jouer et à mettre en scène. Deuxième film de Kim Ki-Duk que je voi, et deuxième fois que je mets quatre étoiles. De plus, les silences et les choix musicaux ne font aucune fausse note.
    halou
    halou

    123 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2008
    Fidèle à son cinéma, Kim signe un film poétique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 novembre 2007
    La répétition et le sursis sont des suicides en instance, des hypoxies à la merci de l'Autre. Quand mépris, suspicions et jalousie nous étouffent; quand habitude, remords et solitude nous enferment, il reste un écart, une inspiration, un espoir : l'Arrêt de Mort.

    Pneuma, esprit actualisant la vie, respiration oscillant de la Mort à la Résurrection.
    Souffle, exhalé, exalté : libération par la Passion. Par la Promesse, par le Pardon.

    L'Autre active l'Imaginaire (écrans, donc, communication), son Désir est la solution (pendue à un bouton). De la prison du dedans à celle du dehors, des halètements feutrés aux soupirs outrés, le vide s'évacue, s'évanouit, dans l'avidité du Réel. Quatre saisons pour passer des râles agonisants aux cris des corps jouissants. Le Tiers, le Symbolique a permit le Deux. D'heures heureuses. D'eux : s'embrassant (l'Autre s'égare), faisant l'Amour (l'Autre s'y gare -cigare enflammant-) : plus-de-jouir (baiser d'a-dieu), intensité renouvelée, métamorphose.

    Souffle, étheré, éveillé : incarnation de la Délivrance. Départ de la désespérance.
    Rouah, vent réalisant la vie, respiration hésitant du soulagement au Bonheur.

    Quand le condamné part, paisiblement, dans l'éternité d'une mort expiée, expirée, exilée... Quand la sainte part, familialement, dans l'ailleurs d'une vie meilleure, ignée, inspirée, initiée... Il y a un devenir, un manège qui déménage, un plaisir qui surnage : Tombe la Neige.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 955 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juin 2021
    Une histoire d'amour fou à la sauce Kim Ki-duk...mais derrière les barreaux! C'est ce que propose le rèalisateur de "Locataires", malheureusement mort du Covid-19 dans sa soixantième annèe! Une liaison passionnèe entre une femme marièe en pleine dèpression et un condamnè à mort suicidaire! Autant dire que cette ètrange relation entre quatre murs ne tient qu'à un fil! Un drame passionnel à nul autre pareil avec des scènes musicales et une fin pour le moins surprenantes! L'histoire est si douloureuse (et en même temps si obsèdante) qu'elle ne peut laisser indiffèrente! Au final difficile à comprendre, voire à expliquer pour le non initiè mais l'effort sera gratifiant pour l'adepte de tous genres! Un Kim Ki-duk à part...
    Requiemovies
    Requiemovies

    210 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 décembre 2007
    En dessous de Time, Ki Duk nous sert à nouveau un décharge de ce que 2 êtres peuvent vivre l'un avec l'autre ou l'un opposé à l'autre. Pas de sensationnel dans la réalisation (beaucoup d'idées reprises de Locataires) il semble passer à côté de son sujet non par conviction mais par non motivation dans la réalisation. Loin d'être mauvais, son film respire plus un goût de déjà vu (pour ceux qui ont déjà suivi ce réalisateur)...Après une dizaine de films on ne peut voir ce dernier comme un objet original et non conventionnel de ce que l'auteur nous a déjà donné...Pas mauvais; juste suffisant...dommage...
    Reste quelques sublimes séquences que seul Ki Duk sait mettre en scène...
    Aulanius
    Aulanius

    200 abonnés 1 709 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2012
    Extrêmement mais alors extrêmement déçu par ce long métrage de Kim Ki-Duk. Je m'attendais à bien mieux de la part d'un réalisateur avec autant d'expérience. Ou est passé l'ambiance asiatique des super films comme 'The Chaser", "Bittersweet Life", "Revenge : A Love Story" ou encore "Breathless" ? Je me le demande encore. Je n'ai pas voyagé, je n'ai pas été transporté et surtout je n'ai pas accroché du début à la fin et c'est assez rare pour un film (hormis les navets bien sur). J'ai passé plus de temps à regarder l'heure qu'autre chose. Jung-woo Ha qui était exceptionnel dans "The Murderer" se noie dans un rôle qui ne lui convient absolument pas et ses seuls passages à l'écran sont d'un pauvres, assez tristes. Puis alors cette façon de nous sortir un Big Brother à la façon "Inspecteur Gadjet", j'ai trouvé ça un peu dépassé. D'ailleurs, il y a deux ou trois passages assez série B. Je pense notamment au jeté de verre ou à la bataille de boules ne neiges, vous jugerez par vous même, ça en est risible. En réalité les seules choses que j'ai apprécié sont : la rencontre entre le condamné et la femme. C'est assez fort dans le sens ou l'on nous projette comme des métaphores pour accentué le lien qui les uni. J'ai également bien aimé le côté cellule qui ne veut pas mettre en avant la violence des prisons mais plutôt comment se comportent les incarcérés entre eux même si c'est un peu imagé. Je pensais passer un bon moment et finalement ... non. 8/20.
    ffred
    ffred

    1 729 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2012
    Difficile de parler d'un film qui vous a touché à ce point et vous a entraîné dans son histoire aussi loin en vous prenant aux tripes et au coeur. Ce qui saute aux yeux d'abord c'est la beauté formelle du film. C'est simple il n'y a rien de rater, rien de moche, rien d'à peu près. Avec pourtant un tournage réduit sur dix jours, on dirait que c'est le travail de plusieurs mois tellement la beauté des images relève d'un précision d'orfèvre. Le moindre décor, placement d'acteur ou d'accessoire est parfait. Tous les éléments techniques du film sont tellement en place et en parfaite harmonie que cela à l'air d'une simplicité désarmante.
    Si l'histoire est nous touche tellement c'est d'abord parce qu'elle est simple. Elle traite de sentiments que chacun de nous vit au quotidien : l'amour, la jalousie, l'absence, la mort, le sexe, la passion...Tout cela est exprimé presqu'entièrement par les regards et les gestes. Le film contient très peu de dialogues, d'ailleurs ce ne sont que des monologues. Même face à face il n'y a toujours qu'une seule personne qui parle et l'autre qui ne répond jamais. Le tout dans une ambiance très intimiste, jamais de scène à plus de trois personnes à la fois non plus. Si l'ensemble baigne dans une sorte de nostalgie et tension palpable, il est régulièrement ponctué par l'égrenage des saisons de la jeune femme pour son amant, dans des scènes surréalistes au sein même de la prison où elle passe en revue le printemps, l'été, l'automne, l'hiver...ça nous rappelle quelque chose !
    Il se passe autant de choses à l'extérieur qu'à l'intérieur de la cellule des prisonniers, les relations entre eux sont ambiguës tout autant que passionnées, il s'y joue aussi un étrange ballet tout aussi prenant et émouvant que cela de l'extérieur. Pour interpréter tout cela les acteurs sont merveilleux de simplicité, d'émotion et d'ambiguïté, un très beau casting...suite sur mon blog
    Fritz L
    Fritz L

    187 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 décembre 2007
    Un souffle de lyrisme, un souffle d’onirisme, un souffle d’exaltation plane sur le dernier opus de Kim Ki-duk. L’émoi est d’autant plus fort qu’il nous cueille avec une histoire de prime abord inimaginable : un femme, pour se venger d’un mari volage, entame une relation avec un condamné à mort. Amoral dans le texte, formidablement saisissant à l’écran. De ce drame passionnel, Kim Ki-duk approche une réflexion sur la famille, la culpabilité, l’enfermement. La famille aussi vulnérable qu’un bonhomme de neige (symbolique plan amené avec intelligence) quand les parents perdent le lien qui les unissait et transforme l’amour passionné en cruelle indifférence, thème déjà abordé cette année dans « Time » du même réalisateur. Cette indifférence qui pousse aux extrêmes pour réveiller les cœurs. La culpabilité, celle de maris incapables d’assumer leur vie au point de la détruire par le meurtre ou la veulerie, celle aussi d’une mère qui a perdu ses repères. L’enferment qu’il soit réel la prison comme lieu de purgatoire d’où il faut s’échapper, ou plus conceptuel, le couple, la vie monotone. Mais bien au-delà de la réflexion, il y a le récit. Yeon qui vient amener, par sa représentation des quatre saisons, le printemps dans l’hiver de Jang Jin. Un nouvel espoir comme la nature qui renaît, la confirmation d’une passion aux couleurs chaude d’un été, l’automne teinté de mélancolie avant le froid glacial qui s’annonce. C’est un film à fleur de peau, un bouquet d’âmes, cruel, intense et sublimement stylisé. Il souffle la passion impossible, celle des deux protagonistes, d’un co détenu amoureux éperdu (belle approche pudique de l’homosexualité) ou d’un mari bafoué. Kim Ki-duk se veut voyeur, il joue lui-même le rôle du directeur qui observe ce qui se passe par caméra interposée, il est un témoin privilégié de cette histoire hors norme mais tellement poignante interprétée avec maestria.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 décembre 2007
    Souffle raconte une histoire improbable d’un condamné à mort qui retarde son exécution en commettant des tentatives de suicide et d’une jeune mère de famille trompée par son mari qui en apprenant l'histoire de ce détenu décide de lui rendre visite en prison où elle tombe amoureuse de lui.. Au début ce film austère dans les décors m’a un peu ennuyé par sa mise en scène minimaliste mais la force dramatique du film avec ses séquences insolites et parfois touchantes ont réussi peu à peu à me captiver. A travers les thèmes du pouvoir de l’imagination sur le réel, de la jalousie, du pardon, de l’espoir et de la passion, le film dresse le beau portrait d’une jeune mère qui apporte un souffle d’amour, un dernier souffle à un condamné... Ainsi même si ce film intimiste peut paraître excessif dans la symbolisme de son propos, il mérite quand même le détour par son sens du décalage qu’on retrouve surtout dans les scènes poignantes du parloir qui est redécoré d’une façon très originale. Mais bon, je ne suis pas sûre que ce film peut vraiment plaire à un large public par son côté hors norme et la bizarrerie de ses personnages.
    Typi35
    Typi35

    51 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2013
    Du kkd pur-jus, mais du kkd un peu timoré... Une sorte de "Printemps, EAH et P" mais en moins profond : on perd l'aspect onirique et intemporel sans être dans la violence de "l'Ile" ou "Bad Guy", un entre-deux moyennement venu. C'est un film qui a peu d'intérêt pour qui a vu Printemps, EAH et P; je conseillerais presque de regarder ce dernier deux fois plutôt que Souffle car il nous ressasse les thèmes habituels du réalisateur, mais en moins bien que d'habitudes.
    Certains aspects sont même foncièrement ratés on inaboutis.
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 153 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 novembre 2007
    Lorsqu'un film présente un mélange de réalisme et de scènes totalement irréalistes, il y a danger ! Pour que ça marche, il faut que se crée très vite une connivence entre le réalisateur et le spectateur. Dans ce film du coréen Kim Ki-Duk ("printemps, été, automne, hiver, et printemps", "locataires"), présenté cette année en compétition cannoise, le problème, le gros problème, l'énorme problème, c'est que cette connivence, le réalisateur essaye de l'arracher aux forceps, et que, pour moi, ça n'a pas marché, mais alors pas du tout ! Certes, on ne s'ennuie pas, mais le scénario, c'est vraiment du n'importe quoi ! Et quand, après avoir trompé son mari avec un condamné à mort suicidaire, sous l'oeil des caméras d'une prison coréenne, l'héroïne se rabiboche avec son mari et qu'ils se mettent à chanter ensemble "tombe la neige" en coréen, on se demande vraiment si l'on doit rire (nerveusement) ou pleurer (de honte, de se retrouver face à un tel film !).
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2007
    Un beau récit injustement boudé par une "certaine tendance de la critique" à Cannes. Superbement cadré et photographié, il montre avec finesse l'autisme dans le couple, tout en créant un décalage dans des séquences lyriques. Tissant film après film une œuvre déconcertante et fascinante à la fois, Kim Ki-duk est un auteur à suivre sur lequel le cinéma contemporain doit désormais compter.
    al111
    al111

    22 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 novembre 2007
    Les relations humaines chez Kim Ki-Duk sont illustrées par un triangle, figure que l’on retrouve dans presque tous ses films, avec une constante également dans les éléments de ce triangle : une femme et deux hommes. Ici, il est question de relations amoureuses, du désir, des stratagèmes de reconquête de ceux qu’on a perdus.
    À force d’épurer tout ce qui concerne le contexte social, le film bascule souvent dans un schématisme théorique. Les personnages se comportent comme des pantins, guidés par une sorte de déterminisme sentimental, et sous les actes qui peuvent paraître étranges, il y a beaucoup de symboles, plus ou moins psychanalytiques. Ce que fait d’ailleurs le personnage féminin en allant raconter au prisonnier muet des souvenirs d’enfance douloureux et enfouis s’apparente à des séances d’analyse. Lorsqu’ensuite, elle se met en scène devant ce même personnage, avec costumes, musique et décors, on peut imaginer qu’elle se crée une thérapie personnelle pour retrouver tout ce qui faisait son bonheur, jeunesse, désir amoureux, insouciance…
    Tout cela est observé avec des caméras de surveillance par le directeur de la prison, dont on ne voit pas le visage, mais dont on sait qu’il est joué par… le réalisateur lui-même ! Symbole un peu énorme, si énorme d’ailleurs qu’on peut se demander si ce n’est pas fortuit… Le réalisateur dirige tout, intervient lorsque ses personnages lui échappent, et a de toute façon l’emprise totale puisque tout ou presque se passe dans une prison.
    Film élégant, précis, très maîtrisé, ce "Souffle" manque tout de même de chaleur, d’humanité, de spontanéité, de vie…
    Thom_Prn
    Thom_Prn

    31 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juillet 2010
    Un film poignant où la cruauté va parfois de pair avec l'amour et où les liens se tissent malgré les barrières, au sens propre comme au figuré. Avec lyrisme et une touche d'excentricité qui tranche avec l'humeur du film, Kim Ki-duk offre au spectateur un film fort et soigneusement photographié, qui souffre néanmoins un peu de son minimalisme.
    Critique complète http://lebleudumiroir.canalblog.com/archives/2007/11/24/7001606.html
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