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Un visiteur
2,5
Publiée le 20 janvier 2008
Un très beau film mais il aurait pu être encore plus beau. Je m'explique. J'aime le cinéma ... "pudique". Tout le film est beau, mignon, et sensuel et tout d'un coup (bon, même si on s'y attend un peu) on tombe dans une scène un peu trop chaude à mon gout. Trop de subjectivité tue un film selon moi (mais ce n'est que moi) et c'est ce qui s''est passé avec ce film.C'est pour ça que je crains toujours les films de Kim Di Duk (le réalisateur) mais bon je ne vais pas continuer à le fuir. Bien sûr il n'y a pas que des mauvais côtés. J'ai beaucoup aimé le silence (spécialité de Kim Di Duk) du film, Chang Chen (magnifique (dans les deux sens) acteur) ne parle jamais et on voit là son talent d'acteur. La jalousie est omniprésente (les compagnons de cellule dont Kang In-hyeong qui est particulièrement bon dans son rôle et qui est apparu dans Loveholic par exemple) et on le ressent bien. J'ai aussi bien aimé le fait qu'on retrouve le roulement des saisons qui a, un jour, fait le titre d'un film (le plus célèbre) de Kim Di Duk (Printemps, été, automne, hiver et ... primtemps) mais le plus du film c'est la toute fin est inattendue, spéciale et belle à sa manière.
Je suis suffisamment fan du (trop ?) prolifique Kim Ki-Duk pour aller voir, par principe, tous ses films. Alors, comme on dit, qui aime bien chatie bien. "Souffle", on dirait une sorte de contrefaçon de film de Kim Ki-duk : on y retrouve de nombreux emprunts aux thèmes et codes familiers du cinéaste coréen et probablement son style, mais on peine à y retrouver sa créativité et son esprit. Etonnament, ce film tourné en dix jours ne souffre pas tant de son interpération et de sa mise en scène que de son écriture, à mon sens pas du tout aboutie.
Kim Ki-Duk a toujours eu le chic de trouver des histoires pas possibles. Là encore, dans "Souffle" (après "Time" cette année), le thème est extrême : c'est l'histoire d'une femme trompée qui rend visite, d'un jour à l'autre, à un meurtrier incarcéré pour lui donner le peu d'amour qu'il lui reste. Et Kim Ki-Duk a toujours le chic de rendre ses films fades. Fades parce que l'esthétique est plate, parce que le décor semble lointain, en recul, fades parce que la psychologie de ses personnages est si floue et peu creusée qu'elle n'anîme pas l'histoire, aussi passionnante soit-elle. Le cinéma de Kim Ki-Duk semble toujours amputé de son potentiel, gâché par un manque d'audace grave. La lenteur du rythme lasse, ennuie, et désactive tous les enjeux du films, à condition de bien comprendre ce qu'ils sont, et en quoi ils consistent. Car là encore, le réalisateur sud-coréen nous plonge dans le flou, involontaire malheureusement : fable sur l'amour impossible? Oui, mais quelle est cette fin vengeresse? Faut-il établir un rapport entre le meurtre commis par le détenu et la femme qui lui rend visite? En quoi la femme induit-elle à la jalousie chez un autre détenu (homosexuel apparemment)? A quoi rime ces changements de saisons en papier-peint dans la cellule de visite? Autant de questions fondamentales sans réponses, qui hâppent toutes considérations philosophiques sur l'amour par leur manque de clarté. A part le joli échange entre Chang Chen et Ji-a Park, deux acteurs à surveiller (même si le premier est déjà connu), et l'originalité de transformation du décor dans la cellule qui invitent à de beaux moments colorés (même si cette transformation ne rime à rien étant donné l'incertitude de son rôle), "Souffle" est un film inintéressant et fade, bien monté mais dénué de poésie, de courant et de cohérence dans la pensée. Au final, cette fable étendue, cette mutation des rôles humains, ne prend de puissance que dans son plan final, superbe installation de l'amour à mort. Mais rien av
Mon avis est assez mitigé pour ce film. On reconnait bien la marque de fabrique de Kim Ki-duk avec peu de dialogue, une histoire forte entre deux inconnus, une vision très imagée du sujet traité. Le film est bien construit et intéressant mais je ne l'ai pas trouvé envoutant comme le voudrait ce genre de film!
Cruelle, charnelle et poétique, cette histoire nous raconte la folle passion d’une femme délaissée pour un condamné à mort qu’elle rencontre régulièrement en prison. Une fable qui nous entraîne dans une suite d’émotions, de la jalousie à l’amour, du désespoir au souffle de la vie. Kim Ki-duk nous avait déjà envoûté avec “Locataires”. Il récidive ici avec son sens du non-dit et son habileté de voyeur de l’âme. À condition de ne pas se laisser rebuter par le minimalisme de la mise en scène, on laissera troubler par tant de force ambiguë.
Un film admirable... qui aurait pu s'appeler "Hivre, printemps, été, automne... hiver", mais bon ca ressemblait trop à une autre ouvre de ce cineaste absolument fabuleux qu'est Kim Ki-duk. Je susis ortie bouleversée, sur les notes de "Tombe la neige" d'Adamo. Les larmes aux yeux...
Bien sur on a le droit de ne pas aimer "Souffle" et c'est difficile de le recommander sans connaitre vraiment la personne, mais si on accepte de plonger en osmose avec Kim Ki Duk, ce film (absolument moderne) nous plonge dans l'aujourd'hui inhumain, sans communication, où la mort est peut être la seule solution. Ce film où les protagonnistes ne se parlent jamais 2 à 2 mais seuls chacun sans l'autre est une réflexion inflexible sur le monde d'aujourd'hui où un condamné à mort n'a même par le droit de se suicider la veille de son exécution. Implacable. Boulevrsant, totalment contemporain.
Grande déception pour ce dernier opus de cet auteur de talent ; empruntant ici une veine grotesque-réaliste assez crédible, mais d'autre part grevé par une (forte) tendance douce-amère aux accents érotico-désuets - & essentiellement dans la chanson ! -
J'étais aller voir ce film, car j'avais particuliérement apprécié la bande annonce. Et je ne m'étrais pas trompé au sujet de ce film qui est un film excellent. L'histoire n'est pas banale, une jeune femme tombe amoureuse d'un condamné à mort qui attend son éxécution en prison. Découvrant que son mari court le guilledou, elle décide d'abord par colère contre celui ci de monter dans un taxi pour aller à un endroit qu'elle ne connait pas. Un jour, elle rentre dans cette prison et va voir ce condamné qui est d'abord surpris d'avoir une visite. La visite de la jeune femme peut être percue comme un rayon de soleil, un excés de poésie et un signe du monde éxtérieur. L'idée de tapisser la cellule est excellente (référence à un film précédent) et m'a surpris, de même que la musique et le chant. Félicitations tout particuliérement à Chang Chen mais aussi à Chang Chen et à Ji-a Park qui font de ce film une véritable perle. Film soufflant la poésie, la beauté.. On ne ressort pas indemne de ce film.
L'ingénieux et talentueux Kim Ki-Duk, pour cette fois, nous balance (10 jours de tournage) un air déjà vu: le silence, les saisons, le sexe, la répétition, la métaphore. C'est laborieux, niais et franchement très décevant. Peut-être parce qu'on s'attendait à (beaucoup) mieux? Très certainement. On attend le prochain opus.
Avec un réalisateur aussi prolifique, on prend le risque de passer du tout au rien. Ici on tend vers le rien avec une histoire sans queue ni tête, une tentative de poésie ratée.
Cette année Kim Ki-duk nous gâte. Time puis Souffle, variations sur le même thème, avec toujours le même talent, la même esthétique. Un film à voir bien sûr.
Un film qui devrait plaire à celles et ceux qui ont apprécié "Locataires". Ambiance poétique artificielle et un peu répétitive. Se laisse voir sans ennui.
On retrouve dans ce film les thèmes chers à Kim Ki Duk: L'amour passionnel, la culpabilité, la difficulté de communiquer... Il va toujours à l'essentiel et se passe souvent de mots:tout et dans les gestes, les regards. Chaque film du réalisateur est une leçon de vie où l'amour l'emporte toujours, même si la mort n'est pas loin.