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velocio
1 319 abonnés
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5,0
Publiée le 21 novembre 2007
Dans une sélection cannoise "Un certain regard" 2007 de très belle tenue, il y avait quelques perles dont ce film du suédois Roy Anderson, déjà connu pour "chansons du 2ème étage". Par rapport à ce film, déjà très intéressant, "Nous les vivants" est encore plus maîtrisé, plus passionnant, plus drôle (on rit beaucoup !). C'est un film impossible à raconter, mais qui réussit à combiner poésie et onirisme avec un humour absurde, à côté duquel celui de Lars Von Trier dans "le Direktor" fait vraiment pâle figure. S'il fallait voir en boucle une seule scène de la production mondiale de 2007, il est probable que je choisirais celle, tirée de ce film, où l'on voit un paysage défiler au travers des vitres avant de s'apercevoir que c'est un immeuble qui se déplace comme un train. Un grand, un très grand film ! Dommage que les bandes-annonce de ce film ne donnent pas une bonne idée du film.
Alors oui, il y a un joli travail sur l'image, l'éclairage, la composition visuelle, le choix radical et pas inintéressant de n'avoir que des plans fixes à l'exception de deux travellings avant/arrière, mais non, le résultat est fondamentalement ennuyeux. Cet assemblage de scénettes fait de bric et de broc ne raconte strictement rien, ou alors ce qu'il raconte m'a été tellement imperceptible que je ne l'ai pas vu. On fait souvent référence à du Tati pour décrire "Nous, les vivants", et c'est vrai qu'il s'en dégage une poésie lunaire, une étrangeté absurde un peu similaire, mais Tati lui raconte beaucoup de choses sur notre monde et arrive à en être drôle. Deux ou trois séquences un peu désopilantes (la scène de sexe) ou très poétiques (l'immeuble des mariés qui se déplace comme un train) perdues au milieu de personnes qui prennent l'ascenseur ou jouent du tambour, d'autres qui déclament face caméra leur mal-être, ce n'est pas assez pour vaincre une envie croissante de dormir.
Nous, les Vivants...Oui, et après ? Que raconte le film de Roy Andersson ? Qu'a t-il de si désopilant ? J'ai eu du mal à tenir jusqu'au bout de ce film difficilement supportable. La mise en scène est totalement artificielle, l'humour est pénible et agaçant, et malgré le style décalé, plutôt atypique du cinéaste suédois, je n'ai pas réussi à trouver un quelconque intérêt à son film. Le propos est inexistant, les longs plans séquences fixes n'apportent rien et sont on ne peut plus lourds. Nous, les Vivants est un vrai pensum, l'exemple même du film d'auteur encensé par la critique. Les bandes annonces promettaient un film génial, relevé et original. En définitive - et définitivement -, le film de Roy Andersson est un ratage d'une inutilité sidérante. Bref, on s'ennuie, on regarde sa montre, on attend le générique final. Seul point positif : la musique entraînante rappelant l'univers de Kusturica ( ce dernier est à mon sens un autre réalisateur surévalué) . Voilà, je n'ai plus rien à ajouter.
Cela se passe en Suède mais on n'est pas chez Ikea, ça fait penser aux films de Tati, mais ici la couleur est quasiment absente. Chaque décor est gris, crème ou brun. Le mobilier est rudimentaire, juste de quoi s'asseoir, écrire ou s'allonger. En une succession de saynettes filmées en plans fixes, Roy Andersson nous parle de nous, nous les vivants. Dans le dossier de presse, il déclare qu'il souhaite que chaque spectateur se reconnaisse dans son film, et le pari est gagné. Entre burlesque et émotion, le réalisateur nous propre de brefs portraits de l'être humain, dépeignant avec justesse et cocasserie des situations de solitude, de colère, de quête amoureuse. Cela pourrait être du théâtre, mais c'est du cinéma. Chaque scène est mise en place et cadrée avec un soin précis : en jouant sur la profondeur de champ, le premier et le second plan, Roy Andersson nous fait entrer dans son univers, nous invitant à devenir nous-même les figurants intelligents des scènes qu'il nous propose. Loin de toute esbrouffe, quasiment intemporel, "Nous, les vivants" a quelque-chose de Chaplin, cette qualité humaine des films qui parlent à tous. On pourrait le qualifier de petit film, mais c'est un petit film indispensable. Le jour où ce genre de cinéma aura disparu, nous aurons perdu quelque-chose.
J'avoue que j'avais déjà vu Chansons du Deuxième étage et que j'avais adoré. Voyant alors un film au titre intéréssant et signé Andersson, j'y ai donc été de bon coeur et je n'ai pas regretté car ce film est vraiment un excellent film. Comme toujours dans l'absurde, le caustique, le grotesque, Andersson nous peint la condition humaine dans toute sa splendeur avec de nombreux personnages tantôt tristes, tantôt heureux. D'ailleurs, il arrive à rendre drôle des histoires pourtant tragiques qui représente parfaitement la misère humaine. On reconnait bien le style d'Andersson grace notamment aux plans simples tourné en grand angles et au fait que les personnages ( certains du moins ) parlent à la caméra ( peu utilisé à par Christophe Honoré dans "Dans Paris"), on en conclut alors que l'on observe les personnages mais qu'eux aussi se sentent observés. J'ai aussi adoré le contraste omniprésent entre ce qui est dit et ce qui est fait de la part des personnages comme la question du sens de son métier pour le psychiatre. Cette fresque nous fait aboutir à une simple conclusion, par notre misére, notre vie chaotique, nos joies : nous vivons.
Une ambiance glauque, bien déprimante comme les nordiques savent le faire. Mais pas mal d'humour dans tout ça, même si c'est pas mal tragique en général.
Roy Anderson signe ici un film très original et unique mêlant satire sociale et situations comiques et maîtrise cela brillament. Les plans fixes omniprésents sont parfaits et l'ambiance snistre assurée à chaque plan. Un film sympathique à voir.
Un film long, long, long. "Pour nous faire bien comprendre que les personnes s'emmerde, faisons en sorte que les spectateurs se fasse chier", on dûs penser les scénariste et réalisateur, "sublime ! j'ai rien compris ! C'est conceptuel !" dise les critiques franco-française bien de chez nous en se masturbant la matière grise... Un film sans aucun intérêt sinon que d'arriver à vous ennervé à force d'ennui.
Recueil de petites saynètes plus ou moins surréalistes, dans une forme qui les unifie et finit par leur donner une logique, Nous, les vivants est un film passionnant et à voir absolument par tous ceux qui pensent que le cinéma peut encore proposer des expériences singulières et stimulantes. Parfois drôle, le film dépeint une humanité désespérée et isolée, que seule la musique arrive à unir. Pas sûr qu'Andersson soit un grand optimiste, mais il fait partie de ces artistes qui font état de leur pessimisme avec humour et un décalage salutaire.
j'aime l'absurde et suis plutôt fan des trucs complètements barrés. C'est donc impatiente que je suis partie voir ce film. Mais je dois avouer que je suis un peu déçue. En fait, il y a de grands moments. Vraiment c'est burlesque, des passages très drôles, on se demande où le réalisateur est parti chercher tout ça. Et puis, il y a d'autres moments plus tristes, voire tragiques. Et on n'a plus envie de rire du tout. Et on est plus qu'ému face au quotidien morne des gens. Pour tout ça, je mets deux étoiles, car c'est vraiment magnifique. Cependant, je trouvais que l'idée du film, la façon de filmer et les acteurs sont géniaux mais mal utilisés. Il y aurait pu avoir meilleur. Certes, je ne suis pas réalisatrice, mais il y a de vraies longueurs que j'estime inutile. Bien parti, ce film déçoit vers la fin. Sentence: A voir. Mais s'il faut que vous mettiez absolument vos 9,90 euros ailleurs, n'hesitez pas.