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tomPSGcinema
767 abonnés
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3,5
Publiée le 8 septembre 2013
Grâce notamment à son prestigieux et excellent casting (Henry Fonda, Richard Widmark et Anthony Quinn sont exemplaires),"L'homme aux colts d'or" s'impose comme étant un western de tout premier choix et qui mérite donc d'être vu par tout les aficionados du genre. Mais évidemment la distribution n'est pas la seule qualité de ce long métrage comme en témoigne la réalisation d'Edward Dmytryk qui ne manque de tension, la BO très inspirée de Leigh Harline. A noter aussi la présence de la belle Dorothy Malone qui apporte une bonne dose de sensualitée.
Excellent Western, les personnages sont charismatiques à souhait, Les acteurs sont tous géniaux sur les 3 têtes d'affiches avec en tête Richard Widmark qui réussira le même exploit dans "Alamo". J'adore.
L'homme aux colts d'or possède un scénario riche,riche en personnages et en rebondissements. Si ça trame reste classique le film s'éloigne complétement des clichés du genre. Le traitement des personnages est magnifiquement écrit et la mise en scène vient appuyer le caractère de chacun. Il est rare de voir des personnages abordés de cette façon dans les westerns pour apprécier celui ci à sa juste valeur. le film aborde plusieurs thèmes sans jamais s’éloigner du principal sujet,sur deux heures aucuns temps mort. Chaque passage sert à comprendre la psychologie des personnages.
Un trio d'acteur exceptionnel au service d'une histoire originale avec des personnages volontairement complexes dans leurs comportements. C'est aussi une réflexion sur la loi et l'ordre, sur la lâcheté des foules (il n'y a pire lâche que celui qui participe à un lynchage dira Fonda). Henry Fonda et Anthony Quinn (Morgan) forme un couple atypique dont on a beaucoup glosé à propos de son l'homosexualité supposé. En fait ils sont bisexuels avec des liens très forts (Morgan dira de Fonda, il est "la seule personne qui ne me considéré pas comme un infirme"). Ils ne sont pas insensibles aux femmes, mais vers la fin Fonda congédiera Jessie en disant "il faudra que je me trouve un autre Morgan". On apprend aussi que Morgan a été le souteneur de Lily Dolar (Dorothy Malone). Le personnage joué par Richard Widmark est le point (relativement) faible du film, son personnage étant trop entier, moins fouillé psychologiquement, et puis la scène où il se jette dans la gueule du loup en retournant chez ses anciens complices et où il se fait massacrer est sans doute une facilité de scénario. Mais bon, on a là un très grand western, et on n'est pas passé loin du chef d'œuvre.
Magnifique et Sublime ! Voilà, ça c'est les deux premiers mots qui me viennent à l'esprit lorsque l'on évoque "L’Homme aux colts d'or". La première chose qui m'a marquée quand le film a commencé, c'est sa somptueuse photographie, une culture de l'image superbe encore plus enrichie par la mise en scène et les décors, costumes en tête. Donc, au niveau visuel, le film est exempt de toute critique. Au niveau du scénario aussi le film vaut son pesant d'or, rares sont les films de cette époque là à jouir de personnages aussi ambigus, encore plus le genre western ! On assiste ainsi au "bandit" qui, pour des raisons morales refuse de suivre ses camarades et deux pistoleros dont le passé est étrange, l'un finissant même par passer du mauvais côté ( enfin dur à dire justement tellement le personnage, et dans tous les cas LES personnages, sont biens écrits ). Ces personnages, en plus d’être bien écrits, se trouvent également magistralement interprétés, notamment par Henry Fonda et Anthony Quinn, livrant une prestation qui aura son apothéose dans une scène finale j'oserais dire d'anthologie. Vous l'aurez compris aucun manichéisme, et même d'ailleurs aucune longueur, quand bien même on aurait droit à l'éternelle histoire d'amour, car celle-ci, contrairement à la plupart des films, ne se passe pas en parallèle mais garde une fonction primordiale au déroulement du scénario. Le film aurait pu être parfait donc si il n'avait pas eu à souffrir d'une réalisation aussi médiocre. Bref, un excellent western qui manque de peu la place de "chef d’œuvre".
Un Western d'Edward Dmytryk avec un casting royal comprenant Henry Fonda, Richard Widmark, Anthony Quinn ou Dorothy Malone, je m'attendais à du bon mais j'ai été déçu par quelques longueurs durant les 2 heures. L'histoire est pas mal pourtant, deux hommes de loi à la gachette rapide arrivent dans un patelin pour secourir la population d'un groupe de bandits sans scrupules qui sèment la terreur. Dans le camp adverse, un cowboy désapprouve les dérapages et tueries dont son frère cadet et s'adjoint au poste de shérif. Ce long métrage possède un bon scénario qui développe petit à petit et avec surprise les personnages allant d'ètre bon et passer du mauvais coté ou l'inverse. Mais le film prend son temps à raconter les péripéties , peut ètre trop d'ou l'ennuie à des moments pour ma part. Les acteurs jouent bien leurs roles respectifs, la mise en images est somptueuses, la fin vaut le détour mais avis partagé.
Chef d'oeuvre du western américain, avec un scénario de base très classique et une brochette d'acteurs magnifiques. le traitement du sujet qui joue avec finesse sur les changements de rythme, le role des femmes et l'ambiguité (Anthony Quinn qui traite Henry Fonda comme un amoureux déçu), hisse le sujet a un niveau quasi philosophique digne d'une tragédie shakespearienne. un délice a revoir sans fin.
Que voila un western hors normes! Et pourtant, sa réputation se porte plus sur le coté prétendument homosexuel que sur le coté psychologique. Pour le premier thème, en dehors de son habillement et de ses cheveux teints Morgan donne juste l’impression d’être un psychopathe viscéralement attaché à son ami depuis dix ans. Rien ne permet d’affirmer autres choses d’autant qu’un magnifique portrait de Lily trône toujours en tête de son lit. Pour le deuxième thème, c’est l’embrouillamini le plus complet tant de choses sont dites et tant les mensonges fleurissent . Seul Richard Widmark est un homme parfait qui cherche par sa conduite à racheter une terrible erreur de jeunesse. Dorothy Malone est aussi déséquilibrée que d’habitude, elle donne toujours dans ses films une curieuse idée de la féminité. Reste ’’ l’homme aux colts d’or ‘’ qui est d’un cynisme et d’un égoïsme hors normes, ce sont ses rares moments de générosité qui font avance l’action. Tout cela étant dit, il reste un fabuleux western à l’opposé de ceux de Ford, de Boetticher, de Mann et de Walsh mais quelle réussite! tous les mythes s'y trouvent. Quel spectacle, avec dans chaque séquence le temps qu’il faut pour en jouir pleinement !
Si l'intrigue peut paraître classique à première vue, une véritable construction s'y installe. Les personnages sont travaillés, avec beaucoup de thèmes évoqués. La séquence finale conclut la vision d'une petite ville en proie à la folie par Dymytryk.
J'ai envie de dire la même chose à propos de ce film qu'à propos d'un autre du même réalisateur que j'ai vu récemment "Le Bal des maudits" : sujet en or, casting qui déchire vraiment grave sa race (Henry Fonda, Anthony Quinn, Richard Widmark, Dorothy Malone !!!) mais Dmytryk n'a pas l'étincelle, ou la grandeur, qui fait les grands réalisateurs et indirectement les grands films. "L'Homme aux colts d'or" a un rythme trop languissant et une mise en scène trop impersonnelle pour constituer le chef d’œuvre du genre annoncé. Par contre, le traitement des personnages est excellent et peu de westerns peuvent se vanter d'en avoir d'aussi ambigus. Avec le très grand talent d'interprètes d'exception (mention spéciale à Richard Widmark !!!), ils n'ont aucun mal à être crédibles. A noter une très forte suggestion de l'homosexualité entre ceux incarnés par Fonda et Quinn que ne fait qu'accentuer une très belle et étonnante scène finale.
Basé sur une brochette d'acteurs remarquables (Henry Fonda, Anthony Quinn, Richard Widmark), ce film, aux rebondissements incessants, rentre dans le sanctuaire des westerns flamboyants, par le jeu des acteurs, la maîtrise du réalisateur et la leçon de courage qu'il dégage, notamment à la fin du film. C'est l'un des meilleurs westerns jamais réalisés. De l'action, une leçon de morale quelque part, un grand moment de cinéma. Edward Dmytryk offre un western exceptionnel avec une approche psychologique des personnages particulièrement bien étudiée.
Très bon western! Henry Fonda magistral rend à merveille toute l’ambivalence du personnage. Accueilli comme le messie, on s’aperçoit bien vite qu’il n’a rien du sauveur habituel...
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4,0
Publiée le 28 février 2012
L'importance du colt dans le western n'a pas besoin d'être soulignèe! Rappelons simplement ici l'hommage que lui rendit par exemple Edward Dmytryk en 1959 dans le remarquable "Warlock", interprètè par de grands acteurs: Henry Fonda (en mercenaire aux colts d'or), Richard Widmark (en shèrif à la fragilitè extrême) et Anthony Quinn (en compagnon boiteux). Cinèaste torturè et victime du maccarthysme, Dmytryk signe un western devenu cèlèbre pour sa richesse psychologique et son homosexualitè latente, un metteur en scène qui met l'accent sur l'attitude, le maintien et le comportement de ces personnages notamment la dèmarche raide, les bras collès au corps de Fonda! De plus Dmytryk analyse ègalement avec froideur et duretè leurs comportements avec dans le reste de la distribution une superbe Dorothy Malone en Lily Dollar! Brillant...
Un scénario très dense et original, mais une réalisation banale et languissante. Le couple Blaisdell Morgan rappelle beaucoup celui de Earp Doc Hollyday, avec toute la complexité, les ambiguïtés entre maintien de l’ordre et légalité, la privatisation du premier avec ses professionnels intéressés, aussi homicides que les hors la loi. Les aspects tragiques et mélodramatiques sont assez réussis, le personnage de Blaisdell, interprété par Henry Fonda a de l’envergure. « L’homme aux colts d’or » a le mérite d’être un western de la fin des années 50 qui évite remarquablement tout manichéisme, qui fouille assez loin dans des aspects gênants de la vie du Far West.
Grand western des années 50, quand le genre était en pleine maturité (Antony Mann était passé par là). Mise en scène un peu rèche et statique (seul vrai point faible), assez peu d'actions et beaucoup de psychologie, "Warlock" se distingue en particulier par le couple Fonda/Quinn, assez inhabituel pour l'époque, et dont les relations "celluloid closet" peuvent apparaitre pour le moins très ambivalentes. Le film aborde en outre des sujets plus classiques dans le western (comment faire respecter la justice quand et si les moyens légaux ne suffisent pas ?). Mais l'Homme aux colts d'or sort du lot pour la raison suivante : porté en sous-main par la trajectoire personnelle de E. Dmytryk, le traitement de plusieurs thèmes fondamentaux tels que le remords, le changement, la traitrise, la demande de pardon, l'interrogation sur légalité/légitimité, se révèle passionnant. Henry Fonda écrase la distribution de toute sa classe ambiguë. La dernière scène du film est magnifique et sobriété et de richesse.