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Redzing
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2,0
Publiée le 23 juillet 2017
Aborder la vie de Margaret Thatcher, l'une des plus célèbres figures de la politique britannique : en voilà un bon sujet à traiter à l'écran ! "The Iron Lady" démarre ainsi sur une Margaret Thatcher sénile, perdant la raison à coup d'hallucinations, et se souvenant de son passé. Une approche originale, qui malheureusement n'aboutit à pas grand chose. Les fausses conversations de la protagonistes avec son mari ont peu d'intérêt, et constituent une bonne partie du film. Si bien que les événements qui ont secoué le Royaume-Uni dans les années 80 (guerre des Malouines, crise économique, grèves des mineurs, émeutes...) sont évoqués trop brièvement pour pouvoir être analysés en profondeur. En outre, on sent la volonté de la réalisatrice de rester neutre (elle évoque aussi bien le tempérament difficile de Thatcher que sa volonté de changer les choses), ce qui est un peu dommage pour un sujet aussi clivant, et ne contribue pas à donner du piment au film. Les séquences les plus marquantes sont d'ailleurs celles tirées d'images d'archives. Néanmoins, le film s'appuie sur une Meryl Streep impériale, au maquillage bluffant. Dommage toutefois que ce projet ne soit pas plus juteux.
A fuir, ce film est un pur scandale ! Déjà, ce n'est pas vraiment un biopic puisque le film se consacre principalement à nous raconter les dernières années de vie de l'ancienne première ministre anglaise plutôt que de s'attarder sur sa carrière politique. Quel dommage car les aventures de mamy qui perd la tête ce n'est pas franchement passionnant alors que la déconstruction de la carrière et de l'ambition de la dame de fer cela aurait été plus intéressant. On apprend donc rien dans ce film alors qu'il y a tant à dire, nous faire comprendre les durs choix qu'elle a affronté, comprendre pourquoi elle était adulée ou détestée, comprendre pourquoi aujourd'hui encore après son décès elle marque les esprits. Mais finalement, et c'est peut être le plus grave, ne voudrait on pas nous amadouer en nous montant une vieille dame fragile, ne faudrait il pas casser cette image de femme intransigeante, n'y a t'il pas cette volonté de reconstruire l'histoire, nous manipuler, nous faire passer cette femme pour un ange qui n'a fait que d’œuvrer pour le bien de son peuple sans rien faire de mal ?
Rien à redire sur l'interprétation, Meryl Streep est juste phénoménale. Rien a redire non plus sur l'intérêt du film, s'agissant d'une période riche en évènements au Royaume-Uni... Non ce qui pêche dans la Dame de Fer, c'est son rythme désespérément poussif... Les 3 derniers quarts d'heure sont interminables!! Le sujet traité est, certes, intéressant mais ne suffit pas à maintenir le spectateur en émoi durant 1h45.
l'angle du film est plus sur la vieillesse et la déchéance de cette dame de fer que sur sa politique même si le film retrace certains de ses moments politiques0 Fort dommage que Phyllida Lloyd n'ai pas choisie l'angle de ses combats politiques envers et contre tous dans une Grande Bretagne divisée. heureusement que Meryl Streep sauve le film avec sa son époustouflante transformation qui lui a valu un oscar
Le film insiste trop sur sa déchéance mais la performance de Meryl Streep est exceptionnel. Deplus, le film donne une vision humaine de la femme loin de ce à quoi on pourrait s' attendre.
Pour quelqu'un comme moi qui ne connait pas grand chose à Thatcher, je trouve que ce film est une source fiable d'informations (vérifiées après coup). Le film respecte la vie de la dame de fer sans tomber dans le côté obscur de la force en voulant être sensationnaliste.
Meryl Streep toujours aussi juste comme dans tous ses rôles au cinéma. Le physique, la voix et les manières de Margaret Thatcher sont là. Un très bon jeu d'acteur qui aurait pu être mis encore plus en valeur si ce biopic n'avait pas évité l'écueil de tous les biopics : trop se concentrer sur la vie privée de la personne au détriment de ce en quoi elle s'est distinguée à son époque.
Car si Margaret Thatcher a eu des problèmes familiaux, est devenue sénile à la fin de sa vie, cela arrive à beaucoup de femmes et ce n'est pas ça qui est intéressant. Ce qui est intéressant, c'est son parcours, comment, de fille d'épicier, elle est s'est frayée un chemin dans l'arène politique presque exclusivement composée d'hommes et est devenue la première femme à diriger le gouverment d'un pays européen. Ce qui est intéressant, c'est la révolution de société qu'elle a menée.
Le film a donc trop de moments sur sa vie privée qui viennent casser la dynamique de son ascension au pouvoir et les moments clés des mandats de Margaret Thatcher (grève des mineurs, Malouines, IRA, développement de l'économie Boursière, eurosepticisme...) sont souvent montrés comme dans un documentaire. Toutefois, l'accent est bien mis sur le combat que cette femme a dû mener pour arriver au 10 Dowing Street
Je suis personnellement assez opposé aux politiques notamment économiques que Margaret Thatcher a menées. Mais en voyant ce film, on ne peut qu'admirer le parcours de cette dame de fer. Et il semble que c'est le message que la réalisatrice Phyllida Lloyd a voulu transmettre, grâce au talent inépuisable de Meryl Streep.
Si Meryl Streep est convaincante dans son rôle, il faut bien avouer qu'elle est aussi agaçante. La faute à ce ton monocorde peut être (vu en VF) ou, pire, au fait qu'il s'accorde si parfaitement au film dans son ensemble car tout, en fait, manque de profondeur. Le rythme, le personnage, son cadre de vie, etc. tout ces éléments ne sont représentés que selon une seule et même approche, ce qui rend le film assez plat et monotone dans l'ensemble malgré la qualité biographique qui le sous-tend. Dommage.
Ce film traite de la démence sénile et non de la dame de fer telle que nous la connaissions ds les années 80. Elle meritait un film biographique autrement plus relevé que cette suite de scènes totalement décousue qui alternent de très superficiels flash back sur le contexte politique (Greve, poll Tax) et des scenes de démence séniles ponctuées par la présence lourde puis énervante du phantome de son mari ... A eviter absolument!
Margaret Thatcher est un personnage unique dans l'histoire et à ce titre, méritait qu'on s'y intéresse. Le film est très bien construit. Les allers-retours entre ce qu'elle est devenue actuellement et son passé de plus en plus proche, permettant de retracer son histoire et de comprendre son mode de fonctionnement et ses choix politiques (et familiaux) sont très bien faits et donnent une dynamique intéressante au film. Méryl Streep est toujours parfaite.
Indépendamment de la brillante performance et de la ressemblance troublante de Meryl Streep, ce biopic sur « la Dame de Fer » m’est apparu bien plat. On y voit surtout une vieille dame sur la fin de sa vie, diminuée par la maladie, qu’une dissection du riche parcours de Margaret Thatcher. Celui-ci revient par brides et en flash-back mais de nombreux éléments des 11 ans et demi passés à la tête du gouvernement britannique sont tout juste survolés, voire inexistants. Cette personnalité politique majeure de XXème siècle, aussi bien plébiscitée par les uns que controversée par les autres, aurait mérité un bien meilleur hommage cinématographique.
Margaret Thatcher, surnommé la Dame de Fer ne portait pas son surnom pour rien. Première (et pour l’instant unique) femme à avoir dirigée la Grande-Bretagne, elle est aussi la plus détestée. Une femme apparemment dure et froide qui ne supporte pas qu’on l’a contredise. Mais Phyllida Lloyd a voulu montrer l’envers du décor, derrière la femme politique intransigeante, il y avait une femme aimante pour sa famille et surtout son mari. On le voit d’ailleurs dès le début avec cette vieille dame faisant ses courses et parlant au fantôme de l’homme qu’elle a aimé plus que tout. Et le film avance ainsi, une scène sur la dame de fer, l’autre sur la vieille dame qui perd un peu la boule. Malheureusement, à force de changements de rythme à tout bout de champ, la réalisatrice n’a pas le temps d’approfondir, passe à côté de son film et ne rentre jamais totalement dans le sujet. En survolant ainsi la vie d’une femme qui a pourtant été bien rempli, l’ennui s’installe et ne nous quitte plus. Heureusement le film est porté par une actrice d’exception : Meryl Streep. Cette dernière étonne (encore une fois) avec l’étendue de son talent. Allant jusqu’à imiter la gestuelle et les intonations de Thatcher à la perfection. Face à elle Jim Boradbent, juste de bout en bout qui fait preuve d’une espièglerie désarmante. Bref, Streep ne pouvait pas passer à côté de l’Oscar mais dommage que cela soit pour un si mauvais film.