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Un visiteur
2,0
Publiée le 15 août 2012
Pour nous avoir autant parlé de ce film je l'ai vraiment trouvé pas terrible, il est pas mauvais mais je m'attendais à autre chose, j'étais un peu déçue. Cependant je me dois de reconnaitre que Meryl Streep etait vraiment formidable dans ce rôle.
La sortie de "Le dame de fer" au cinéma ? Ni plus ni moins qu'une vaste collecte de fonds afin de financer la cure de désintoxication ainsi que les séances de psy de cette pauvre Maggie. Car l'heure quarante de film, en plus d'offrir un bien maigre spectacle, expose une Magaret Thatcher en plein décrépitude, alcoolique comme Sue Elllen et dépressive comme Alf après avoir finalement réussi à bouffer cette sale bête à poils. Pourtant, l'idée d'un tel biopic s'avérait alléchante sur le papier. En effet, un personnage si controversé durant son mandat pouvait donner lieu à moult focus sur telle ou telle décision. Le projet permettait aussi de mettre en lumière tout un pan de la vie politique britannique, que ce soit les modes d'affrontement aux Communes, le traitement du conflit irlandais dans les années 80 ou encore la question du patrimoine industriel anglais. A la place de ces délices, Phylida Lloyd nous sert une infâme soupe, comblant le vide intellectuel de son œuvre par la relation de Maggie avec son délectable mais défunt mari. En dépit d'un tel raté, Meryl Streep se donne pleinement dans son rôle, et c'est un vrai plaisir de la voir évoluer dans la peau de la dame de fer. Et c'est bien là le seul intérêt d'un film dont l'ennui qu'il procure n'a d'égal que la déception à laquelle il conduit.
Le dernier film de Phyllida Lloyd, The Iron Lady, présageait un grand film compte tenu des controverses entourant Margaret Thatcher. La période historique dépeinte fut notamment riche d’une politique internationale qui a marqué le visage de notre monde actuel. Cependant, le film laisse un sentiment mitigé. Si la formidable prestation de Meryl Streep ne peut que lui valoir un Oscar, l’histoire, quant à elle, n’est pas au rendez-vous. Une surprise quand on sait que le scénario est signé d’Abi Morgan, à l’écriture du récent Shame de Steve McQueen. La réalisatrice a tenu à dépeindre au spectateur la vie actuelle d’une femme atteinte de la maladie d’Alzheimer, qui se remémore des souvenirs de sa vie politique passée, en les relatant à son défunt mari, encore bien présent à ses yeux. Phyllida Lloyd alterne ainsi contexte actuel, reconstitution historique et images d’archives. Si cette technique aurait pu être porteuse et inspirante, elle ne permet malheureusement pas d’apprécier toute la difficulté du pouvoir en Europe dans les années 80. Les moments clés choisis (de la guerre des Malouines aux attentats de l’IRA en passant par les grèves des ouvriers et la « Poll Tax ») sont trop peu appuyés pour interpeler le spectateur. Surtout que de nombreux évènements ont marqué le monde durant cette période (politique dite de « guerre des étoiles » avec Reagan, arrivée de Gorbatchev au pouvoir et développement de l’Europe économique). En supprimant les longueurs sur la maladie de la première, et unique, femme premier ministre du Royaume-Uni, le film aurait pris en valeur pour se concentrer sur le passé. Un passage retiendra particulièrement notre attention. Lorsque Margaret Thatcher travaille son image avec l’aide de ses conseillers, la scène reprend (trop) fortement celle du superbe The King’s Speech. Dommage. Au final, une excellente prestation qui sauve le film. Sans Meryl Streep, The Iron Lady serait tombé dans l’oubli.
Déçu par tout ce pataquès autour du jeu d'actrice de Meryl Streep...certes bonne performance, rien d'extraordinaire non plus!! Le film est bien trop complaisant et surtout superficiel...la folie gagnante d'Iron Lady l'emporte sur tout le film, ne laissant que des miettes à des sujets et à des moments qui auraient pu rendre intéressant le film! Bref aller bouquiner les mémoires de Maggy!!
Et bien, heureusement que Meryl Streep a le talent qu'on lui connait, ce qui amène une certaine émotion dans ce film, qui traite quasi essentiellement de la deterioration de cette femme dont on aurait aimé connaitre les émotions et les moteurs pendant son "regne". Pour ceux qui ne la connaissent pas, on n'y apprend que partiellement la carrière; pour ceux qui ont connus la periode, rien n'est expliqué, tout est simplement survolé, juste dit voire occulté. C'est bien dommage...
Deuxième biopic de l’année, cette fois menée par une femme, Meryl Streep (Oscar de la meilleure actrice 2012 pour ce rôle), qui relate la vie de Margareth Thatcher. Le film est juste et l’accent est mis sur les grands conflits de Thatcher au cours de sa vie politique. Malheureusement le film s’attarde peut être trop sur l’état mental actuel du personnage, ce qui n’était pas forcément le plus intéressant. A voir pour en savoir plus sur cette grande dame de l’Histoire.
Meryl Streep refait vivre avec brio la dame de Fer....même si (avec regret) une grande partie est axée sur cette femme de pouvoir qui s'en va petit à petit...
Deuxième long métrage de Phyllida Lloyd, La Dame de fer retrace la vie de Margaret Thatcher, la femme politique britannique la plus détestée de l’Histoire. Quel intérêt donc, à présenter la protagoniste comme une femme sympathique et vulnérable, et à en faire une héroïne de cinéma digne de tous les éloges ? Car en dépit d’une Meryl Streep impressionnante et d’un scénario plutôt bien ficelé, la mise en scène se révèle répétitive et laborieuse, en plus de sombrer dans une tendance irrévérencieuse à manipuler le spectateur dès la première séquence, où l’actrice est montrée sous les traits d’une petite vieille atteinte de la maladie d’Alzheimer qui parle à son mari défunt et ne se rappelle plus du prix du beurre. Le côté féministe du personnage et son combat pour réussir dans un monde d’hommes sont extrêmement bien agencés et laissent volontiers admiratifs, mais le film tombe trop facilement dans un chantage affectif vis-à-vis du spectateur. Pas grand chose à sauver de ce biopic irréaliste et indigeste, à part bien sûr, Madame Meryl Streep, une nouvelle fois récompensée aux Oscars pour son incroyable performance. On aurait juste préféré que ce ne soit pas pour ce film-là.
Très bon film, à prendre tout de même avec des pincettes. En effet, le scénario se concentre sur la femme, son caractère, ses défis et défaites e pas du tout sur l'aspect historico-politique controversé du règne de la Dame de Fer. Ce qui est fort dommage, car en fin de comptes, le long-métrage dresse un portrait plutôt attendrissant et admirable d'un des dirigeants les plus vicieux et cruels de la Grande-Bretagne. Enfin, opinion politique à part, revenons-en à l'aspect artistique. Meryl Streep, qui est de manière générale générale excellente, est désormais in-cro-yable! Le film vaut le détour rien que pour cela. On a rien à redire sur le reste du casting, si ce n'est la découverte d'Alexandra Roach, qui fera sans doute encore parler d'elle. La mise en scène quant à elle est agréable. Un film qui mérite d'être vu, si l'on cherche un bon moment de cinéma et non pas une œuvre engagée.
Un biopic sur un des dirigeants des années 80 les plus controversés, il y avait de quoi saliver. Surtout en voyant les premières photos de la renversante transformation de Meryl Streep. Malheureusement la réalisatrice Phyllida Lloyd se trompe d'angle d'approche du personnage. Son scénario paraît irréprochable pourtant. L'histoire d'une vieille dame sénile, les flashbacks, les moments marquants. Mais le personnage exigeait autre chose: il s'agit d'une femme dont la politique a changé la face de l'Angleterre, dont les prises de position n'ont laissé personne indifférent. Il aurait fallu plus de complexité, un point de vue, moins d'objectivité qui s'appesantit sur le côté lutte féministe dans un milieu masculin. Ce n'était pas l'aspect essentiel et fondamental d'un tel personnage. Du coup on reste sur sa faim. A part un rappel des faits, on n'apprend que peu de choses, il n'y a pas de problématique juste une chronologie en image. Et Margaret Thatcher est réduite à une petite bonne femme au caractère bien trempé. C'est un peu court.
J'ai été assez déçu, d'abord par la chronologie de l'histoire qui ne nous aide pas du tout à nous repérer historiquement justement, ensuite par la platitude du film.. Meryl Streep interprète bien son rôle, sans pour autant être exceptionnelle, le niveau d'exigence d'interprétation pour un biopic étant particulièrement élevé, elle s'en sort quand même bien.