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Votre avis sur Charlot et le chronomètre ?
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Les historiens du cinéma ne sont pas tous d’accord pour désigner le premier film de Chaplin en tant que réalisateur. Il me paraît pourtant que Twenty Minutes of Love, bien que co-signé par Joseph Maddern, est indiscutable. Tout d’abord, le personnage de Charlot est définitivement et pour la première fois fixé : chapeau melon, petite moustache en brosse, veste trop petite et élimée, veston miteux, pantalon trop grand de même que les chaussures (pointure 48 alors que Chaplin chaussait du 39 !) qui lui donnent cette démarche en canard caractéristique. Et puis le scénario est nettement plus élaboré : finis les courses poursuites et les coups de pied au derrière qui constituaient l’essentiel pour ne pas dire la totalité des films précédents de la Keystone. Ici, on a une histoire suivie où, dans un jardin public (lieu essentiel des premières comédies de Chaplin), Charlot essaie de séduire une jolie fille en éconduisant un rival, le tout sous l’œil d’un policier de passage… Et surtout, l’accent est mis sur les personnages et non plus sur les situations et c’est bien là le trait constant de toute l’œuvre de Chaplin que cette prépondérance attachée à l’humain, quelles que soient les circonstances. Pour achever cette impression qui devient certitude, on note que les gags sont renouvelés et inventifs, que la mise en scène est rythmée de manière plus légère (bien qu’aussi rapide) et que le jeu de Chaplin est encore plus travaillé et précis. Bref, une vraie réussite pour une incontestable première.
Charlot et le Chronomètre est un petit court-métrage de dix minutes plaçant notre cher vagabond dans le rôle d'un éternel sentimental cherchant avant tout une paire de bras autour des siens et qui n'hésite pas à commettre vol et bagarre pour y parvenir, sous un air burlesque qui lui reste propre. Un Chaplin encore loin des futures réalisations faites avec United Artists mais déjà évocateur de la renommé qui l'attend déjà.
Alain D.
"Charlot et le chronomètre" (Twenty Minutes of Love) est un court-métrage muet N&B produit par Mack Sennett, coréalisé et écrit en 1914 par Charles Chaplin.
Une comédie émouvante et drôle dans laquelle on retrouve Charlot, envieux des amoureux du parc. Une histoire classique de voleur volé qui finit en bagarre générale.
Une comédie émouvante et drôle dans laquelle on retrouve Charlot, envieux des amoureux du parc. Une histoire classique de voleur volé qui finit en bagarre générale.
Ce court-métrage de 10 minutes datant de 1914 donc l'année du début de la première guerre mondiale et aussi 104 ans .
Ce film est donc en noir et blanc et muet mais reste très drôle et classique .
Le mythique personnage de Charlot est incarné pour l'une de ses premières fois .
Mon troisième de et avec Charlie Chaplin est très drôle mais est moins performant que le Kid .
Ce film est donc en noir et blanc et muet mais reste très drôle et classique .
Le mythique personnage de Charlot est incarné pour l'une de ses premières fois .
Mon troisième de et avec Charlie Chaplin est très drôle mais est moins performant que le Kid .
un bon petit court métrage bien sympathique mais pas encore de ses longs métrages légendaires
Un court-métrage bien sympa, bien rythmé.
Le comique de situation se rapproche beaucoup plus des personnages que des situations elles-mêmes.
Avec son costume qui lui sied comme un gant (son légendaire costume, son melon et sa canne), le personnage de Charlot est dans sa démesure la plus complète : pourfendeur et pourfendé.
L'histoire se passe dans un parc public où Charlot arrive tant bien que mal à chiper la femme d'un autre. Simple, sans prétention, l'histoire distrait, dosée à merveille par une réalisation lisse mais ferme.
Avec quelques poncifs d'humour, l'alchimie reste présente, et ce, pour vingt minutes pile poiles.
Un petit bijou de Charlie Chaplin que j'ai découvert bien agréablement en sa compagnie. Merci vieille canaille !
Le comique de situation se rapproche beaucoup plus des personnages que des situations elles-mêmes.
Avec son costume qui lui sied comme un gant (son légendaire costume, son melon et sa canne), le personnage de Charlot est dans sa démesure la plus complète : pourfendeur et pourfendé.
L'histoire se passe dans un parc public où Charlot arrive tant bien que mal à chiper la femme d'un autre. Simple, sans prétention, l'histoire distrait, dosée à merveille par une réalisation lisse mais ferme.
Avec quelques poncifs d'humour, l'alchimie reste présente, et ce, pour vingt minutes pile poiles.
Un petit bijou de Charlie Chaplin que j'ai découvert bien agréablement en sa compagnie. Merci vieille canaille !
Première réalisation pour Charlie Chaplin qui y respectait quasiment son vieille adage que pour faire une comédie il faut juste une jolie fille, un parc et un policier. Le scénario n'est pas génial, on ne voit pas du tout la différence entre ce court dirigé par Charlie himself et ses précédents dirigés par d'autres, mais le timing est assez bon, il y a une bonne idée à savoir la montre qui passe de main en main, et la bagarre finale avec ses 200 coups à la seconde vaut le coup d’œil.
Le premier court métrage de Charlot où il est aussi coréalisateur. On voit le caractère du personnage de Charlot à ce moment sans gène, roublard, avec un fort besoin de se valoriser au dépend des autres, la fin en cela est caractéristique. Toute l'action se déroule dans un parc, celle qui finit avec Charlot dénote sa convoitise en réclamant un cadeau à son partenaire qui va voler une montre. Charlie Chaplin en passant à la réalisation ne se démarque pas d'un burlesque très basique irrespectueux des personnes quoiqu'en disent ses apologistes.