Un reportage qui fait mal, on a envie de chialer devant ces filles, esclaves traités comme des animaux.....a preciser que la prostitution avec "les locaux" a souvent un aspect plus dure et sordide, les occidentaux ( normaux )payant un tarif bien superieur......Une des filles affirme dans le film faire des passes avec les taxis, a 3000 riels, soit 75 cents de dollars !!!! Que quelqu'un puisse tendre la main a ses filles......on sort de se film, malade et bouleversé
témoignage dramatique - celà démontre le coté noir des hommes qui font infliger le mal aux femmes - Prostitiés discriminer par la populasse - elles font pourtant vivre des familes entiéres - elles subissent le mal (avortement enfant illegitime sida passage à tabac par des hommes blanc - viol ) elss sont trésx courageuse et toxicomane afin de survivre - vu tout ce qu'elles endurent
Bien loin des documentaires racoleurs de M6 et de TF1, un documentaire sans commentaires ni interviews sur une poignée de prostituées au cambodge. Des filles pour qui le présent et l'avenir se résume à overdose, suicide, sida et passage à tabac par clients et proxénète. Effrayant.
Par ses profondeurs de champs, ses cadrages précis, son montage, Le papier... évoque l'univers de la fiction. Mais tout ça est bien vrai. Les portraits sont poignants.
L'humanisme de la réalisation et le courage des témoignages font que ce mélodrame réaliste et spirituel est un grand pavé dans la gueule de la mondialisation de l'esclavage moderne. Bouleversant et magistral.
Rithy Panh nous offre ici un film peut être mineur dans une oeuvre déjà dense où culmine le chef d'oeuvre absolu qu'est S21, la légende Khmer rouge. A travers les témoignages bouleversant de prostituées cambodgiennes, il nous montre l'étendu du malaise de sa société et des difficultés du travail nécessaire de mémoire d'une part et du pardon d'autre part. Les maltraitances subies par ces jolies filles de la part de leurs clients pervers et de leurs "patronnes" bouleversent le spectateur. Mais Pahn va plus loin en se projettant dans l'avenir incertain de ses filles, de leurs espoirs improbables. Les traces des ravages du SIDA sur le corps d'une des filles sont autant d'impossibilité de l'oubli du passé, une trace de l'histoire tels les vestiges du camp de la mort S21. Le moment du film où les filles commencent à faire le compte de l'argent qu'elles gagneront dans le futur a quelque chose de très personnel, il renvoie au peintre de S21. Le film bénéficie aussi d'une très belle photographie.