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LeLobo
45 abonnés
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0,5
Publiée le 8 décembre 2011
J'ai bien aimé le tout début du film et une réplique : "il va falloir être violent, là". Rien de plus. Et puis le coup du braquage sans braquage, c'est sur que ça fait pas mal d'économies question budget. Non, c'est bien naze, c'est même très réussi question nazitude.
Bonne réalisation pour ce premier film, mais un scénario peu original et trop simplifié. Les liens entre les personnages ne sont pas assez étoffés, parfois un peu contradictoires. Par moment l'attente est aussi ennuyeuse pour le téléspectateur que pour les 3 braqueurs. Mais le réalisateur a du talent, à suivre.
13m² se veut oppressant, un thriller puissant avec des acteurs crédible. Au final, 13m² c'est un cliché de tout ça et jamais on ne se prend à penser que c'est un bon thriller. Juste un pastiche...
Premier long-métrage pour Barthélémy Grossmann qui accumule les postes sur ce petit film, de producteur à réalisateur, en passant par scénariste et acteur principal, finalement il aurait mieux fait de se concentrer sur la réalisation car le film est d'un ennui et d'une laideur alarmante ! Le chef opérateur était-il atteint de cécité lors du tournage ? Du haut de ses 76 minutes (générique de fin non inclus), 13m² (2007) accumule les plans dans l'obscurité, si bien que l'on distingue très mal les comédiens (on voit strictement rien à plusieurs reprises !). Le film peine clairement à retenir notre attention, le scénario devenant rapidement inintéressant, on ne pourra même pas se rabattre sur les comédiens, entre Lucien Jean-Baptiste qui en fait des tonnes (et qui ne parvient jamais à être crédible) et les courtes apparitions de Bérénice Bejo & Thierry Lhermitte (quelques secondes à l'écran pour ce dernier), finalement on a tout simplement l'impression d'avoir perdu notre temps, dommage.
José pour convaincre l'un de ses complices à participer : "Là, j'te parle d'un coup...c'est du GROS pognon..". Un premier film très maitrisé, prenant sur l'attrait de l'argent et les dérives qu'elle entraine. Psychologie des personnages qui sonnent justes, ellipses astucieuses, sens du cadre pour représenter l'enfermement et les villes tentaculaires. Des baisses de rythmes toutefois. Une oeuvre sombre et touchante.
Après un braquage quelque peut foiré, trois potes et (comme par hasard) enfants-victimes de la banlieue, s'enferment avec leur bulletin dans un trou rat pour quelques jours où ils pensent bien se faire oublier. Mais peut à peut la séquestration va leur monter à la tête... Loin du "Reservoir dogs" de banlieue que le film semble être, "13 m²" est une preuve parfaite de l'absence d'imagination du cinéma français. De tout le film, il n'y a rien à retirer. Le huis clos lui même, est absent, les jeunes sortent quand ils veulent et seul un quart du film se passe dans ces fameux 13m². La tension elle, est inexistante. A vrai dire seul Barthélémie Grossman arrive quelque peut à se démener dans ce taudis cinématographique qu'il affectione, entraînant avec lui ses potes (de vraiments pitoyables acteurs), les producteurs (qui en ont marre de produire des comédies lourdingues), et même Thierry Liermitte (no comment)... Grossman a de l'ambition certes, mais peut de talent, ou alors beaucoup de contentement. Un film vide de plus dans les tristes anals du cinéma français.
Un bon petit polar de banlieue, à l’atmosphère oppressante, au scénario un peu bavard et avec quelques maladresses mais efface et prenant, porté par un casting séduisant. 3,25
Comme une espèce de pseudo Reservoir Dogs déplacé en banlieue parisienne, évidemment loin du style d'un Tarantino mais le sujet en est quand même très proche. D'une certaine manière, le ton employé est juste, mais ça marmonne beaucoup, ça ne surprend jamais vraiment et la mise en scène est plutôt planplan malgré deux ou trois bonnes intuitions. Le rythme saccadé du film n'aide pas trop non plus à rentrer dans l'histoire.
Sympathique petit polar à la fois simple et ambitieux dont la volonté de bien faire est manifeste. Le pitch est connu certes, mais Barthélémy Grossmann sait créer une tension aussi modeste soit-elle et réussi à nous accrocher à l'histoire. On pardonne les maladresses et les quelques effets de style superflus pour reconnaître que pour un premier film ce n'est pas si mal réussi. L'implication des acteurs n'est pas pour rien dans cette modeste réussite: outre le réalisateur/acteur, très bien, Lucien Jean-Baptiste ou Bérénice Béjo assurent également de leur côté.
Un film intéressant, avec 3 acteurs plutôt bon, un braquage entendu mais pas vu, ce qui donne vraiment l'impression de manque de moyens, ce qui est surement le cas. L'histoire est intéressante, et même sila fin est un peu abrupte, ça se laisse regarder avec plaisir.
Souvenez-vous "la classe Canal" sorte de télé réalité sur qq élèves du cours Florent (dont beaucoup imbuvables, certains sympathiques (rares), d'autres dépourvus de talent). Le petit "Barthélémy" rêvait de faire "comme Jean-Claude Van Damme" (sic.) et "d'aller tenter sa chance à Los Angeles" (sic. bis). Environ 4 ans plus tard il revient avec son premier long (après un court il me semble). So... Et bien avec la quadruple casquette de réalisateur-producteur-scénariste-comédien, il nous assène (oui oui nous devons être objectif) un film d'une mâturité et d'une justesse incroyable. Nous sentons la cinéphilie qui l'a bercé des années, il ne tombe pas dans du plagiat, du repompé de grands cinéastes, tout juste des hommages. Sa réalisation se veut intelligente, subtile, (inventive parfois sans se sacrifier sur l'autel des "effets de style ou de mise en scène" branchouillent car l'époque MTV-jeune-sujet le veut). La direction d'acteur et le casting sont très juste (Révélation de Lucien Jean-Baptiste comédien enfin sur l'avant de l'affiche). Tout dans ce long est de ce qui pressant un avenir prometteur de ce jeune réalisateur. Certains critiqueront l'histoire mais c'est une de celles qui font que des choses passent, dans les non-dits, dans la subtilité. Le travail sur le montage son, la musique n'est pour une fois pas laissé de côté par le metteur en scène. Grossmann sait ce qu'est le cinéma, un art, un tout. Il a soigné son film du début à la fin par de petites touches fines et justes. Les erreurs ne sont pas absentes de cette premmière oeuvre mais infimes par rapport à l'ampleur de ce petit film discret mais fort. Le montage est soigné, l'histoire se veut l'écho de valeurs certes simples mais base de tous les travers d'une société. Le réalisateur pose une regard simple mais juste tout en racontant l'histoire, le parcours de personnages vrais. On termine la séance convaincu que nous avons un des meilleurs films (polar ubain?) français de cette année. On pourra alors ti
J'ai vu un film... qui traite de la banlieue et de la dérive de sa jeunesse... pour du pognac, de pognon, de l'oseille... Jusqu'où aller ? Pour ce premier film, Barthélémy Grossman déchire, explose et explore les méandres de la nature humaine. Plusieurs trouvailles : un braquage qui s'entend, mais dont on ne voit rien... Des personnages crédibles, profonds et sincères dans leurs intentions, et actions. Pas de "méchants", très méchants, mais pas gentils, gentils... Et en tant que spectateur, on est mis sous pression... Quel beau premier film... avec une mention spéciale également aux acteurs comme Lucien Jean-Baptiste que j'ai découvert et vraiment beaucoup beaucoup apprécié dans son rôle.