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    Les Faussaires
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    98 critiques spectateurs

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    majestic
    majestic

    30 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2024
    Bon film intéressant voire dérangeant sur une partie des camps de concentration peut-être méconnu, avec en toile de fond la collaboration avec les nazis pour rester en vie (ce qui en réalité était le cas dans les camps pour d'autres fonctions et dans les ghettos en Pologne entre autres) avec tout le temps cette musique en fond sonore qui est en décalage avec le reste du camp
    Georges P.
    Georges P.

    68 abonnés 841 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juin 2022
    Un bon film assez gênant autant par la personnalité du faussaire principal que cette musique de tango très décalée d'un camp de concentration. Mais l'histoire se tient et est pertinente.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 480 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 avril 2021
    Tous les défauts du film sont si persistants et évidents que toute tentative de les décrire ferait sûrement exploser ma tête. Techniquement le film est obstinément peu impressionnant. Le design de la production est résolument sinistre mais manque de distinction. Le schéma d'éclairage est très incohérent, les costumes sont trop propres la mise en scène est à certains moments terrible avec des zooms et des techniques de camera portables utilisés comme s'ils étaient démodés et on ne peut qu'espérer qu'il le soit. Les personnages sont bidimensionnels ils manquent de profondeur et malgré le contexte ils ne suscitent aucune sympathie de la part du spectateur. Karl Makovics a beaucoup de présence à l'écran surtout grâce à son apparence mais sa performance est si contenue si discrète et si atténuée que tout soupçon de charisme est enterré sous un énorme tas de soupirs, de froncements de sourcils et de longs regards vides vers rien en particulier. Du point de vue de la tonalité il part dans tous les sens. Car il ne s'agit ni d'une comédie, ni d'un fait social, ni d'un film de guerre, ni d'un drame car il n'atteint jamais de tels sommet. Les Faussaires se traîne est ne va nulle part pendant une heure et demie qui en paraîtra trois puis il se termine sans cérémonie. Dans l'ensemble Les faussaires est un film complètement raté mais il y a une scène qui dans un meilleur film pourrait être extrêmement émouvante et puissante. Les détenus entrent dans le bloc des douches ils sont nus et vulnérables et ne savent pas s'ils vont être tués par l'eau ou étouffés par le gaz...
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    152 abonnés 2 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2020
    "Die Fälscher", ou "les faussaires", un film austro-allemand du réalisateur Stefan Ruzowitzky sorti en 2007.
    Le film a le grand mérite de nous éclairer sur une partie méconnue de la seconde guerre mondiale en plongeant au cœur du camps autrichien de Sachsenhausen dans l'atelier ultra-secret où se déroula l'opération Bernhard.
    spoiler: Les nazis regroupent les meilleurs imprimeurs, photo-graveurs, typographes et spécialistes de la fabrication de monnaie et de documents officiels juifs pour les contraindre à fabriquer de fausses devises anglaises et américaines. En échange de ce travail, ils sont mieux traités que leurs coreligionnaires, mais ils savent que lorsqu'ils auront abouti, ils perdrons ce régime de faveur. Ils savent aussi, qu'ils contribuent à l'effort de guerre allemand et pénalisent l'économie alliée. Ils jouent la montre et se déchirent, entre sauver leur vie quelques mois de plus ou collaborer avec leurs tortionnaires.

    Très bon scénario, tiré de l'histoire vraie, rapportée par Adolf Burger (interprété par August Diehl), un mauvais doublage en français, il vaut toujours mieux regarder les films en V.O. Une réalisation qui n'est pas toujours d'une très haute qualité, mais le film est prenant, la reconstitution réussie et ça fonctionne. Un très bon film historique.
    traviata
    traviata

    4 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Basé sur des faits réels, l'histoire est passionnante, du début à la fin ! La plus grande partie du film se passe dans un camp de concentration, mais la mise en scène reste sobre et vivante (les passages en caméra sur l'épaule sont bien ajustés au rythme du film), les personnages sont bien campés (extraordinaire Karl Markovics) et le jeu d'acteur excellent.
    Du très bon cinéma, et une tranche de l'histoire de la guerre étonnante et peu connue...
    babidi
    babidi

    5 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2018
    un film brillant sur un sujet plutot meconnu du grand public

    des acteurs a la hauteur dans des decors particulierement soignes

    un sujet historique bien traite

    a voir
    bruno E.
    bruno E.

    16 abonnés 645 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 février 2015
    secoué. tiré d'un fait réel inconnu, l'ambiance terrible de la condition humaine des camps est filmé avec beaucoup de pudeur et de simplicité. pas de scène de violence pour donner plus spectacle dramatique, la mise en scène suffit.
    l’intensité ne faibli jamais. la scène finale est très touchante.
    un film dramatique simple, tout simplement magnifique.
    récompenses largement méritées.
    lejeff64
    lejeff64

    2 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2014
    On a presque déjà tout vu sur les camps de concentration au cinéma. Là « Les Faussaires » aborde un nouveau sujet celui, tiré d’une histoire vraie, de juifs obligés de fabriquer de la fausse monnaie pour le compte des nazis.
    Certes le sujet est intéressant mais le film manque cruellement de consistance et de dynamisme. Le film aurait peut être mérité d’être légèrement plus long pour pouvoir étoffer ses différents personnages car on s’y attache difficilement. La réalisation quand à elle aurait mérité d’être un peu moins conventionnelle.
    Rien de transcendant donc (ce qui aurait dû l’être un minimum pour un film qui a reçu l’Oscar du meilleur film étranger) mais on arrive tout de même à s’attacher à cette histoire et à vouloir en savoir le dénouement.
    pfloyd1
    pfloyd1

    124 abonnés 2 099 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 octobre 2017
    Même si le sujet est intéressant puisqu'il traite d'un sujet peu exploité dans les documentaires historique, le film a bonne présentation.
    On retrouve l'atmosphere terribles des camps de la mort , d'autre films ont fait mieux en matière de restitution visuelle mais c'est une histoire dans l'Histoire; dommage cependant que les acteurs (inconnus) ne sont pas excellents, pire le Faussaire (enfin sois disant le meilleur du pays) est doublé d'une affreuse voix qui finit par agacer.
    On y note un certain trait d'amateurisme dans sa réalisation et dans le casting du film; des allemands avec des têtes d'allemands auraient été plus crédible, non ? Parfois on a l'impression de voir un téléfilm, ça casse un peu....
    Nico591
    Nico591

    46 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2013
    Peu de films sur les innombrables qui ont été réalisés sur le 2nde guerre mondiale se sont passés dans les camps de concentration, dans celui là c'est l'histoire vraie de juifs experts en faux billets contraints de collaborer avec les nazis pour produire de fausses devises, se pose alors le dilemme de collaborer pour survivre ou essayer d'en profiter pour saboter l’opération.
    Quelques temps morts mais l'enfer des camps est bien retranscrite et les acteurs sont excellents.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2012
    Ours d'Or à Berlin, nommé aux Oscars dans la catégorie du meilleur film étranger, "Les Faussaires" qui s'inspire de faits réels, pose la question du prix de la survie : dans l'enfer concentrationnaire, éviter la mort en travaillant pour les nazis, est-ce collaborer ? Au sein de la petite communauté de toutes origines sociales et géographiques, et dont le seul point commun est d'être destiné à l'élimination en tant que Juifs, deux thèses s'affrontent, symbolisés par deux hommes : Burger et Sorowitsch.

    Adolf Burger, qui se trouve être l'auteur du livre qui a inspiré le film, "L'Atelier du Diable", défend l'idée que si les SS les épargnent, c'est parce que leur travail représente une arme de guerre, et qu'il est de leur devoir de le saboter, quelqu'en soit le prix. Sally Sorowitsch, lui, proclamait déjà avant son arrestation "Les Juifs se font persécuter parce qu'ils ne savent pas s'adapter", maxime qui trouve un écho dans les paroles d'Herzog quand il le retrouve à Sachsenhausen : "Les Juifs comme toi, ça s'acclimate partout !". Quand il s'oppose à Burger, il lui lance : "Je n'ai pas honte d'être en vie, je ne ferai pas ce plaisir aux nazis" : pour lui, survivre, c'est déjà résister.

    Investi par son talent de faussaire d'un position de cadre dans cette petite entreprise, Sally dépasse le chacun pour soi qui lui a permis de survivre cinq ans à Mauthausen en se sentant responsable de chacun des membres de son groupe. Et quand Burger met en danger le fragile équilibre qui leur permet d'être encore en vie, Sorowitsch refuse de le dénoncer au nom de son principe "On ne balance pas ses camarades", ainsi commenté par Burger : "L'honneur du taulard ?"

    Du côté des bourreaux, il y a aussi deux attitudes : celle de Herzog, qui doit rendre des comptes au Reichfuhrer, et qui professe : "Je m'intéresse à l'encadrement, c'est l'avenir", justifiant les horreurs qui se déroulent derrière la cloison de bois de leur baraquement et dont les hurlements sont couverts par de la musique : "Je ne peux pas tous vous sauver", ces mêmes mots par lesquels Schindler exprimait son regret ; et celle du sous-officier Holst, frustré de ne pas pouvoir donner libre court à son sadisme et à sa haine raciste, et qui se venge dès qu'il le peut sur les déportés.

    C'est la même opposition que l'on retrouve dans "Les Bienveillantes" entre Maximilien Aue et Adolf Eichman : la question d'un traitement moins inhumain ne se pose pas sur le plan de le morale, mais sur celui de l'efficacité, même si Herzog, dans une scène un brin too much où il reçoit Sorowitsch dans sa maison avec tasses de porcelaines et vieux cognac, explique qu'il ne bat pas ses enfants, car en matière d'éducation, il croit au pouvoir des mots.

    L'ambiguité née de la communauté temporaire d'intérêts entre bourreaux et victimes éclate quand Herzog vient annoncer triomphalement que les billets, leurs billets, ont été certifiés authentiques par la Banque d'Angleterre, et qu'on voit de la fierté illuminer les visages des déportés plantés au garde à vous dans le froid, avant qu'il n'offre une table de ping-pong, récompense dérisoire et incongrue par ce qu'elle évoque de légèreté estivale au coeur de l'horreur.

    Progressivement, alors que s'approchent les armées alliées et que s'effondre le Reich millénaire, les statuts respectifs des prisonniers et de leurs geoliers deviennent plus flous, la dépendance s'inversant imperceptiblement, tel ce passeport suisse salvateur que Herzog monnaie auprès de celui qu'il a arrêté. Et d'ailleurs, cet effet de miroir n'est-il pas souligné par les initiales de Sally Sorowitsch ?

    La réalisation se veut assez distanciée, avec le choix du huis-clos qui, au-delà des raisons budgétaires, rend l'extérieur encore plus menaçant. Stefan Ruzowitzky oppose les couleurs chaudes de la liberté (Berlin 1936, Monte-Carlo 1945) aux teintes froides du Lager, avec un contraste dur qui souligne les nombreux clivages qui structurent le récit. Il y a quelques balourdises, comme la scène où Mme Herzog, maîtresse de maison reçoit le déporté comme si de rien n'était, ou encore le discours de Holst après qu'il ait exécuté Kolja, inutile et contradictoire avec le personnage, et le jeu appuyé des acteurs souligne trop pesamment le débat moral qui est le sujet du film.

    A moitié réussi du point de vue cinématographique, "Les Faussaires" présente l'intérêt de faire découvrir un aspect oublié de la seconde guerre mondiale, et pour cause : Adolf Burger explique que "les Anglais ont interdit que l'on parle de toute cette affaire au procès de Nuremberg. L'économie britannique aurait fait faillite si cette affaire avait éclaté au grand jour après la guerre." Quant aux déportés, leur pensée est résumée par l'intention que l'un d'entre eux exprime à la libération du camp : "Partir d'ici et tout oublier".

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 169 abonnés 4 165 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2012
    Les Nazis ont tenté de mettre à genoux l’économie anglaise en l’inondant de fausses livres sterling. L’entreprise prit le nom d'opération “Bernhard” . Le metteur en scène Stefan Ruzowitsky utilise ce fait historique assez peu connu pour y insérer le destin romancé d’Adolf Burger qui participa à l’opération en sa qualité d’imprimeur à partir des mémoires de ce dernier (“L’atelier du diable”). Il place à la tête de l’opération un certain Salomon Sorowitsch dit "Sally" plus grand faux monnayeur de Vienne pour donner du piquant à l’histoire. Adolf Burger interprété par August Diehl prend dès lors la place du héros qui entend par patriotisme faire saboter l’opération. De manière très habile, Ruzowitsky montre comment le talent individuel quand il est convoité peut permettre de sauver sa propre vie et par ricochet celles de certains compagnons d’infortune. Ruzowitsky malin se rappelle du formidable succès des “Evadés” de Frank Darabont et reprend sensiblement la même trame pour montrer comment un être suffisamment astucieux peut se jouer de la hiérarchie la plus tatillonne en partant du principe que tout homme est faillible et donc possiblement corrompu. Pour camper ce héros toujours à la marge entre don de soi et opportunisme calculateur, Ruzowitsky a fait appel pour la seconde fois (“Les hommes de sa Majesté” 2001) à Karl Markovics, acteur de théâtre et de télévision qui apporte toute l’ambiguité nécessaire à ce rôle pour le moins difficile à rendre crédible. Le film se regarde comme un suspense haletant qui tient en haleine du début à la fin tout en étant parfaitement crédible sur le plan historique. Les américains ne s’y sont pas trompés qui ont récompensé "Les faussaires"de l’Oscar du meilleur film en langue étrangère en 2008. Sans doute pour compenser l’oubli des “Evadés” en 1995 emporté alors par la vague “Forrest Gump”.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 novembre 2011
    Vibrant hommage aux victimes innocentes de la Shoah qui montre un épisode peu connu mais véridique de cette sombre époque.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 mars 2011
    Un énième film sur l'holocauste, certes, mais qui a le mérite d'aborder la question sous un angle inédit et captivant. On a beaucoup reproché aux "Faussaires" sa forme trop académique mais le contexte historique permet difficilement toute extravagance dans la mise en scène. Le choix d'une réalisation classique s'impose donc d'elle-même, d'autant plus qu'elle expose sans artifice inutile la remarquable interprétation des comédiens et plus particulièrement l'exceptionnel talent de Karl Markovics.
    Aboleth
    Aboleth

    13 abonnés 218 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2011
    Vraiment un bon film, j'ai lu des trucs sur le sujet et cela y ressemblait beaucoup. Hélas, le truc chiant classique c'est cette propension à essentialiser le méchant et le gentil. On a soit le sergent SS brutal et con accompagné par le commandant SS lâche qui se fait pipi dessus quand on le menace d'une arme. Et de l'autre coté les gentils prisonniers des camps soudés et courageux. Dommage mais bon quand même !
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