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Un visiteur
4,0
Publiée le 5 mars 2008
Après Good Bye Lénine et La Vie des autres, Les Faussaires prouve une nouvelle fois la qualité du cinéma allemand. Le film, adapté du livre d'Adolf Burger, raconte comment les Allemands ont réalisé l'une des plus grandes opérations de contrefaçon pour déstabiliser l'économie américaine et anglaise. Stefan Ruzowitzky suit le parcours de Salomon "Sally" Sorowitsch, véritable roi des faussaires, qui sera obligé de coopérer avec les Allemands pour survivre à la guerre. Le réalisateur signe ici un film noir et terrifiant sur l'enfer des camps de concentration et sur le pouvoir de l'argent. Le scénario, habile, permet de comprendre le terrible dilemme de milliers de prisonniers : résister ou coopérer. Seul petit bémol, la mise en scène est un brin trop classique mais elle est vite compensée par l'interprétation remarquable des acteurs qui apportent une véritable crédibilité à l'histoire. En conclusion, Les Faussaires est un bon film intelligent et remarquablement bien maîtrisé sur un thème difficile. A voir.
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Une mise en scène épurée pour une réflexion éternelle même si le propos est daté. En effet, l'action se situe pendant la Seconde Guerre mondiale et le récit est celui d'un épisode peu (ou pas ?) exploité au cinéma. Mais l'anecdote, souvent insoutenable eu égard au temps et au lieu, est surtout un prétexte à l'observation de l'humain, sans complaisance, mais aussi sans manichéisme. Un Oscar 2008 du film étranger de bonne tenue.
Après La Vie des Autres ou Le Bonheur d'Emma, le cinéma Allemand nous propose encore un film excellent. La complexité des sentiments, la survie à tout prix, que ferions-nous dans une pareille situation? N'hésitez pas, allez le voir tant qu'il est à l'affiche.
La paix peut n'être qu'un vernis, en temps de guerre, on est sidéré de voir ce dont l'Homme est capable, pour le meilleur comme pour le pire ! En temps de guerre, on peut se permettre d'exprimer tout haut ce qu'en temps de paix, on pense tout bas, et parfois ce n'est même pas conscient ! Il faut voir ces choses-là en face, non pas pour le côté voyeurisme, mais pour que plus jamais elles n'arrivent ! Film magnifique. Ames sensibles, accrochez vos ceintures, mais ayez ce courage !
Très surprenant car c'est une partie de l'histoire que l'on ne connaissait pas et en même temps on revient aux questions habituelles en temps de guerre, se sauver ou se sacrifier, et ce film nous le montre extrèmement bien. On a l'impression de voir un docu-fiction, les acteurs sont très bons, on a l'impression d'y être. Il mérite son oscar.
un film qui m'a beaucoup touché. Les images mais surtout ce qu'on ne voit pas ni n'entend mais que l'on ressent sont très dures. A conseiller aux personnes interessées par la déportation, car ce n'est pas un film grand public comme "la liste de schindler" qui s'est moins focalisé sur une histoire précise de la Shoah. Un film très prenant et très très dur si on arrive à s'y plonger, ce qui a été mon cas.
En fait, j'y suis allé en attendant autre chose, peut être est-ce pour ça que je reste sur ma faim. Ce film est plutôt sans prétention. Cela dit, la caméra à l'épaule, style documentaire, je m'en serai passé. Je me demande si cela devient pas un style à la mode alors que là rien ne le justifiait. Cela dit, par le fait de raconter l'histoire de ses hommes, qui d'une certaine manière était mieux lotis, la fin nous plonge bel est bien dans l'horreur car leur traitement "privilégié" ne fait qu'accentuer l'horreur des autres. Comme quoi, quelques images bien faîtes valent autant que des heures d'images pesantes.
L'acteur principal incarne à merveille son rôle. Toujours dommage que les bons sentiments triomphent, alors que, suivant la réalité historique, je pense qu'on devait en être assez loin. Le film aurait pu être plus percutant encore.
Il est bon de se souvenir parfois et c’est donc avec plaisir que nous accueillons un sujet plusieurs fois traité mais ici induit avec cet élément bien kafkaïen et poignant de génies sous-payés ( Et c’est le cas de le dire … ) entourés de malades & dirigés par des pervers totalement superficiels quand on ne les livre pas à ces bourreaux de tout temps, et dont on peut en effet comprendre qu’ils ne regrettent « rien » ! ; sans compter que le film fait mieux en montrant le doute introduit par les nazis sur la nature même de ce travail ainsi que sur la saineté de leur esprit - et qui est par ailleurs leur spécialité ... - et qu’ ils sont bien obligés d’autre part de poursuivre, - même si on peut difficilement perdre une raison niée depuis toujours !.. - Toutefois,le film peine vers la troisième bobine en s‘accoutumant de cette redondance misérabiliste & facile fidèles aux débutants par ailleurs plaisant tant aujourd‘hui, et nous quittons ces (vrais) beaux gosses avec peine .
Les Faussaires est encore un film sur les camps de concentration, sur la guerre, sur 1945. Comme si ce sujet n'était pas suffisamment traité dans tous les médias (journaux, documentaires, émission spéciale). Pourtant allez vous me dire, ce n'est pas la même chose car il s'agit là d'une opération destinée à la production de fausse monnaie afin d'affaiblir l'économie des alliés. Hé bien, on se rend compte au bout d'une heure et demi que c'est à peu de choses prés la même chose. L'horreur des camps de concentration est bien plus mise en avant que le reste. Seule chose véritablement intéressante dans ce film, la conscience de ceux qui sont donc mieux traités que les autres. Sont ils des nantis ? Où est ce normal ? Ce questionnement ne prend pas assez d'ampleur dans le film ce qui est dommage. De plus, ce film est extrêmement lent et malgré quelques sursauts, le film reste mauvais.
Adapté d’une histoire vraie (plus précisément, d’un fait réel retranscrit dans un livre de Adolf Burger, l'un des survivants du camp de concentration ayant participé à l'opération Bernhard), Stefan Ruzowitzky nous raconte comment une poignée de juifs ont échappé à la mort dans les camps de concentration. Ils sont imprimeurs, graveurs, illustrateurs, …, ils ont tous été mis à part par la Gestapo afin de produire des faux papiers et surtout de la fausses monnaies en grosse quantité (pas moins de 132 millions de Livre Sterling fut créé, sans compter les Dollars !). Sous l’œil avisé d’un célèbre faussaire (lui aussi retenu prisonnier), Sorowitsch de part sa renommé et son travail de qualité irréprochable, est chargé de vérifier les deux blocs dans lesquels sont confectionné l’argent. Mais ci certains juifs acceptent le travail, d’autres se montrent plus retissants. Entre culpabilité et désir de rester en vie, ils doivent parvenir à faire le bon choix, car ici ce n’est pas chacun pour soi, ils forment un groupe, une famille. Si la mise en scène est parfaite, seul quelques lenteurs viendront perturber le récit, mais cela gène en rien l’appréciation de cette œuvre.
Décevant ! Ce film ne propose ni point de vue ni morale forte. C'est une tranche de vie, certes quelque peu hors du commun, mais finalement banale et peu intéressante. Reste une histoire dans l'Histoire, peu connue et qui méritée de l'être.
Encore un film sur les camps ... Mais il vaut le coup! L'ensemble est simple la mise en scène très réussie et les acteurs ont le ton juste. Le dilemme auquel sont confrontés les faussaires vous tient en haleine tout au long du film. A voir !
Un film allemand sur une face de l'Histoire des camps de concentrations. Un passage terrible ou des hommes, juifs pour la plupart, ont en échange de leur propre vie, collaboré à l'effort de guerre. Les nazis ont crées ces faussaires de circonstance pour déstabilliser l'économie des Alliés. Ces hommes prisonniers sont torturés mentalement, partagés entre l'idée d'aider les nazis pour survivre en sachant leurs semblables exterminés et l'idée de mourrir en résistant pour ne pas être privilégiés par rapport à tous ceux et celles qui furent tués. Terrible dilemme, terrible question que pose ce film sans concession pour les uns comme pour les autres. Une belle leçon à ne pas oublier.
La distribution est juste, des scènes émouvantes mais il manque quelque chose, le film reste fade. Le film reflète mal la dimension gigantesque de l'opération.Le réalisateur reste cantonné sur la captivité des faussaires.Un sujet hyper intérèssant mais mal exploité, une petite déception.