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🎬 RENGER 📼
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3,0
Publiée le 1 décembre 2010
Second long-métrage pour Mathieu Kassovitz, à l'âge de 27 ans il réalise sans le savoir une oeuvre emblématique pour toute une génération. La Haine (1995), magnifié par son rendu en noir & blanc (filmé au départ en couleurs mais transformé au montage) nous offre un nombre conséquent de plans, disons le clairement, inoubliables (plans séquences ou travelling aérien), ajoutez à cela, des personnages auxquels on fini par s'attacher, un juif, un noir et un beur, un trio représentant très largement ceux qui vivent aujourd'hui dans les cités françaises. Le film y dépeint un climat social extrêmement tendu et qui (hélas) n'a pas évolué, à en voir les récents échauffourées entre jeunes et forces de l'ordre (notamment les émeutes de 2005). Mathieu Kassovitz nous fait vivre de l'intérieur la journée type vécue par des jeunes de banlieue, entre ennui et frustrations, sans les innombrables contrôles de police (justifiés ou injustifiés). Une réalisation prenante, grâce à un scénario et une mise en scène efficaces, sans oublier ce fameux trio (Vincent Cassel, Saïd Taghmaoui & Hubert Koundé). Récompensé par le Prix de la Mise en Scène lors du 48ème Festival de Cannes, ainsi que par trois Césars, dont celui du Meilleur Film ! A signaler enfin, que deux ans plus tard, sortait au cinéma, un autre film qui fit lui aussi tout autant de bruit, à savoir Ma 6-T va crack-er (1996) de Jean-Francois Richet.
Je crois être passé complètement à coté de ce film, je ne l'ai pas aimé du tout. Pour moi, c'est un peu trop, je trouve les rebondissements trop téléphonés et la réalisation trop lourde. C'est pas ma came.
D'abord, le titre est fort mal approprié. Aucun malaise dans ce film, plaisant, à la mise en scène léchée, sans parler de l'humour omniprésent et qui fait souvent mouche (et d'ailleurs la véritable richesse des banlieues, on rit plus souvent chez les pauvres que chez les riches, c'est ainsi). Seulement voila, Kassovitz prétend faire aussi le constat d'une situation d'échec et éclairer nos lanternes. Sans trop s'attarder sur la présentation des policiers, incroyablement caricaturale voire démago, on peut trouver pas mal de complaisance dans la descriptions des trois compères-glandeurs, victimisés, toujours "fun" même quand ils se comportent de manière des plus incorrecte. Kassovitz n'a aucune réflexion sur leur condition. La responsabilité individuelle n'est pas évoquée, pourquoi se casser la tête quand on peut accuser le "systeme" ? Kassovitz sait faire du cinéma mais la sociologie lui est fortement déconseillée.
Un film qui essaye de dépeindre la vie dans une cité et plus particulièrement au moment d'une émeute. Même si le film se laisse regarder sur l'ensemble, quelques passages sont assez ennuyeux. Sinon le trio est assez crédible même si parfois on tombe un peu trop dans la caricature.
un bon film, qui pourtant n'a pas réussi à me passionner. Vincent Cassel est excellent dans son rôle, la fin est très remarquable, les dialogues aussi sont génial. bref c'est un film à voir au moins une fois.
Ce film est le prototype du film qui ne peut pas laisser indifférent. Suivant l'idéologie que l'on défend, on peut trouver ce film réaliste, dangereux, lamentable, invraisemblable ou encore poignant. Triste constat d'une société qui marche sur la tête, le film prend parfois un peu trop parti, évitant de donner des réponses à un problème trop complexe dont l'origine se confond avec celle de l'oeuf et de la poule. M. Kassovitz épate avec ce film aux dialogues encore d'actualité, sa mise en scène bluffante, sa grande maîtrise du rythme ou encore sa direction d'acteurs épatante. C'est parfois drôle, parfois tendu, parfois juste, parfois déplaisant, bref, ça secoue. Après, l'idéologie générale, je n'adhère pas mais ça reste un film assez mature, abouti par certains points et malgré une fin que je rejette, le message, asséné avec force, passe bien. Immanquable. D'autres critiques sur
Kassovizt signe la un grand film ! N'ayant pas peur de choquer, le film est très réaliste concernant la situation ( encore actuelle ) des banlieue dite "chaudes". Ce film, et sa fin particulièrement, laisse sans voix. "C'est l'histoire d'une société qui, dans sa chute, se dit "jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien" "
Un film sur l'ennuie des jeunes en banlieue devenu culte et qui a le mérite de relancer les débats dans une société qui n'a pas beaucoup changé en ce qui concerne les banlieues.
Une belle mise à l'écran de la banlieue et ses difficultés. Les acteurs y sont excellent, la réalisation également. Dommage que cela soit un trop manichéen à mon goût, pas assez nuancé. La toute fin un peu décevante
Un Cassel incroyable de vraisemblance et un Kassovitz inspiré pour leur début au cinéma avec ce film qu'est "La haine", et qui traite sans aucune complaisance (alors que c'aurait été bien plus facile) mais d'un point de vue assez neutre et d'une manière très réaliste du problème des banlieues. Les acteurs sont suffisamment charismatiques pour qu'on puisse y croire, et le noir et blanc est sublime. En revanche, la mise en scène est un peu trop clinquante, et les dialogues, extrêmement crus, ont parfois du mal à passer. Une belle fin toutefois, pour un beau et bon film.