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Un visiteur
4,5
Publiée le 22 février 2011
Choquant, vrai et admirablement mis en scène, avec des plans sublimes qui parlent d'eux même, la haine est plus qu'un simple film sur les cités. Il explique le mal rongeant les cité et d'où il provient avec la véracité des documentaires, mais de manière plus marquante et plus vrai que ceux ci, nous laissant réfléchir par nous même au lieu de dicter notre manière de voir l'événement. Une véritable odyssée urbaine, menée avec brio par Vincent Cassel bluffant. Film culte par son originalité et son caractère, a voir absolument.
Le film en lui même est plutôt interessant et donne une image des banlieues particulière, mais en même temps sûrement stéréotypée, et le problème n'est pas exactement le film mais le narcissisime des acteurs, qui sortent vraiment des repliques en se prenant comme des dieux du style "je cours pas plus vite que les balles" etc, pour les gens sensés qui s'interessent à l'état de la société et regardent ce film avec recul c'est positif, mais ceux qui adorent se targuer de dire des trucs comme "putain j'lui aurai niqué sa mère a se putain de keuf" etc, ce film a aidé, a créé aussi une sorte de culture des banlieues de diabolisation des "keufs" franchement ridicule et dépassée.
C'est l'histoire d'une société qui tombe et qui au fur et à mesure de sa chute se répète sans cesse pour se rassurer : "Jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici ...tout va bien..." mais l'important c'est pas la chute, c'est l'atterrissage.
Un sujet très difficile et malheureusement toujours d'actualité superbement traiter. Quelques touche d'humour bienvenue, réalisation & interprétation impeccable.
Un film qui se veut documentaire et qui pue la démagogie pour plaire et se faire un nom. Le scénario, les dialogues, la mise en scène, tout est raté et à mesure que le film avance on s'enfonce toujours plus loin dans de nombreux clichés rébarbatives et insipides.
La Haine est un beau film de Mathieu Kassovitz. La mise en scène du réalisateur est irréprochable, il réussit à nous plonger dans l’ambiance dès le début et le spectateur este scotché jusqu’à la fin. Les acteurs comme Vincent Cassel, Hubert Koundé ou encore Saïd Taghmaoui sont corrects dans leurs rôles, le scénario est travaillé et le sujet est très bien traité. Bref, à découvrir…
Un pur chef d'œuvre! Le génie de Matthieu Kassovitz mis au service de la dénonciation sociale. Une vraie bombe qui n'a (et qui n'aura) pas de précédent. Impossible de faire mieux. Il est drôle, juste, fin, émouvant, angoissant. Chaque détail, chaque scène est travaillée et filmée à la perfection. Les dialogues sont ahurissants de spontanéité et de réalisme. Des scènes d'anthologie. Mais qui n'a pas aimé la Haine??
Un excellent film. C'est intense, noir mais tellement réaliste... Le trio d'acteur est tout simplement parfait, Vincent Cassel en tête. Le noir et blanc rend le film encore plus authentique, et lui confère un caractère intemporel. A voir et à revoir !
Le plus grand film jamais réalisé sur les banlieues !!! Cassel, Taghmaoui et Koundé, criants de vérité, sont entourés par une fabuleuse distribution de seconds rôles. Le Noir et Blanc donne de la force au récit qui passe sans arrêt du rire aux larmes. Un scénario appuyé par des dialogues marquant pour toute une génération du « Tu roules avec OCB… », à « L’important c’est pas la chute… » en passant par le fameux « Nique sa mère le Maire ! » Selon moi, il s’agit là du chef-d’œuvre du genre !
la morale est dite est elle est dans le titre:"la haine engendre la haine" kassovitz le décrit avec un histoire au pitch: "24 heures avec des mecs de la cité" on ne se croit pas au zoo de twary mais au coeur d'une réalité
Enfin un film digne de ce nom montrant la banlieue sous son côté banal et ennuyeux. Mais c'est bien connu,Kassovitz a toujours eu un grand sens de l'humour,et n'hésite pas à l'employer avec brio pour parler d'un sujet pas si drôle,soit la délinquance,la bavure policière... Il dit avoir voulu réaliser un "film contre les flics",il va beaucoup plus loin.
un très bon film qui a été réalisé avant toutes les émeutes des banlieues. Il a donc anticipé ces évenements. Très bon et premier film de Mathieu Kassovitz
Une réalisation terriblement efficace. Tout d'abord, trois jeunes types de la banlieue, tout trois d'origines différentes, représentant les trois majorités présentent en france : Un noir, un arabe et un blanc. Les séquences sont longues, ça coupe rarement, une prouesse techniques difficile qui demande de formidables acteurs et ne donne pas droit a l'erreur. Et c'est très réussi, le sentiment qu'il en résulte est celui d'un réalisme impressionnant. On est comme omniscient, et on suit ces jeunes dans leurs habitudes journalières. Tuant l'ennui, désœuvrés, la critique de la société est là, que dire devant une vérité aussi foudroyante ? Sans prendre la défense de "la cité", Matthieu Kassovitz peint deux camps sans en favoriser l'un ou l'autre. Il y a les jeunes, et les flics. Chacun cultive la haine de l'autre. La haine, c'est aussi le titre du film, et c'est aussi un sentiment qui bouffe l'âme, une maladie. Puis le cercle vicieux de la violence contre la violence, sans fin, irrésistibles... Il n'y a plus de joie, il n'y a plus de musique, et c'est pour cela que la pellicule est en noir et blanc. Tout simplement culte.