Mon compte
    La Haine
    Note moyenne
    4,1
    36089 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Haine ?

    813 critiques spectateurs

    5
    334 critiques
    4
    299 critiques
    3
    83 critiques
    2
    53 critiques
    1
    20 critiques
    0
    24 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 septembre 2013
    Un chef d'oeuvre signé Kassovitz qui dénonce la vie dans les cités sans tomber dans les clichés. Bien plus poignant qu'un documentaire, La Haine ne laisse pas indifférent sans pour autant favoriser un des deux camps.
    Des lignes de dialogue devenues cultes que l'on ne peut oublier, un jeu d'acteur stupéfiant, des scènes émouvantes et une intrigue très réaliste en font de ce film un grand classique du cinéma français.
    Chaque visionnage est un pur régal.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 septembre 2012
    L'un des films qui fait le plus réfléchir sur la situations dans des quartiers sensibles. Le film reste encore aujourd'hui parfaitement d'actualité. On est bien loin des notions de bien et de mal que nous serve la plupart des films, ici, tous le monde est victime et coupable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 septembre 2012
    film culte ,music culte,replique culte ce film est un chef d'ouvre qui na pas pris une ride
    Rotten Tomatoes
    Rotten Tomatoes

    104 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 novembre 2013
    Excellent film traitant de l'exclusion sociale dans les banlieues. En lisant les commentaires négatifs des allocinéens, je m'aperçois avec stupeur qu'il existe deux types de personnes : ceux qui pensent qu'il s'agit d'un gros cliché ou bien que le film est manichéen et ceux qui méprisent et dénigrent complètement ces personnes violentes, vulgaires et sans avenir.

    Bien loin de tous ces clichés, le film a le mérite de dénoncer un état de fait bien trop sous-estimé. Le film n'a pas pris une ride, et c'est ici qu'on se rend compte que les politiques de sécurité intérieure n'ont jamais eu d'impact sur l'avenir des cités. On voit bien le gouffre, entre d'un côté, ces trois jeunes lambda d'une cité difficile et abandonnée par tous, pauvres, vulgaires, sans éducation, qui volent, qui sont violents et qui rêvent d'un avenir meilleur et d'être compris et acceptés par la société. Quand Hubert a encore de l'espoir et est le mieux intégré (et intègre), les deux autres sont foutus et leur destin est déjà scellé spoiler: (mais la flamme d'Hubert va s'éteindre au moment de l'interrogatoire de police)
    .

    Ce film a aussi l'intelligence d'aborder toutes les relations entre les jeunes et les "autres" d'une manière très réaliste. Les médias, les policiers qui comprennent le problème, les policiers qui profitent de leur statut pour montrer leur autorité de manière illégale, la puissance publique (le maire), les autres personnes de la cité (jeunes, vieux, commerçants), les parisiens, les autres déliquants (les Skins

    Maintenant, on sait très bien que tous les jeunes de banlieues ne sont pas comme ça. Le film insiste simplement sur l'abandon de ces cités dangereuses, l'ennui des jeunes qui ne trouveront jamais de travail légal, l'empreinte continuelle de la "violence" (salle de boxe, histoires de jeunes, les CRS) et les étapes vers la haine. Le plus intègre sera finalement celui qui débordera. Et devant tant d'incompréhension, le fossé est définitivement refermé.

    Très beau film de Mathieu Kassovitz (le seul d'ailleurs, ces autres longs-métrages étant vraiment des daubes) avec de très bons acteurs. Peut-être pas le meilleur film français des années 1990 mais il a voulu faire bouger les choses et montrer au grand public les deux côtés de la Haine. D'importantes réformes ont eu lieu depuis, tant en matière de garde à vue (même si tout est loin d'être parfait) que d'insertion sociale.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 août 2012
    un bon concentrer d'acteurs le film est vraiment bien amener avec kassovitz comme réalisateur normal, il n'ya pas de mauvais point dans ce film je trouve, je ne compare pas ma cité va craqué avec la haine même si la haine est 2 cran au dessus au niveau de la réalisation et surtout au niveau des comédiens, a regardez et re regardé pour ceux qui aime ce genre la. 5 sur 5
    Mathieu Dumont-Roty
    Mathieu Dumont-Roty

    40 abonnés 988 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2014
    Un véritable phénomène de société que ce film nerveux, enragé dont on sent le réalisateur totalement investi. Un des premiers films qui traitaient d'un sujet encore trop peu exploité en cinéma. Un film culte et puissant. 16/20
    Dadou
    Dadou

    66 abonnés 1 360 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 août 2012
    Un film ultra-réaliste et convainquant à l’interprétation juste et remarquable. Après le film reste discutable et contestable sur sa finalité.
    Max Rss
    Max Rss

    202 abonnés 1 806 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2012
    La Haine ou le constat effrayant de la vie de ces jeunes banlieusards. Oui tous, ces jeunes qui galèrent, qui sont confrontés aux forces de l'ordre, s'exprimant en verlan sur fond de NTM, Cut Killer et autres, qui s'ennuient et qui voient leur jeunesse se détruire tout doucement. Oui c'était ça la banlieue des années 90 et tout cela à quelques kilomètres de la capitale... Si le language en verlan et le rap old school français sont dépassés, le message lui est toujours le même et la violence s'est accrue depuis. Les acteurs jouent d'une façon tellement naturelle que l'on a l'impression de ne pas regarder un film mais un documentaire. Et en plus c'est Kassovitz, lui même mec de banlieue qui a réalisé ce film, ce qui lui apporte une crédibilité inébranlable. Chapeau à Kassovitz et chapeau aux acteurs de nous avoir offert ce film qui aujourd'hui est un film culte du cinéma français.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 juillet 2012
    Véritable bijou du cinéma français qui nous offre une vision réaliste de la vie des banlieues, tout en révélant les différents mécanismes qui mène à l’expression de la fameuse haine.
    yohanaltec
    yohanaltec

    98 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juin 2015
    Matthieu Kassovitz a réalisé un film qui à marqué toute une génération avec ses dialogues de folies, ses touches d'humours excellentes et subtiles, son noir et blanc qui rappelle la violence et la peur, et ses performances d'acteurs inoubliables. C'est un film à voir de toute urgence.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 juin 2012
    Ce film est une vraie claque dans la gueule. Eh oui le malaise des banlieues ça existe depuis un peu plus de 30 ans. Le film date de 1995 mais démontre a quel point les jeunes banlieusards galèraient déjà à cette époque. Et aujourd'hui c'est encore pire, la violence est encore plus présente.
    Et que dire de cette scène finale tout simplement extraordinaire?
    Don Keyser
    Don Keyser

    74 abonnés 1 641 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2012
    Doté d'une réalisation excellente de Mathieu Kassovitz, "La Haine" marque le spectateur par de nombreux aspects. D'une part, le scénario est très bien écrit et mis en scène avec des situations captivantes. De plus, les acteurs sont impressionnants et très bien choisis puisqu'il forme un trio mis à rude épreuve. D'autre part, le final est vraiment parlant et offre de nombreuses réflexions au public sans primer tel ou tel partie. On passe donc un moment vraiment entraînant devant un film qui peut accéder au rang de chef d'oeuvre.
    DirtEagle
    DirtEagle

    19 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2012
    J'ai pas vraiment d'avis sur ce film, il se regarde sans peine, même si c'est assez lent c'est relativement bien dirigé, ce qui empêche de s'ennuyer, le message est pas trop mauvais. Mais alors c'est bourré de clichés et de démagogie c'est incroyable, dommage d'ailleurs parce que les acteurs sont pas si mauvais...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juin 2012
    Chef d'oeuvre. Magnifique film que j'ai pu découvrir il y a quelques années. C'est un film que tout le monde devrait voir !
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    159 abonnés 1 204 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mai 2012
    "L'important ce n'est pas la chute..." Le propre des grands films est d'être intemporel. Et 17ans plus tard la réalité dépeinte par La Haine est toujours aussi brulante d'actualité. Il est d'ailleurs amusant d'entendre évoquée la nostalgie d'un âge d'or qui n'a jamais existé : "il y a quelques années, un dialogue était encore possible" est encore la formule favorite des politiques et journalistes d'aujourd'hui. Grand film La Haine n'en est pourtant pas parfait: le point de vue de Kassovitz, sans verser trop ostensiblement dans le manichéisme reste très subjectif. On peut notamment lui reprocher de n'expliquer l'oisiveté et la propension à tomber dans la délinquance de ces jeunes que par l'absence de stimulation et de perspective. Personne ne naît avec les mêmes chances et s'il est souhaitable de tout faire pour réduire ces inégalités il est illusoire de penser que nous partirons tous un jour sur un pied d'égalité. Certains naissent dans des quartiers difficiles, d'autres naissent handicapés, orphelins ou avec des gènes qui les rendront obèses. Même si nous n'avons pas de prise sur certains éléments de notre vie il ne tient qu'à nous de faire les efforts nécessaires pour nous en sortir. De mon point de vue, vivre dans des conditions difficiles ne suffira jamais à excuser les jeunes qui choisissent le chemin le plus simple. Ma deuxième critique sera pour le fatalisme qui se dégage de La Haine et qui d'une certaine façon justifie mon 1er point. Si l'on fait les efforts suffisants il est possible de quitter la banlieue malgré ce que la mère d'Hubert veut nous faire croire. Le fait de faire un bon choix n'est pas toujours sanctionné par une balle perdue. La conclusion du film est donc condamnable malgré son incontestable force dramatique cinématographique. Le thème de la rage et du désespoir a d’ailleurs rarement été aussi bien traité mais on aurait aimé que Kassovitz ne passe pas sous silence un fléau bien connu des cités : la flemme. Le rythme du film a été beaucoup critiqué. Je ne suis pas d'accord. Non seulement on est encore loin d'un Gus Van Sant mais en plus cette lenteur est nécessaire pour représenter l'oisiveté et le dénuement dans lequel sont plongés ces jeunes. Symbole d'une génération la Haine est donc surtout une réussite. Une oeuvre terriblement réaliste, violente et riche. On aborde ainsi le manque de mixité social, le rôle des médias, le cercle infernal de la haine, le système social basé sur la violence dans lequel l'insolence et la lutte contre la police sont plus valorisées que l’effort et la pondération, l'incompréhension de deux mondes et le sentiment de rejet des banlieusards symbolisé dans la scène de la galerie, la mise en valeur des arts urbains (break-dance, mix), le manque de repère de cette jeunesse qui cherche des modèles définis par leur violence et leur quête de respect (Robert de Niro dans Taxi Driver). Le réalisme de la Haine est assuré par la crudité des dialogues, le choix d'une image en noir et blanc, la performance des trois rôles principaux (un juif, un arabe et un africain) et la force contemplative de la réalisation. Ce portrait brut et désenchanté de la jeunesse de banlieue est de loin le meilleur film de Kassovitz


    Une scène : l'histoire de Grunwalski. Elle peut donner lieu à de nombreuses interprétations. Deux me paraissent plus convaincantes que les autres : 1. Grunwalski symbolise les jeunes des cités. Ils ont des valeurs, des normes et des vie différentes du reste de la société et s'en isolent. Il existe pourtant des opportunités d'attraper le train, de faire partie de ces "vous" à qui appartiennent le monde de l'affiche mais il faut parfois pour cela se soumettre aux règles, à l'autorité et donc dans l'esprit d'un jeune de banlieue : baisser son froc.
    2. Grunwalsky symbolise Vinz. Il ne veut pas faire comme les autres et persiste dans son idée initiale stupide. Il butera un flic si Abdel décède. Ses deux potes lui tendent la main à plusieurs reprises pour qu'il arrête de faire le con mais Vinz refuse de mettre de coté sa fierté personnelle et ce faisant risque d'être abandonné.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top