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Un visiteur
4,0
Publiée le 12 avril 2015
Mathieu Kassovitz réalise en 1995 son deuxième court-métrage avec "La Haine", film électrochoc récompensé au César. Il souhaite démontrer la violence (morale, physique, psychologique) qu'il y a dans les banlieues entre forces de l'ordre et jeunes des citées. Le scénario est bon : il remplit pleinement son objectif. On peut suivre une groupe de 3 jeunes, d'origine diverse, durant une journée et on suit l'évolution de cette Haine en question. Tout cela est suivie par une histoire simple (par la forme) : celle du mec qui tombe d'un immeuble. Une réflexion est nécessaire et c'est là que Kassovitz réussi. Certaines scènes sont notables, comme par exemple le clin d'oeil à Taxi Driver avec la scène de Vinz devant la glace. Un point négatif : le langage... C'était pas nécessaire d'une mettre des insultes à chaque fin de phrase. C'est vital pour ce genre de film mais ici, c'en est abusé. Tout cela est servit par un trio d'acteurs très bon : Cassel, Koundé et Taghmaouri. Ainsi, c'est un film choc qui laisse perplexe... On en redemande !
Rien a redire .Film parfait. la plupart des gens ne comprennent pas que ce film parlent d'une époque antérieurs le langage vulgaire et peu développe de ces jeunes haineux attire irrémédiablement la haine on tombe dans un cercle vicieux et le film se déroule comme une tragédie grecque un événement inéluctable arrive on le prévoit et a chaque seconde du film on espère que cette événement sera repousser pour la fin il ne vous reste plus qu'a voir ce chef d'oeuvre :)
Enfin un film français qui ose s'aventurer dans les terrains de la violence sans raconter l'histoire de flics "gentils". La haine est un chez d'oeuvre de réalisme amer et avec une fin de ouf. On y suit quatre jeunes gars de banlieue en colère à cause d'un tabassage en règle d'un de leurs potes par un flic dans un commissariat. L'un d'eux (Vincent Cassel) possède un flingue et veut buter un flic si son pote meurt. Le plus gros point fort de ce film est ses acteurs qui sont tous géniaux ainsi que la mise en scène de Mathieu Kassovitz (l'inconnu des photomatons pour les incultes). Alors si vous n'avez pas vu ce film regardez-le absolument.
Encore un film qui a au moins un décennie mais qui, hélas, est toujours dans valable aujourd'hui. C'est l'histoire de trois jeunes de banlieue pendant une journée. Les acteurs principaux sont excellents en particulier Vincent Cassel, c'est drôle de le voir en banlieusard alors que maintenant il joue souvent l'élégance française dans les films américains. Tout le reste du casting est de même avec beaucoup de grands noms du cinéma. La mise en scène, primé à Cannes, est magnifique, osée et original, on comprend pas toujours au début des plans la position de la caméra mais il toujours un événement qui nous dit que c'est le bon choix. Le noir et blanc permet d'enjoliver la cité. Bref, un grand film du cinéma français.
Un très grand film . D'une extrême qu'on apprécie et on en redemande . Les acteurs jouent très bien car leur personnages sont extrêmement bien écrit . La virtuosité du réalisateur (ses plus séquences ) . Le film peut devenir très beau . L'un des plus grands films francais de tout les temps .
Le chef d'oeuvre en noir et blanc de Matthieu Kavossitz sur la banlieue avec Vincent Cassel, des clins d’œil à Taxi Driver, Scarface , aux Inconnus . Le film "Les Kaïra" parodie la scène du miroir Le réalisateur fait un caméo dans le rôle d'un skinhead.
Il est assez rare d'avoir un mélange aussi bien dosé entre film social et film artistique! Kassovitz avec "La haine" y parvient pourtant en mettant en scène les habitants d'une cité, leur quotidien difficile et leurs caractère compliqué, en mettant en scène un problème de société passé et actuel, mais en utilisant aussi certains styles artistiques, dans le cadrage, dans la photographie, dans les travelling et en utilisant certains effets de qualités! Kassovitz en s'inspirant de Scorsese nous offre un film terriblement déprimant!
Filmer la banlieue, c’est facile. Il suffit de regarder les actualités. Mais réaliser un film de qualité sur la banlieue, là, c’est une autre histoire ! Avec « La Haine », Mathieu Kassovitz, signe une œuvre très personnelle mais réussie. La photographie en noir et blanc convient parfaitement au contexte. Vincent Cassel (littéralement habité par son personnage), Saïd Taghmaoui et Hubert Koundé font plus vrais que nature. Les virées hors de leur cité montrent le fossé qui les sépare de la jeunesse des beaux quartiers. Le dénouement est malheureusement inéluctable. C’est un film qui allie réalisme et qualité cinématographique. Il ne faut surtout pas le voir comme un documentaire. Il y a des émissions pour ça...
"La Haine" est plutôt un bon film "pour un film français" (si j'ose dire). C'est un film qui ne laisse pas indifférent, avec un sujet intéressant (la violence dans les banlieues françaises ; le film est sorti en 1995, mais il reste d'actualité), et un "message" sur la spirale de la violence qui est plutôt pertinant.
Voilà pour les éloges. Maintenant, deux choses m'ont particulièrement énervée dans ce film : d'abord, le personnage joué par Cassel, tête à claques au possible (le but du film n'est pas de le rendre sympathique, mais je n'ai pas réussi à éprouver autre chose que de l'antipathie à son égard... les deux autres personnages principaux sont, à mon sens, beaucoup plus nuancés). La deuxième chose que je n'ai pas supporté, c'est le maniérisme de Kassovitz. Sa façon de filmer m'a donné l'impression de dire toutes les deux minutes "Regardez comme je fais une belle image ! Regardez comme je fais des plans stylisés !". Et autant j'aime beaucoup qu'un film soit réalisé avec talent, autant je ne supporte pas qu'un réalisateur donne l'impression de constamment regarder son nombril, surtout en parlant d'un sujet avec une importance sociale.
Ceci dit, l'angle posé sur le sujet (qui, je pense, n'était pas beaucoup traité à l'époque - encore moins qu'aujourd'hui, c'est dire), le talent des acteurs et la photographie (Kassovitz en fait trop à mon goût, mais ça ne veut pas dire que tout ce qu'il fait est à jeter) font que c'est tout de même un film réussi. Et puis, pour un film qui s'appelle "La Haine", il arrive clairement à faire ressentir cette haine dont il parle...
"C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de 50 étages. A chaque étage il se répète : « Jusqu’ici tout va bien. » « Jusqu’ici tout va bien.» « Jusqu’ici tout va bien. »… mais l’important c’est pas la chute : c’est l’atterrissage." Qui n'a jamais entendu cette réplique, vous vous demandez peut être de quel film elle est tirée, et bah de la haine, grand film de Mathieu Kassovitz. Ici le réalisateur nous montre une cité des années 90 qu'on a rarement l'habitude de voir, une image que la télévision et autres ne nous montre pas. Les trois acteurs sont fantastiques en particulier Vincent Cassel alias Vinz. De plus, le fait de filmer en noir et blanc donne un petit plus au film. De ce film, on retient aussi la chanson "assassins de la police" mixer avec une chanson de Edith Piaf. Dommage que ça soit ennuyant lors de quelques passages. Et derrière ce film se cache une morale, une vraie et on a l'occasion de regarder les jeunes des cités autrement. Un bon film français qui vaut le détour!!!!!!!!!!!
Il n'est pas faux de dire qu'on s'ennuie un peu pendant le film mais Kassovitz nous montre une autre image de la cité (des années 90) que les médias ne montrent pas! Une autre image de la société que les médias cachent! On s'ennuie mais le film est bien écrit, en effet à la fin nous comprenons l'anecdote philosophique de la personne qui se trouvait dans les toilettes!!! Pour faire simple "La Haine" est un film avec une morale et qui nous montre l'image des jeunes de la cité d'un autre angle! A regarder
C'est osé et exécuté avec excellence. Les acteurs sont remarquables. Un très bon noir et blanc pour une ambiance des plus réussi! J'ai été quelque peu agacé par les comportements de ces jeunes.. Cela dit, on comprend vite le contexte dans lequel ils évoluent, ce qui justifie leurs choix et finalement leurs comportements. C'est dur et très bien réalisé, surtout qu'on regarde la date de sortie!
Drame social autant que comédie humaine, film générationnel et transgénérationnel, La Haine est sans conteste le chef d’œuvre de Mathieu Kassovitz, qui n’a jamais visé aussi juste. Peinture réaliste mais sublime, le film dresse un constat implacable – qui n’a pas pris une ride – sur l’état de nos banlieues.