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Un visiteur
4,0
Publiée le 22 novembre 2015
Moi qui m'attendais à un film cliché et simpliste, me voilà bien surpris. Ce film est en effet très efficace, de par sa réalisation parfaite, son style documentaire qui renforce l'immersion, ses acteurs excellents ainsi que son propos nuancé (personne n'a raison, comme le dit Hubert : "la haine attire la haine"). On est plongés dans cette spirale de violence dont on sait que " le plus dur sera la chute" et on ne s'ennuie pas. A voir donc.
Film représentatif d'une époque, d'une classe social, d'un enclavement social et d'un événement déclencheur. Certes on nous présente une fois de plus le conflit police versus jeunes de cités, mais cette fois les faits sont réels très bien exposés et parfaitement joué. Et ce n'est pas pour rien que les jeunes se représentent dans les personnages et qu'ils ont une bonne analyse du film. Mathieu Kassovitz nous offre ici un très beau film autant par son esthétique noir et blanc, que par son histoire, sa morale, ses personnages... Tout y est parfaitement chronométré, on fini même par penser qu'ils cumulent les ennuis exprès sa n'est pas possible. J'avais un peu peur avec Vincent Cassel au casting, mais finalement il s'en tire bien, tellement bien que j'ai voulu lui mettre des claques durant tout le film. Le trio fonctionne bien à l'écran, on voit que chacun a une vision différente de la citée et du moins de s'en sortir. Qu'ils ont un opinion et des réactions différentes sur les émeutes. En clair, s'est très bien fait, le rythme est effréné et on se demande même s'il y aura vraiment une fin. Je vous le conseil fortement, ce sont mes jeunes au boulot qui me m'ont fait découvrir et je les en remercie, je ne l'aurais peut être jamais visionné sinon. Un film à voir !
Intemporel, dur, touchant... film à fleur de peau sur les relations entre jeunes de cité et forces de l'ordre... Ou comment errer dans une société déstabilisée entres rêves et réalités. Cassel y est génial de par sa percutions.Dommage que certains autres acteurs l'entourant ne soient pas toujours aussi convaincants.
le film n'est pas inintéressant, il traite d'un sujet délicat et il n'a pas pris une ride La temporalité du film se déroulant sur 24 heures ajoute une tension supplémentaire sur l'épopée de ces 3 racailles En revanche, même si les acteurs jouent plutôt bien, ils ne jouent pas justes
On voit bien que ces 3 acteurs ne sont pas issues des banlieues et l'accent et le vocabulaire en particulier de Cassel et du black Hubert sonnent faux
On ne transforme pas des comédiens issus d'un milieu aisé en caira
Il eu fallut pour cela engager des acteurs ou des jeunes de cités!
Donc le film sonne faux et ne crédibilise pas le message où évidemment l'attitude des flics est poussée à l'extrême voire au ridicule
Je reste hésitant concernant l'interprétation de ce film. Visiblement le scénariste nous mène à réaliser une analyse sociétale et nous expose un problème contextuel qui reflète probablement une part de vérité de la vie des banlieues.
Cette histoire ne tourne qu'autour de 3 personnages, elle avance à petit pas pour nous amener vers un questionnement général que l'on ne peut solutionner : à qui la faute ?
Le choix du noir et blanc me semble judicieux puisqu'il cible une époque fixe, époque qui ne pourra qu'évoluer avec le temps.
En vue des péripéties du scénario, le jeu d'acteur me semble plutôt juste.
Film à voir au moins une fois mais pauvre en émotions.
C'est un gros trip qui mélange tout ce qui ne va pas ensemble: délinquants par Kassovitz avec Cassel, musique d'Isaac Hayes sur fond noir et blanc...je n'ai rien trouvé d'esthétique, ni rien de touchant. J'ai du mal à saisir l'intérêt même du film qui est bancal, le scénario ne tient pas debout. Je ne comprends pas qu'un jeune délinquant qui fait tout pour tuer un policier, je ne comprends pas sa naïveté à certains moments et ses choix. Ça sonne comme si elle voulait être reconnue en tant que "bon copain" pour vengeance mais c'est tout l'inverse qu'elle fait dans les actes. Le côté noir et blanc n'a également aucun sens, assez beau dans le fond mais de mauvais goût par rapport à l'ambiance tragique du film. Bref du Kassovitz, sûrement un film qui ne peut être compris que par de gros intellos, au vue de sa prime au festival de Cannes....
Bonjour, je souhaiterais éviter toute la présentation du film déjà largement aborder sur la page dédié au film, wikipédia etc, mais vous présenter mon avis personnel sur le but et les moyens de ce film. Selon moi, Kassovitz a voulu présenter la situation telle qu'elle était, a Paris dans les années 1990 entre les jeunes de banlieue violent car exclus par des flics convaincu de faire leur devoir, "porter par le système" et par l'incompréhension de la haine que cela génère dans les deux camps. Ce film réussi par sa justesse à montrer le malaise des jeunes personnages dans un monde qu'il ne comprenne plus, un Paris qui ne veut plus d'eux, débordé par la violence qu'il à lui même fais macérer dans des tours HLM.
Par sa réalisation parfaitement maîtrisé, Kassovitz parvient à montrer une situation réel mais trop souvent incomprise, toute les scène ont un sens et illustre le but du film : montrer au gens qui ne regardent que la télé sans sortir voir ce qui se passe pour de vrai que les jeunes de banlieue sont en colère parce qu'on ne les écoute pas. C'est ce qui rend ce film générationnel et non pas culte : il donne la parole à des gens qui en ont cruellement besoin (dans le contexte de l'époque).
Merci d'avoir lu mon résumé de La Haine non pas cinématographique mais presque philosophique.
"La Haine", chronique de la banlieue portée par Vincent Cassel, est un film choc en noir et blanc réalisé par Matthieu Kassovitz. Cette histoire sur la violence dans les cités est fascinante et brillamment mise en scène. L'ambiance pesante, les scènes de tensions et l'humour noir contribuent à former ce long-métrage poignant et réaliste. Les trois acteurs principaux (Vincent Cassel, Hubert Koundé et Saïd Taghmaoui) sont tout simplement parfaits dans leurs rôles et dénoncent toute cette violence, cette spirale répétitive de leur quotidien sans avenir avec brio. "La Haine" est tout bonnement un grand film.
Un sujet d’actualité parfaitement traité et joué. A l'époque se fut délicat mais maintenant c'est culte, il s'agit là d'un film intelligent qui nous plonge dans une autre société, un autre mode de vie. Qu'il y a des bons et des mauvais. Kassovitz sait de quoi il parle, et son film est judicieux et audacieux. Mais ce film n'est pas une incitation à la haine et c'est justement le contraire qui y est montré. Il s'agit d'une longue descente en enfer. Une réussite dont on en parle encore.
Film culte. Un chef-d'œuvre qui a marqué une génération. Pas de cliché pour ce film traitant du malaise des banlieues, et pourtant d'autres réalisateurs s'y sont essayés sans succès. De la violence certes mais pas que, l'itinéraire semé d'embûches de trois lascars des cités, la peur du vide, l'absence de repères, on y trouve même de la poésie, à voir et revoir.
Véritable film coup de poing lors de sa sortie en 1995. La Haine, 20 ans après sa sortie, fait partie de ces films cultes qui n'ont pas pris une ride. Mathieu Kassovitz effectue un choix judicieux en réalisant son film en noir et blanc. Le film est intemporel et toujours en lien avec le contexte social actuel. Les rapports entre les forces de l'ordre et les jeunes des cités sont filmés sans aucun manichéisme. L'heure de la journée ponctuant le déroulement de l'action renforce également la tension dramatique. Vincent Cassel, Hubert Koundé et Saïd Taghmaoui restent mémorables dans leurs prestations et sont représentatifs d'une jeunesse sacrifiée. Au final, un diamant brut cinématographique qui a clairement sa place parmi les chefs-d'oeuvre du cinéma Français.
Vu pour la première fois hier sur paris première et j'en sors presque comme paralysé par cette fin. /spoiler/ Qui est mort? /spoiler!/ et la j'ai été comme illuminé d'un seul coup. Et si Matthieu Kassovitz nous avez laissé le choix? Et si NOTRE haine devait avoir le dessus sur le fin? Car moi personnellement je pense que /spoiler/ Hubert tue le skinhead /spolier/ Mais c'est parceque je suis plutôt dans le camp d'Hubert. Poir toi peut-être que Hubert mérite de mourir, auquel cas il meurt mais tout cela dépend du visionneur. Bref Kassovitz nous fait comprendre la vie dans la banlieue de manière génial grâce a un montage incroyable. Et Vincent Cassel est parfait comme Saïd et Hubert. "Jusque ici tout va bien mais c'est pas la chute qui compte, c'est l'atterrissage.". Un film CULTE a voir au moins une fois dans sa vie.
La Haine fait partie de ces classiques du cinéma français, de ces très bons films français. Les acteurs jouent remarquablement bien leur rôle, le tout soutenu par une réalisation originale qui va de l'utilisation du noir et blanc à certaines scènes remarquablement bien filmées. L'histoire est intéressante, et rentre cruellement dans l'actualité de notre époque, tout en nous surprenant par moment. On peut juste regretter certains scènes trop longues, ennuyeuses, mais qui fort heureusement sont minoritaires.