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Catherinecou
2 abonnés
25 critiques
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4,0
Publiée le 4 janvier 2024
J'ai adoré ce film n'en déplaise.. Parce qu'il y a Lena Headey et je la suis depuis longtemps.Grande actrice qui joue des rôles bien différents, ue voix reconnaissable très agréablebien sûr, à regarder et écouter enVo....et le jeune Poupot à ses côtés. Cela me suffit largement pour voir un film qui fait un peu réfléchir.
C'est un film d'ambiance basé sur le concept d'altérité. Epouvante un peu, thriller un peu, drame un peu, SF un peu aussi si on veut. Pourtant ultra sobre et basique, il nous entraîne dans le fantastique pur de "l'inquiétante étrangeté" freudienne. Les rapports familiaux auraient pu être plus approfondis mais le choix contraire du réal est honorable car tout le métrage reste en superficie (et à dire vrai, ne nécessitait pas vraiment une demi heure de plus pour tisser un mélodrame fille-papa-frangin qui aurait fait tanguer le film vers de l'épouvante à l'américaine -no offense!). On reste sur du quasi symbolique tout du long et seule la découverte progressive de l'héroïne nous tient en haleine avec un jeu d'actrice résolument clinique qui s'humanise petit à petit. Bref c'est du vu et revu oui, du classique oui, du culte non, mais du très très regardable, oui!
Ce film, s'il est très critiqué par sa fin reste un scénario intéressant. On y suit les déambulations d'une jeune femme qui s'aperçoit qu'il y a un double d'elle-même dans sa vie... Qu'est-ce qui s'est passé exactement ? Cette question qui hante les esprits très cartésiens est à ranger dans la case "prédicats dont on se fout". Pour faire un parallèle, rien n'explique jamais d'où proviennent les zombis dans la série "Walking dead", mais quelque part on s'en fout, c'est un fait, qui est indéniable. ils sont là et mettent l'humanité bien dans la mouise... A aucun moment un scientifique dans la série le remet en question... Pourquoi en serait-il autrement dans ce film ? Une fois ce prédicat passé, on peut entrer dans ce film, qui est très subtil. spoiler: . Par contre, dans ce monde, c'est clair : ne JAMAIS prendre de bain ou se doucher, car c'est souvent à ce moment que se produisent des trucs chelous...
Plus le film avance et plus il y a une tension qui monte, les objectifs de ces doubles apparaissent de plus en plus clairs... Et les enjeux sont de plus en plus dangereux, et je trouve une parfaite maîtrise du ou de la metteur·e en scène et des scénaristes que je salue bien bas. Bref, j'ai trouvé cette histoire très maîtrisée, et la fin "un peu floue laisse le soin au spectateur de faire sa propre fin... Ce qui est pas mal pour les rêveurs comme moi.
4 708 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 9 octobre 2020
Je ne peux pas croire à quel point The Broken était mauvais quel est le point de cette histoire. Le film dure près de 1h et 30 min et les 70 premières minutes c'est juste Lena qui se promène avec ce regard bizarre sur son visage après avoir eu un accident. Il n'a pas beaucoup de paroles pas même beaucoup d'actions du tout. Je dois dire que les 20 dernières minutes ça a eu une petite action minuscule mais était toujours mauvais. La fin je ne sais pas par où commencer ça finit aussi avec ça regard bizarre sur le visage de Lena. Ne vous méprenez pas j'aime bien Lena Headey et je pense qu'elle est une grande actrice mais je ne sais pas ce qui l'a poussé à faire ce film. Ne perdez pas votre temps à regarder ça parce que ce film n'a pas d'histoire, n'a pas de jeu d'acteurs et n'a aucun intérêt sans parler de la lenteur qui donne l'impression que vous le regardez depuis toujours..
spoiler: Pitoyable navet de seconde zone. une perte de temps devant son écran. On ne comprends rien tout au long de cespoiler: nanard La fin du film est vraiment incompréhensible. Nous concocte t'on une suite? Courage fuyez
L'ambiance était pas mal, dommage ils ont oublié de rajouter un scénario. Ça limite de beaucoup les possibilités du film, chacun peut se faire son propre film mais à vrai dire on a vite fait le tour.
Film scénaristiquement un peu anecdotique, sorte de mélange à l'emporte pièce de psychose et de bodysnatchers. Mais on y relèvera pourtant quelques trouvailles ingénieuses, de très belles images et une atmosphère bien oppressante qui a tout à fait fonctionné chez moi. Contrairement à beaucoup, je ne me suis pas ennuyé et ce film sans être un chef d'oeuvre m'apparaît largement sous-coté. Bonne surprise !
Un film d'atmosphère et d'angoisse sur le thème du miroir du réalisateur et photographe de mode Sean Ellis - à qui nous devons l'émouvant Cashback. L'œuvre n'a pas fait grand bruit, pourtant, elle se monte au niveau des plus grands. J'ai aimé la sobriété, l'élégance, la finesse avec laquelle nous nous trouvons emportés par la peur. Un vrai travail esthétique, avec la volonté de ne pas ennuyer et de surprendre, loin des canons hollywoodiens en vogue.
The broken a suscité des réactions très contradictoires. C'est pourtant ce qu'on attend d'un film fantastique de qualité. Les autres, le sixième sens...
Nous ne sommes pas dans Conjuring ( qui est bon dans son style ). Ici c'est l'ambiance, l'angoisse, l'esthétique et la sobriété.
Un film insupportable d'ambition artistique qui, jusqu'au dénouement, énerve par ses non-dits peu inspirés et ses séquences précipitées et terriblement filmées. Trop d'ennui, d'incompréhensions et de chemins raccourcis pour une trame générale qui, pourtant, ne manquait pas de potentiel.
Un navet. Le flash back de l'accident qui revient sans cesse sous différents angles sans intérêt. La scène de la douche à la "Psychose" qui est l'une des plus pitoyable que j'ai vu spoiler: Une main dans la bouche la victime, du sang qui pisse par on ne sait où et la victime qui balance les bras en ouvrant et fermant les rideaux de douche sans se débattre contre son bourreau . Un montage mauvais, une lenteur extrême, une intrigue malmenée en long en large et en travers (J'aime cette expression). Le final est une étrange copie de spoiler: "Sixième sens" en plus tordue.
En 2008, après le très remarqué "Cashback", Sean Ellis s'essayait au fantastique avec "The Broken" en reprenant le folklore imaginaire autour d'un objet sujet à tous les fantasmes depuis des siècles : le miroir.
Une citation d'Edgar Allan Poe en ouverture (de la nouvelle "William Wilson") et, hop, le décor est planté : impossible de ne pas penser à l'univers de l'écrivain tant une mélancolie noire imprègne le long-métrage et ses personnages errant dans des décors déshumanisés situés pourtant dans notre monde contemporain. En effet, la force de "The Broken" c'est son ambiance terriblement pesante et paranoïaque à l'opposé des canons actuels du cinéma de genre et amplifiée par une esthétique (superbe photo) aussi glaçante qu'une tumeur cérébrale en pleine métastase.
Aux antipodes des histoires d'esprit vengeur de "Mirrors" ou du récent "Oculus", "The Broken" choisit donc de se concentrer sur les peurs primaires qui découlent de l'objet en lui-même du miroir : fenêtre ou passage sur un autre monde, reflets maléfiques de nos plus sombres instincts doués d'une identité propre attendant patiemment de passer à l'acte...
Mais il y a un hic : le long-métrage s'enferme en majorité sur le point de vue de son héroïne à la recherche des fragments de sa mémoire brisée (comme un miroir) et cela va déboucher sur une intrigue à twist final (que l'on devinera hélas bien trop vite) finalement plus proche du style des films contemporains et donc simpliste. De ce fait, on a un peu le sentiment que le film ne fait qu'effleurer le phénomène fantastique au cœur de son sujet et qu'une meilleure exploitation aussi bien littérale que métaphorique de celui-ci était encore possible.
Dommage que ce petit manque sur le fond empêche "The Broken" de se hisser à un autre niveau car cette atmosphère totalement oppressante et paranoïaque digne de tutoyer des grands noms d'une autre (et bonne) époque était tellement réussie. Mais c'est sans doute pour celle-ci que le second film de Sean Ellis mérite qu'on s'y attarde.
Très bonne ambiance rendue dans ce thriller fantastique avec la divine Léna (qui arrive à nous faire oublier Cercei). J'avais beaucoup apprécié Cashback, j'ai beaucoup aimé The Broken. Dommage qu'il ne soit pas sorti en salles. Seul reproche : spoiler: on ne connait pas l'origine de ces doubles
Amatrice de film étrange fantastique, j'ai trouvé ce scénario bien pensé. J'ai eu besoin d'un temps de réflexion après avoir visionné le film. J'ai compris ensuite ce que ça signifiait via certaines pièces manquante que la réalisation à pris grand soin de laissé au téléspectateur le soin de découvrir par lui même grâce aux indices, des petits détails insignifiant si l'on ne prend pas soin de les repérer... Très futé comme procédure pour masquer le jeux de l'énigme entre le reflet triste et incapable de se souvenir la soit disant effroyable beauté de réalité des faits... Un art des âmes... Un concept d'inconscient/conscient via ce qu'un miroir représente. L'auteur s'est inspirer de l'univers cognitif des sens intra-sensoriel de l'alchimie humaine, des croyances et de la question fondamental posé entre la vie et la mort, la présence et l'ignorance, la beauté et l'indifférence. Porteur de puissant messages, l'énigme accentue ce siège lisible. Dommage pour la fin, j'aime les happy and!! lol! Un peu déçu par les effets de suspenses via le son et la mise en scène. Mais ce n'est pas important vue l'ampleur de ce chef d'œuvre! Félicitation pour cette production. Merci (^_-) !
Un film intriquant avec une atmosphère prenante qui à le mérite de nous tenir en haleine. On est clairement dans du fantastique et même si au premier abord ce film semble manquer de clarté, il n'en ait rien avec un peu de réflexion. Ce film semble s'être clairement inspiré du très bon film coréen "Into the mirror" (bien plus explicite). Un film qui vaut le détour mais sans plus!!