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JardinZen
13 abonnés
22 critiques
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5,0
Publiée le 12 juin 2011
Ohhh comme j'ai adoré !!! Un conte pour adultes super beau, génialissime !!! Très déjanté, très fantastique !!! Et... tout à fait dans l'âme des personnes psychotiques : bien vu !!! Les asiatiques sont réellement très forts pour tout ce qui est psychologique, et en l’occurrence ce film est méga bien réalisé avec de splendides images, et un jeu d'acteur excellent !!!
Ce film montre l'amour presque impossible entre deux malades mentaux. C'est une histoire poétique et complètement décalée. Le réalisateur arrive à nous tenir en haleine dans une scène autour d'un bol de riz.
En résumé un film magnifique mais complètement déconnecté.
4 708 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 15 mars 2021
L'histoire est qu'une jeune fille dont la famille a des antécédents de maladie mentale. Elle se retrouve dans un établissement psychiatrique après avoir commencé à croire qu'elle est en fait une cyborg. Dans l'institution elle rencontre un jeune homme qui développe un lien avec elle. Cette histoire doit être l'une des choses les plus bizarres que j'ai vues depuis des années mais bizarre n'est pas suffisant. Il n'y a pas de cœur dans ce film juste du surréalisme et de la confusion et cette confusion semble être le thème principal du film. Les acteurs essaient tous de donner un sens à leurs propres problèmes mais ce qu'il s'avère c'est que le réalisateur lui-même semble être le plus confus de tous dans cette histoire...
En continuant d'arpenter la filmographie de Park Chan-Wook je me rends bien compte que ce mec ne doit finalement valoir que pour Old Boy. Ce film sans que finalement je ne sache trop quoi en penser promet des choses mais ne tient pas ses promesses. On a une sorte de Vol au-dessus d'un nid de coucou en version plus fantastique. On a ce générique d'intro très réussit (comme souvent chez ce réalisateur) avec une musique à la Danny Elfman et puis finalement on s'ennuie plutôt pas mal, il y a bien des moments de poésie qui viennent relever le niveau du film mais c'est tout désamorcé par une mise-en-scène classieuse, surfaite et mécanisée (j'avais déjà pu remarquer ça dans Lady Vengeance). Du coup c'est assez souvent kitsch (dans le genre ça m'a pas mal fait pensé à Mr. Nobody même si là on ne se la pète pas avec de la philo prout-prout). Je pense aussi qu'il y a un vrai problème de point de vue dans le film mais ça vient surtout du scénario qui a pas mal d'incohérences (comment tu fais quand t'es interné pour te balader avec un paratonnerre ?) et puis c'est à dire que tout du long on sait qu'on est dans un hôpital, qu'on a affaire à des malades mentaux et du coup toutes leurs folies bah on rentre pas dedans parce qu'on voit ça de l'extérieur, si c'était un vrai cyborg (quitte à faire un twist nullos à la fin) certes les enjeux auraient été différents mais la poésie aurait beaucoup mieux marché. Les passages que j'ai bien aimé c'est déjà beaucoup plus vers la fin que ce soit le plan final même si on sent la retouche dégueulasse, disons plus exactement que j'aurais pu l'aimer et puis cette histoire avec la coccinelle, où elle vole dans les nuages avec cette chanson qui m'a pas mal fait pensé à la BO de Moonrise Kingdom c'était à la fois drôle et poétique ça aurait pu relever du sublime quelque chose comme des poésies de Prévert, un truc comme Arizona Dream, ça aurait pu flirter avec l'absolu, mais le film tue tout ce potentiel dans l’œuf parce qu'une scène prend sa force de ce qu'il y a autour et parce que la mise-en-scène doit suivre dans ce genre de cas et là c'est ni l'un ni l'autre. On a des délires de gosses j'ai beaucoup aimé le truc d'ajouter un rouage au cyborg pour qu'il puisse manger, mais encore une fois pas de poésie parce qu'on sait que c'est du pipeau, on n'est pas dans l'ambiguïté comme dans un Big Fish ou dans la poésie pure et simple comme le voudrait l'imagination active d'un minot. Bref c'est long, ennuyeux, le film avorte son potentiel par des choix qui ne sont pas très pertinents et je découvre que Park Chan-Wook veut faire et il n'y a rien de plus terrible au cinéma que le vouloir faire : mouvements de caméras, couleurs, split-screen, ça ne marche pas, trop story-boardé, trop surfait, j'espère quand même lui voir d'autres films plus proche de la sincérité d'un Stoker ou d'un Old Boy...
Film très étrange, ambiance bizarre d'asile assez légère contrairement a ce qu 'on pourrait penser. J'ai du mal a me décider si ce film est bien ou pas. La fin par contre me laisse perplexe, et ca c'est bien dommage. A voir pour se faire son propre avis! Ca fera un bon sujet de conversation ^^
Après avoir vu Old Boy de Chan-wook Park,j'étais très curieux de voir ses autres films, et bien c'est dommage car le réalisateur sud-coréen fait preuve de grande originalité, que ça soit sur le papier ou dans la mise en scène, l'asile fait vraiment penser à "Vol au dessus d'un nid de coucou", mais hélas le film met beaucoup de temps à démarrer j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans.
Alors c'est beau, bien filmé, bien mis en scène, poétique, avec quelques belles séquences, mais qu'est ce que c'est "space"! La vache, on capte que dalle, c'est un film de fou, mais au sens propre. Quant à la fin, même si je le voulais, je ne pourrais pas vous la spoiler tellement j'ai rien compris! (mais la transition avec le générique de fin est bien faite!) Bref, ce film, je ne sais pas quoi en penser...
Cela commence par un très beau générique métallique et rouge qui donne le "la" de ce film hors normes. Young-goon sait qu'elle est un cybord, du jour où des infirmiers psychiatriques ont embarqué sa mamie, laquelle mamie, persuadée d'être une souris, passe ses journées à manger des navets. Young-goon se retrouve bientôt elle-aussi à l'hôpital puisqu'elle refuse de s'alimenter normalement et suce des piles pour se recharger. La population y est on ne peut plus pittoresque, tout comme les séances de thérapie collective ou les pathologies des patients. C'est là que Young-goon, qui cherche un sens à sa vie de cyborg, va faire la connaissance de Il-soon, jeune et beau cleptomane qui n'a qu'une peur : rapetisser et disparaître. Il-soon tombe fou amoureux de Young-goon et va tout faire pour qu'elle retrouve l'appétit. Ce film sonne un peu comme une récréation dans l'univers sombre de Park Chan-wook. On sent qu'il se permet toutes les audaces en appliquant une logique de conte de fée à son récit. Un déroulement classique (narration chronologiques et flash-back) mais des ingrédients qui le sont moins, nous permettent facilement de nous laisser porter par cette histoire d'amour pure et enfantine. Entre rires, sourires et tendres émotions, le plaisir que l'on prend devant ce film nous conforte dans l'idée que nos propres folies douces et autres obsessions, sont finalement très humaines. Malgré quelques longueurs, le film de Park Chan-wook nous prouve une fois de plus que le cinéma coréen, de l'onirique Kim Ki-duk ("Locataires", "Printemps, été, automne, hiver... et printemps"), au poignant Lee Chang-Dong ("Secret sunshine"), en passant par le brillant Joon-ho Bong ("Memories of murder") est l'un des plus riches du monde. A l'image du génial "The host" du même Joon-ho Bong, "Je suis un cyborg" fait preuve d'une liberté de ton et d'invention dont notre cinéma franco-français ferait bien de s'inspirer.
un très bon film qui demande a être regardé plusieur fois pour une total compréhension. Je ne comprend pas encore la fin, et j'en éprouve une certaine frustration. Le film est sinon très beau, merveilleusement réalisé et très bien découpé. Encore un bijou signé Park Chang woo
J'ai beaucoup aimé ce film. "I'm a cyborg" est une comédie romantique qui ne ressemble à aucune autre. Le film est visuellement très beau (notamment la scène d'ouverture dans l'usine) mais la réussite de ce film est surtout de créer de la sympathie pour des personnages dérangés. Le film ne se focalise pas seulement sur l'histoire d'amour entre les deux héros mais aussi sur leur histoires personnelles, permettant aux spectateurs de comprendre et ainsi de compâtir à leurs maux. De plus, les deux amoureux sont mignons tout plein. Une raison de plus de voir ce film.
Il y a des films dans lesquels je ne rentre pas. C'est très rare mais cela m'arrive. Je veux dire par là que je les regarde sans rien ressentir, les émotions ne viennent pas, je ne m'identifie à aucuns personnages, quasiment rien ne me parle. Et je n'aime pas ça ! Cela m'est arrivé par exemple avec L'écume des jours, et plus récemment avec Ma Loute. Et cela vient de se reproduire avec celui-là... Pourquoi, je ne sais pas... Est-ce mon humeur du jour, la manière dont le film est construit, son univers, sa narration... Est-ce définitif ? A la première vision, Decision to Leave ne m'avait pas entièrement convaincu non plus, et quand je l'ai revu je l'ai énormément aimé. Ce sera peut-être pareil avec celui-ci... Mais avec Decision to Leave j'avais tout de même aimé le film à la première vision... Mais celui-ci est très différent. Je ne peux même pas dire que le film ne m'a pas plu. Il est plein d'idées très intéressantes. Je le reverrai et peut-être comprendrai-je alors ce qui n'a pas fonctionné, ou changerai-je d'avis. Je n'aime pas ne pas aimer un film !...
Le quotidien des patients d'un hôpital psychiatrique où l'on suit la jeune Young-Goon, schizophrène convaincue d'être une cyborg et Il-Soon, son admirateur presque aussi timbré qu'elle. Un film coréen complètement déjanté mais dont l'ambiance fantaisiste rappelle le style de Jean-Pierre Jeunet où la rêverie croise la folie douce. Les images sont très colorées, les personnages attachants et la musique attrayante. Hormis une ou deux scènes de mitraillages un peu trop brutales, l'histoire pourrait presque être visible par le jeune public. Une oeuvre originale et édulcorée pour un pur moment d'euphorie ! Avec Je suis un cyborg, Park Chan-wook change totalement de registre (Thirst ceci est mon sang, Snowpiercer) et je lui préfère de loin celui-ci. "Il faut savoir se prêter au rêve lorsque le rêve se prête à nous." - Camus
Un trés beau film de Park chan wook doté d' un scénario trés originale. Le jeu des acteurs et actrices est excélent. Poétique,sensible et techniquement maitrisé une oeuvre réussi de plus à classer dans la filmographie d'un des plus grands réalisateurs mondiale.
Une histoire d'amour délirante et poétique mais qui peut dérouter les non-initiés du réalisateur. C'est parfois un peu brouillon mais la magie l'emporte. Envoutant...
Un film original et décalé, empli de poésie et d'espoir; l'essentiel n'est pas dans l'intrigue, mais dans la relation entre les deux héros qui s'apprivoisent malgré leur folie mutuelle, et leur évolution au milieu d'autres patients de l'asile, personnages complètement barrés, parfois tendres, parfois touchants, souvent hilarants. Après sa noire trilogie sur la vengeance, Park Chan-Hook nous surprend encore en changeant complètement d'univers. Un film qui fait du bien