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Uncertainregard
117 abonnés
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2,5
Publiée le 10 décembre 2009
Chan-Wook Park a voulu s'essayer à un autre registre que ses habituels et merveilleux films noirs ultra-violents. C'est donc un curieux mélange qu'il nous propose là: un peu de magie et de romantisme à la Tim Burton et beaucoup de folie à la Milos Forman tel un "Vol au dessus d'un nid de coucou". La forme est toujours auusi parfaite, le fond n'est pas toujours évident à suivre mais le tout est suffisamment intriguant pour aller jusqu'au bout et vivre une drôle d'expérience...
Une fable poétique et imaginative mais trop déconcertante et laborieuse, un essai comique pour le maitre du thriller sud-coréen Park-Chan Wook. Chronique amoureuse et insensé, le scénario raconte la vie d'une jeune fille interné en psychiatrie après une tentative de suicide et qui se prend pour un cyborg, et sa rencontre avec un cleptomane asocial pourrait changer leurs vies, une histoire d'amour sur fond de folie porté sur l'émotion et l'absurdité de sa galerie de personnages, des scènes drôles et touchante mais aussi une intrigue qui se laisse aller et finit par tourner en rond... Très inquiétante, la jeune Lim-Soo Jung incarne la folie de façon convaincante, et son partenaire Rain est plutôt dans l'amusement, l'absurde dans les mouvements et les dialogues, un couple étrange mais attachant. Loin de la noirceur brillante de son "Old Boy", son chef d'oeuvre absolu, Park-Chan Wook propose une mise en scène étrange et plongé dans l'imaginaire vaste de son couple, souvent déconcertant et ambigu mais aussi amusant et léger. Une romcom particulière, aussi drôle qu'étrange, et qui fait découvrir un autre Park-Chan Wook.
Young-Goon (Lim Soo-Jung) “est persuadée d’être un cyborg. Elle refuse de s’alimenter préférant sucer des piles et parler aux distributeurs automatiques” : elle aime les machines car ces dernières ont un sens, elle a peur de l’oralité (angoisse de perte), elle est traumatisée par sa grand-mère alzheimerisée (cette dernière ne mangeait que des rat-dits et se pensait comme mère de… souris). Il-Soon (Jung Ji-Hoon alias ‘Rain’) est un schizophrène, anti-social, cleptomane et narcissique, il a peur de disparaître (angoisse de mort-scèlement), c’est pourquoi il vole les qualités des gens… Mais l’avoir ne remplace pas l’être. Il a surtout le pouvoir du transfert car il connaît la puissance des signifiants. Ce pouvoir restera stérile jusqu’au jour où il ‘tombe amoureux’ de Young-Goon. Là, il croit en elle, et, la faisant dépasser ses peurs, grâce à l’imaginaire intensifié qu’ils ont bientôt en commun, parvient à se défaire de sa mère. Le transfert devient d’amour et… le sens de la vie montre enfin son échec. Psychanalytiquement parlant (car PCW, en plus de sa formation philosophique et de son génie artistique, semble y comprendre l’essentiel), le psychotique Il-Soon se sauve de son enfermement en sublimant ses représentations pour sauver la bordotique Young-Goon de la forclusion du réel. En effet, la rencontre, dans l’Amour, d’une traversée par la parole fantasmatisante(métempsychose) et d’une traversée par la métonymie du manque-à-être (désir débordotisant) dépasse la fin d’un monde incompris pour se jeter dans l’incompréhension d’un monde renaissant. Ces travers sont des trajets transhumanistes, secret du film, magnifiquement incarné par l’évolution de Young-Goon : “I’m not a psycho, I’m a Psyborg !”. Ce n’est pas une question de sens, c’est une question de jouis-sens… Ajoutez-y un massacre à la John Woo, de la féérie à la Tim Burton, une palette humoristique interminable et une fin aussi savoureuse que pleine de promesse, et vous avez un trésor de scènes anthologiques do
Entre sa magnifique trilogie sur la vengeance et Thirst, Park Chan-wook s’est attaqué à un sujet tout aussi compliqué : la folie. Mais, il a décidé de l’aborder sur un ton plus léger qu’à l’accoutumé. Pour cela, il nous plonge dans le quotidien d’une schizophrène internée et qui refuse de s’alimenter sous prétexte d’être un cyborg. Le film se laisse regarder même si on s’y perd un peu mais la réalisation fait la différence avec notamment une magnifique bande son. La qualité du film tient également dans la qualité des acteurs. Au final, pas le meilleur film de Park Chan-wook mais cela reste très plaisant.
Dur et tendre à la fois! Cela ne semble pas être le cas de Park Chan Wook qui s'essaye ici aux joies de la comédie romantique sous acides dans l'univers merveilleux d'un hôpital psychiatrique. La mayonnaise prend difficilement malgré quelques perles au niveau de la mise en scène et on entre dans le film avec hésitation, du genre: "J'aurais peu être du regardé autre choses!" On a pourtant là un petit (mais tout petit) ovni légèrement barré et soporiphiquement léger qui oscille entre bonnes idées et moments d'égarements de ma personne. Et qu'on ne m'y prenne plus à somnoler devant un Park Chan Wook!! Je dis dommage. Un peu plus de rythme aurait donné corps à cette oeuvre trop peu touchante. Un bon point aussi pour la photo et les acteurs. I'm a cyborg and that's not so ok!
le genre de film qu'on deteste ou qu'on addore! ce film est un bijou de poésie sous ces allures de fillm d'hopital histérique et frapadingue! un film grave et leger a la fois! un chef d'oeuvre pour son originalité, pour sa beauté visuelle , parce qu'il nous déroute nous leure et nous ratrape! parce que j'aime qu'on me raconte une belle histoire
Le fou est très cinématographique : il est surprenant, fait tout ce que le spectateur n’oserait pas entreprendre, il autorise un scénario absurde. Sauf qu’il ne faut pas pousser le bouchon trop loin. Dans cette accumulation de scènes sans queue ni tête, il n’y en a qu’une qui prend du sens : lorsqu’un malade un peu moins fou que les autres se rend compte qu’il faut rentrer dans le jeu de celle qui se prend pour un cyborg, et faire semblant de lui greffer une machine qui changerait la nourriture en énergie électrique, pour qu’elle accepte enfin de s’alimenter. Tout le reste n’est qu’hystérie mal jouée, fatigante, un grand n’importe quoi débouchant sur un ennui incommensurable.
original ,touchant ,merveilleux , génial . On est dans une des plus belles histoires que j'ai vu depuis bien longtemps , une folie signé park chan wook
Voyage au pays de la folie serait aussi bien adapté comme titre. Le réalisateur nous offre toutes une galerie de démence qu'il arrive malgré tout à mettre en corrélation pour proposer au spectateur un voyage au coeur d'un asile psychiatrique. Drôle souvent, émouvant de temps en temps mais difficile à suivre cependant
Magnifique film... Un esthétisme soigné avec une photographie superbe. Le thème abordé est assez loufoque et surprenant même inhabituel. le talent de Chan-wook-park nous emmène avec poésie et magie dans cette univers à part. Un résultat surprenant qui vaut au moins le coup d'oeil.
Après une "Trilogie de la vengeance" cruelle, sadique et violente, changement radical de registre pour Chan-Wook Park avec ce curieux et très plaisant Je suis un Cyborg. Le film est donc extrêmement original, drôle, déjanté, fou, attachant, frais et poétique. Articulé autour d'une ambiance à tomber, très onirique et remplie de couleurs claires, l'action du film se déroule principalement dans un hôpital psychiatre, où les troubles des patients sont traités avec décalage, humour et second degré, ainsi qu'en plaçant le spectateur directement dans l'état d'esprit des différents personnages. De ce fait, tout est léger et gracieux, rien n'est lourd ni encombrant. Chan-Wook Park articule également sa réalisation autour de cette légèreté. D'autant plus que, dans le passé, il était déjà habitué aux mouvements de caméra amples et libres. On retient également de splendides images qui restent en tête, notamment le plan final, d'une volupté et d'une composition à toute épreuve. Frais, drôle, attachant et touchant, Je suis un Cyborg est une véritable ode à la joie mettant une bonne dose de baume au coeur.
Le génial Park Chan Wook prouve, après avoir achevé sa superbe trilogie sur la vengeance, qu'il peut changer de registre sans aucun problème. Il nous offre une histoire d'amour belle et loufoque, avec un parfum de "vol au-dessus d'un nid de coucou". Le film est encore une fois réalisé avec talent, avec pas mal de bonnes idées de mise en scène.
Certe loin de la trilogie de la vengeance, ce film ne perd pas pour autant le savoir-faire de son talentueux réalisateur. La poésie est le maître mot du film et la BO est excellente.
Délaissant pour un petit moment ses ambiances bien glauque, Park Chan-Wook accouche d'un film étrange, un peu moins abouti que les précédents, et qui risque fortement de laisser beaucoup de spectateurs sur le bord de la route. Dommage car l'ensemble est tout de même inventif, très bien joué, attachant et traversé d'une douce poésie, où l'apparente légèreté cache un sujet vraiment grave.