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Starwealther
78 abonnés
1 231 critiques
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0,5
Publiée le 2 février 2011
Je n'ai pas pu le regarder bien longtemps, étant déjà assez fatigué, ce film m'a achevé! C'est du grand n'importe quoi dans la première demi-heure. J'ai adoré les anciens Park Chan-Wook mais celui-là est mauvais!
La fille qui parle à des néons et un distributeur, c'est vraiment strange, tout est bizarre dans ce film et finalement ennuyeux. Voir des fous c'est bien pendant 5 minutes mais pendant plus de 1h30 cela devient vraiment chiant. Une note de 1 surtout pour l'originalité du film et un bon début assez accrocheur. Sinon le reste ne sauve pas de la désolation.
Une bonne idée de départ, gâchée par une mise en scène tapageuse. Voulant épater son public, le réalisateur entasse des effets spéciaux dont la plupart tombent à plat. Je me suis accroché à mon siège, mais plusieurs spectateurs sont partis en cours de séance. Ce nid de coucous à la sauce coréenne est un monument d'ennui.
Le génial Park Chan Wook range ici sa vision noire et déséspérée de l'humanité pour nous offrir un conte magique et léger avec les pérégrinations de cette jeune folle qui se prend pour un cyborg. Porté par un impeccable duo d'acteurs déjantés, et truffé de ces trouvailles visuelles typiques de ce réalisateurs (ah ! ce tableau du massacre dans le jardin de l'asile psychiatrique), Je Suis une Cyborg suit une trame scénaristique simple, mais richement accomodée. Oscillant sans cesse entre le burlesque et le dramatique, le poétique et la folie, Park Chan Wook se découvre un fond tendre et humaniste, arrachant sourires et larmes au gré des allers et retours de son film et de son héroine entre la réalité brute et sa folie tordante et angoissante. Il ne peut s'empêcher de nous gratifier d'un minuscule twist ouvrant sur les ténèbres de l'âme humaine, mais ce dernier s'efface aussitôt pour clore en toute allégresse l'une des plus digestes, inventives, drôles et poétiques comédies romantiques de ces dernières années. La manière dont ces deux êtres communiquent et se sauvent de et par leurs folies ne peut guère laisser insensible. On sort alors de ce séjour chez les fous avec la banane, et aussi la ferme conviction que Park Chan Wook est réellement en train de devenir l'un des cinéastes les plus enthousiasmants de ce début de siècle. Certes, Je Suis un Cyborg est moins définitif que les 3 opus de sa trilogie sur la vengance, mais l'humanité n'est-elle pas elle aussi chaotique et imparfaite ?
UN PUR MOMENT DE MAGIE, DE POESIE ET D'HUMOUR !!! Park Chan wook montre ici qu'il est capable de réaliser autre chose que des films violents . Il livre un film d'une étonnante crédibilité sur un sujet extravagant (un peu comme tim burton sait le faire). A voir absolument pour se rendre compte du talent de Park Chan Wook et de Rain Bi !
13 955 abonnés
12 478 critiques
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2,5
Publiée le 21 juillet 2019
Un oeuvre inattendue de Park Chan-wook qui doit beaucoup au jeu proprement hallucinant de Lim Soo-Jung! Impression ètrange que la vision de de conte romantique dont la folie crèatrice est indèniable! Une première moitiè de film qui laisse perplexe où l'on a du mal à prendre tout ça au sèrieux! Et une seconde partie qui gagne en profondeur avec de jolies scènes intimistes telle la scène du baiser entre Young-Goon et Il-Soon! On a quelque crainte au dèbut du mètrage, et en même temps, on est plein d'espoir pour la suite : conscient de la singularitè notable de ce conte pas comme les autres du cinèma sud-corèen, mais sans pour autant savoir si cela constitue un atout ou un inconvènient! Rarement une actrice - persuadèe d’être un cyborg - aura autant porter un scènario aussi dèjantè et gonflè sur ses frêles èpaules! Une nouvelle fois, Park Chan-wook a vraiment fait attention à rendre cette histoire suffisamment captivante pour qu'elle intèresse le public! Pas certain que tout le monde adhère à cette fable onirique et dècalèe mais personne ne peut nier l'audace et l'originalitè de l'histoire...
Ce "vol au-dessus d'un nid de coucous" coréen rappelle Burton, amuse par sa folie douce et son inventivité avant de lasser par trop de pop, de folie furieuse et un délire qui s'étire.
Certes le film joui d'une certaine poésie, et plusieurs scènes sont très touchantes, mais mon dieu que c'est niai et peu réaliste. En effet, s'il y avait autant de vie dans les institutions psychiatriques, ça se saurais. De plus, le réalisateur a choisi de donner une dimension comique vraiment discutable; une ambiance plus "tragique" ou "sombre" aurait certainement donné plus d'impact au film. Bref, décevant.
Park Chan-Wook,le réalisateur coréen le plus connu au monde,aime brouiller les pistes et exécuter un cinéma entier,souvent radical,mais constamment vivant et inventif.En se présentant comme une fable inqualifiable,totalement barrée et loufoque,"Je suis un cyborg" prend le risque d'être totalement opaque pour une majorité de spectateurs.Le ton est léger,guilleret mais paradoxalement le film nécessite beaucoup d'attention pour être apprécié.Chan-Wook épate dans la virtuosité technique et l'inventivité permanente,dont il truffe son film.Cet asile psychiatrique est moins vu comme un repère de fous furieux,que comme le terrain de jeu de tous les possibles.Avec son imagerie onirique et son humour très aburde,Chan-Wook encourage la tolérance,et dénonce en tout cas le conformisme,dans lequel s'enferme visiblement la société coréenne.L'histoire d'amour entre une anorexique,suceuse de piles et un porteur de masque de lapin,est charmante,mais possède ses limites par son délire en vase clos.Il n'était pas nécessaire de tant multiplier les personnages secondaires pour prouver cette théorie.De toute façon,sans une immersion complète,point de salut,même si la création de ce genre d'oeuvres doit être clairement encouragé.
Après avoir réalisé sa trilogie de la vengeance, Park Chan-wook calme les choses et nous livre ici un film beaucoup plus posé et plus joyeux dans lequel un jeune homme interné dans un hôpital psychiatrique tombe amoureux d'une jeune femme qui est persuadée d'être un cyborg et qui refuse de s'alimenter. En apprenant à la connaître, il va faire en sorte qu'elle se sente mieux dans sa peau et décide de tout faire pour qu'elle mange à nouveau, quitte à utiliser la ruse. Avec ce film, le réalisateur fait preuve de tendresse et adopte toujours un ton léger malgré l'univers dans lequel les personnages évoluent. Ici, l'asile psychiatrique est coloré, les personnages sont complètement décalés mais nous sont sympathiques contrairement aux médecins et à ceux qui les pensent fous. Si au final, l'histoire ne repose pas sur grand-chose, Park Chan-wook nous plonge avec bonheur dans cet univers joyeusement barré et bourré de poésie avec son talent habituel, adoptant une mise en scène dynamique qui correspond parfaitement à son sujet, le tout magnifiquement illustré par la musique.
Le film le plus soft de ce réalisateur, changeant de registre, pas de sombre violence mélancolique, juste une romance à l’eau de rose, se passant dans un asile psychiatrique, le scénario rappelle l’amour, la folie, une émouvante philosophie humaine, de la belle musique et beaucoup d’humour.
Park Chan-wook est un réalisateur très particulier et il transpose cette fois son monde imaginaire dans une romance pour le moins déroutante. Loin des meurtres et de la violence qui ont constitué le coeur de ses films, ce récit surréaliste est souvent beau, drôle et poétique. Il est aussi terriblement triste tant il expose la douleur des êtres malades de l'esprit perdus dans un monde imaginaire fait de souffrances morales. Mais à trop vouloir conceptualiser son oeuvre, à trop vouloir pousser l'esthétisme et la maintenir hors de toute réalité, Park Chan-wook en arrive à la dénaturer en la rendant même ridicule. Dommage. Je retiendrai quand même de très beaux moments dont un final qui termine sur une belle note d'espérance et d'amour.
Habituellement j'aime bien les films de Park Chan Wook mais c'est vrai qu'ici j'en suis sorti un peu déçu. Les personnages sont complètement délirants et la mise en scène les suit dans ce gros délire, mais ça m'a complètement laissé sur le côté, je n'ai ressenti aucune émotion à travers les personnages et je n'ai jamais vraiment été captivé par l'histoire. Dommage car j'aime beaucoup ce lâcher prise visuel qu'on ressent à certains moments et qui est très amusant.
Après sa “trilogie” sur la vengeance (Sympathy for Mr. Vengeance - 2003, Old Boy - 2004 & Lady Vengeance - 2005) qui oscillait entre le côté sombre et la violence, Park Chan-Wook change radicalement de registre avec Je suis un cyborg, une comédie loufoque, décalée et bizarrement intrigante. Une comédie romantique ayant pour toile de fond l’univers psychiatrique ! Young-Goon est une jeune fille qui se prend pour un cyborg suite à un accident, se retrouve internée. Il-Soon, un jeune kleptomane, lui aussi interné, va faire sa rencontre. Il va découvrir une fille étrange et mystérieuse, en effet, elle a pour habitude de ne parler qu’aux distributeur de boissons et aux néons. Se croyant être un cyborg, elle ne se nourrit plus et à la place, suce des piles pour « recharger ses batteries ». Dans ses rêves, on la retrouve à plusieurs reprises entrain de mitrailler du bout des doigts le personnel hospitalier. Vous l’aurez donc compris, Chan-Wook surprend dès le premier coup d’œil, mais séduit grâce aux nombreux personnages attachants et drôles. Une mise en scène tout aussi appréciable avec ses mouvements de camera.
Alors après avoir eu du mal a bien me mettre dans l'histoire, la seconde partie est super avec de belle scène comme celle du baiser ou celle ou ou il lui prendre a manger son très ressui, les personnage son très intéressant surtout le voleur de qualité qui est parfois drôle ou plus touchant, en gros tres bon film avec une sublime BO surtout a fin