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Max Rss
196 abonnés
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2,0
Publiée le 18 mars 2019
Bertrand Tavernier qui fait tourner Tommy Lee Jones et John Goodman ? Nom de dieu, faut pas louper ça. Bon je dois être sincère et dire que cette « Brume électrique », je l'ai notée large. Si j'avais voulu être juste avec moi même, j'aurais mis une étoile de moins. Tout simplement parce que Tavernier nous propose là une histoire décousue dont on est pas sûr de comprendre le dénouement. De plus, son film manque de tension et de rythme. Ouais mais pourquoi 2 étoiles alors me demanderez-vous ? Tout simplement parce que dans ce film, y a une ambiance que j'aime bien. C'est crade et humide. Ça pue le bayou et la crasse à plein nez tout le long. Et puis y a deux acteurs quoi. Tommy Lee Jones, plus déterminé que jamais porte l'ensemble sur ses épaules sans flancher. Et il est super bien secondé par un John Goodman toujours aussi imposant. Il est clair que ce film ne marquera jamais les esprits, mais il s'apprécie le temps d'un visionnage. Et c'est déjà pas si mal.
Une enquête policière parmi tant d'autres, à l'exception que celle-ci se déroulera dans un cadre atypique (celui du bayou), mais malheureusement pas assez mis en valeur dans cette réalisation. "Dans la brume électrique" n'arrive pas à trouver son charme, malgré le travail honorable du cinéaste et de ses acteurs. Après son blues du Mississippi en 1983, Bertrand Tavernier retourne sur ces décors et s'empare d'acteurs américains prestigieux (Tommy Lee Jones, John Goodman & Peter Sarsgaard), pour livrer un polar au scénario classique et au dénouement banal. L'atmosphère est présente dans cette énième traque au tueur en série, mais le film oubliera de surprendre en quoi que ce soit.
J'ai retrouvé dans ce film une ambiance à la "mystic river". Le côté électrique lorgne plutôt du côté moite. Et j'aime la façon dont le policier avance dans son enquête. En solitaire et avec conviction.
Bertrand Tavernier se met à la remorque d'un genre américain très à la mode, mais à vouloir travailler en marge du genre, il se perd vers des sujets périphériques, revient à ses moutons puis s'en détache de nouveau, au point qu'on ne sait plus de quoi parle réellement son film. Satire sur le cinéma, film de mémoire sur l'esclavage, chronique familiale autour de la figure du flic désabusé, chasse à l'homme, balade nostalgique dans une Amérique explorée trente ans plus tôt dans Mississippi Blues, Tavernier veut traiter de tout en oubliant la nécessité de cadre, et de structure, comme le ferait un débutant maladroit. Le film échoue sur tous les tableaux, on s'y perd, on s'y ennuie, on espère se raccrocher à quelque chose mais tout nous échappe. Cette résolution Kubrickienne plaquée comme une rustine ne fait qu'ajouter du grotesque à cet ensemble déjà très boiteux. Le film n'est jamais sorti en salles aux Etats-Unis.
Tavernier, le spécialiste des films français lénifiants va tourner aux Etats-Unis avec Tommy Lee Jones. Le résultat -on ne peut contrarier sa nature- est un film lénifiant aux Etats-Unis et le fait que ce pseudo-polar se passe en Louisiane n'y change rien. Dommage pour Tommy qui fait de son mieux mais la mise en scène de téléfilm à deux balles ne fait jamais décoller une intrigue d'une rare mollesse. On en ressort à moitié somnolent et à moitié abruti. Et assez énervé.
Bertrand Tavernier réalisa en 2009 ce superbe film-hommage au cinéma américain, à l'atmosphère sombre et ténébreuse et à l'aspect littéraire assumé – l'œuvre est une adaptation de James Lee Burke. Le long-métrage, à travers une enquête policière a priori classique, évoque avec intelligence l'identité et une partie de l'histoire des États-Unis et de la Louisiane, brouillant à l'occasion la frontière entre rêve et réalité. Dans ce film faussement simple et palpitant de bout en bout, Tomy Lee Jones est absolument superbe.
Dans la brume électrique est un bon film policier comme on les apprécie. L'intrigue est bonne, très accrocheuse. Le suspens est bien entretenu et le final bon. L'atmosphère brumeuse du Sud-Est américain rajoute à l'intrigue. Tommy Lee Jones joue de manière très subtile et porte très bien le film. Les autres acteurs sont bons. Ce n'est pas le film policier le plus mémorable, mais il se regarde bien.
Incompréhensible les 4 et 5 étoiles.Il y a dû en avoir un qui a commencé et les autres ont suivi... Rien de plausible ou pas grand chose: le pire: la scène ou il boit à son insu un verre de LSD. Il est retrouvé quelques heures plus tard en train de se réveiller à l’hôpital ! Vous avez déjà vu quelqu'un qui prend du LSD et puis dort ? Pire: les régulières ridicules remontées d'acide (à commande pour le scénario) qui lui font "apercevoir" un général mort qui lui parle ! Il faut de plus attendre 1h30 pour avoir un peu d'action, mais là vu ce qui précède: pas de surprise: rien de bien captivant.Bien dilué !! Je vous laisse mettre les 10 étoiles...
Atmosphère sombre et moite pour une enquête policière au coeur de la Louisiane de l’après Katrina. Pour sa première incursion aux Etats-Unis, Bertrand Tavernier s’en sort honorablement. Les prises de vues et la musique sont belles et la performance de Tommy Lee Jones, dans le rôle d’un flic hanté par des hallucinatoires et le souvenir d’un assassinat raciste donc il a été témoin par le passé, rehausse un tempo malheureusement un peu lent et la complexité d’un scénario qui n’évite pas certaines zones d’ombres.
Un thème accrocheur, polar ambiancé Louisianne, un réalisateur français reconnu pour une première américaine, une star pas trop flashy mais de qualité pour porter le tout, tous les ingrédients étaient là pour faire un grand film. Quelle tristesse de voir qu'on n'y arrive pas. Ce n'est pas la faute des acteurs, hormis le pourtant excellent John Goodman qui cabotine un peu trop, pas non plus celle de la photo et de la musique, magnifique, ce qui pêche, et qui gâche l'ensemble, ce sont le scénario, qui n'assume pas sa part de fantastique, et le rythme du film, qui endort et apporte l'ennui. Le bilan est négatif car même si le film dispose de nombreux atouts, le spectateur ne le vit pas, ne les ressent pas. Et vu de l'extérieur, il ne peut adhérer à cette histoire trop banale, dont le côté surréaliste fait bouche trou scenaristique tout en amenant de la confusion. L'ambition était là, pas le résultat.
Je ne me fis plus aux critiques de la presse lorsqu'elle sont dithyrambiques . J'ai attendu tout le long du film une issue , qui n'arrive jamais . Celui qui me dit avoir compris quoique ce soit à cette histoire est un menteur . C'est brumeux , fumeux , prétentieux , alambiqué . Du grand n'importe quoi . C'est long , long , ennuyeux et on attend sagement qu'il se passe quelque chose ; en vain! Nul nul nul
Amoureux de l'Amérique et de son cinéma, Bertrand Tavernier a choisi de rendre hommage à l'un des plus grands livres de James Lee Burke, "Dans la Brume Electrique". Fidèle à l'univers du romancier, Bertrand Tavernier parvient à construire son film à partir d'un rythme particulier, bien servi par les paysages du bayou de Louisiane (à noter l'excellente photographie et le travail sur le décors des villes américaines). Tommy Lee Jones est assez bluffant dans le rôle de David Robicheaux dont les caractéristiques sont bien présents (notamment les cauchemars qui le caractérise et qui reviennent sur l'Histoire de la Louisiane et des Etats-Unis : la guerre de sécession, l'esclavage et le racisme). On pourra cependant regretté un choix artistique de Tavernier, celui de centrer son film sur la psychologie et les relations entre les personnages plutôt que de s'appesantir sur l'intrigue policière développé dans le roman de Lee Burke.
Bien sûr, Tavernier a du métier; bien sûr, son casting est alléchant; bien sûr, la Louisiane est un cadre magique à bien des égards... mais Dieu que tout ceci est lent et peu emballant. Le scénario enchaîne beaucoup trop de lieux communs et de clichés, le rythme lancinant convient au genre mais Tavernier n'apporte pas vraiment sa "french touch", laissant ses acteurs en roue libre avec des dialogues pas spécialement travaillés et une histoire plutôt confuse. Un peu décevant pour ma part, j'en attendais autre chose.
Hey, les mecs! Si vous avez du mal à trouver le sommeil, j'ai le remède qu'il vous faut. Ce film est un véritable somnifère. Pourtant l'histoire part pour être intéressante, et en plus il y a pas mal de trouvailles pendant le déroulement de l'intrigue. Mais il n'y a aucun rythme! Le scénario est bon, mais c'est vraiment la réalisation qui manque de nerfs, qui est molle comme pas possible. J'avoue qu'il y a un regain d'intérêt sur le dernier quart d'heure, avec en plus une fin assez ambigüe, mais voilà, c'est tout. Bon, on peut également ajouter les beaux paysages de Louisiane. Ca fait pas grand chose à se mettre sous la dent. J'ai vraiment failli m'endormir...
Après la découverte de cadavres, un policier enquête sur deux affaires qui vont secouer le passé de la Louisiane : un vieux meurtre dont il fut jadis témoin, et un tueur en série qui s'attaque aux prostituées. Malgré ce pitch, "In the Electric Mist" est davantage un drame qu'un polar. En effet, bien que servant de moteur à l'intrigue, la partie policière n'en est pas le cœur. Le film préfère se centrer sur son héros, un ancien alcoolique à bon fond, tantôt sage et philosophe, tantôt impulsif avec ses suspects, campé par un excellent Tommy Lee Jones. A travers ce protagoniste qui va fouiller le passé de la Louisiane, vont émerger les parties sombres de cet état (ouragan Katrina, esclavage, racisme, guerre de Sécession), qui malgré une superbe photographie et des décors ouverts et naturels, reste dépeint ici de manière glauque et poisseuse. S'installe ainsi un rythme particulier, éloigné des polars classiques, qui pourra décontenancer les amateurs de thriller. En outre, le film bénéficie de solides seconds rôles (en tête, John Goodman en mafieux débauché), d'une BO lancinante de bel effet, et de séquences teintées de fantastiques réussies. Pari tenu pour ce mélange singulier de policier et de drame.